L’ancien président américain Donald Trump a été reconnu coupable, hier jeudi, de l’ensemble des 34 délits de falsification de documents comptables destinés à cacher un paiement de 130 000 dollars à l’actrice de films X Stormy Daniels. Le but était d’éviter un scandale sexuel à la fin de sa campagne présidentielle de 2016.
Au Nigeria, Wole Soyinka, le prix Nobel de littérature 1986, a semblé se satisfaire du verdict du tribunal américain.
« Les clameurs en faveur de l’équité brisent les portes les plus solides qui gardent la citadelle de l’impunité »
« C’est l’aube d’une nouvelle promesse démocratique. L’avertissement est clair. Tôt ou tard, les clameurs en faveur de l’équité brisent les portes les plus solides qui gardent la citadelle de l’impunité », a-t-il commenté, avant d’ajouter qu’il pourrait réintroduire une demande pour rétablir sa carte verte de résident permanent aux États-Unis.
« Oui, je peux choisir de demander le rétablissement de ma carte de résident permanent, connue sous le nom de Carte verte », a déclaré Wole Soyinka dans un communiqué parvenu à Channels TV.
« Ça me faisait horreur de penser à ce qui allait se passer avec Trump »
En 2016, l’écrivain nigérian avait « jeté » cette carte après l'élection de Trump.
« Je l’ai déjà fait… J’ai fait ce que j’ai dit que je ferai. Ça me faisait horreur de penser à ce qui allait se passer avec Trump », disait-il pour justifier son acte.
Il faut signaler que la condamnation de Trump ne le met pas hors course pour la Présidentielle de novembre 2024. Il restera candidat, même s’il est emprisonné.
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