Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré lundi que son fils ne tweeterait plus sur les affaires du pays, après une série de tweets polémiques début octobre dans laquelle il avait notamment menacé d'envahir le Kenya.
Les propos peu amènes du général Muhoozi Kainerugaba, fils aîné âgé de 48 ans du chef de l'Etat, avaient offensé le voisin kényan. Il avait notamment suggéré qu'il lui faudrait, à lui et son armée, pas "deux semaines" pour s'emparer de la capitale kényane Nairobi.
"Il va quitter Twitter. Nous avons eu cette discussion. Twitter n'est pas un problème. Le problème, c'est ce que vous tweetez", a déclaré celui qui dirige l'Ouganda d'une main de fer depuis 1986, dans une interview accordée à une chaîne de télévision locale ougandaise.
"Parler d'autres pays et de la politique de l'Ouganda est quelque chose qu'il ne devrait pas faire et qu'il ne fera pas", a ajouté M. Museveni.
Muhoozi Kainerugaba pourra toujours s'exprimer sur les réseaux sociaux, a précisé le président, à condition de se limiter à des commentaires sur le sport, par exemple.
Dans sa série de messages du 3 octobre sur Twitter, le fils du président ougandais avait également reproché à l'ancien chef de l'Etat kényan Uhuru Kenyatta de ne pas s'être représenté à présidentielle d'août, alors que la Constitution lui interdisait de faire plus de deux mandats.
Le président Museveni, l'un des plus anciens dirigeants d'Afrique, avait présenté ses excuses à ses "frères et soeurs kényans" deux jours plus tard et avait reproché à son fils de "s'être ingéré dans les affaires" du Kenya.
Entre-temps, le 4 octobre, Muhoozi Kainerugaba avait été démis de son poste de commandant des forces terrestres. Le 13 octobre, il avait présenté ses excuses. "Je n'ai jamais eu aucun problème avec Afande Ruto", avait-il tweeté, en référence au nouveau président kényan William Ruto.
En 2022 déjà, une série de propos sur Twitter de Muhoozi Kainerugaba en faveur des rebelles de la région éthiopienne rebelle du Tigré, en conflit avec les autorités fédérales, avait également courroucé les autorités d'Addis Abeba.
Dans l'interview de lundi, le président de 78 ans a néanmoins défendu son fils, le qualifiant de "très bon général" malgré le fait qu'il ait été privé de son rôle de commandant des forces terrestres.
Les propos peu amènes du général Muhoozi Kainerugaba, fils aîné âgé de 48 ans du chef de l'Etat, avaient offensé le voisin kényan. Il avait notamment suggéré qu'il lui faudrait, à lui et son armée, pas "deux semaines" pour s'emparer de la capitale kényane Nairobi.
"Il va quitter Twitter. Nous avons eu cette discussion. Twitter n'est pas un problème. Le problème, c'est ce que vous tweetez", a déclaré celui qui dirige l'Ouganda d'une main de fer depuis 1986, dans une interview accordée à une chaîne de télévision locale ougandaise.
"Parler d'autres pays et de la politique de l'Ouganda est quelque chose qu'il ne devrait pas faire et qu'il ne fera pas", a ajouté M. Museveni.
Muhoozi Kainerugaba pourra toujours s'exprimer sur les réseaux sociaux, a précisé le président, à condition de se limiter à des commentaires sur le sport, par exemple.
Dans sa série de messages du 3 octobre sur Twitter, le fils du président ougandais avait également reproché à l'ancien chef de l'Etat kényan Uhuru Kenyatta de ne pas s'être représenté à présidentielle d'août, alors que la Constitution lui interdisait de faire plus de deux mandats.
Le président Museveni, l'un des plus anciens dirigeants d'Afrique, avait présenté ses excuses à ses "frères et soeurs kényans" deux jours plus tard et avait reproché à son fils de "s'être ingéré dans les affaires" du Kenya.
Entre-temps, le 4 octobre, Muhoozi Kainerugaba avait été démis de son poste de commandant des forces terrestres. Le 13 octobre, il avait présenté ses excuses. "Je n'ai jamais eu aucun problème avec Afande Ruto", avait-il tweeté, en référence au nouveau président kényan William Ruto.
En 2022 déjà, une série de propos sur Twitter de Muhoozi Kainerugaba en faveur des rebelles de la région éthiopienne rebelle du Tigré, en conflit avec les autorités fédérales, avait également courroucé les autorités d'Addis Abeba.
Dans l'interview de lundi, le président de 78 ans a néanmoins défendu son fils, le qualifiant de "très bon général" malgré le fait qu'il ait été privé de son rôle de commandant des forces terrestres.
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