Nous y voilà. Enfin. L’année 2020 touche à sa fin, avec sa multitude de faits marquants qui auront mis à rude épreuve notre résistance. Bien évidemment, la pandémie du Coronavirus aura été l’élément qui aura rythmé quasi intégralement les 12 derniers mois qui se sont écoulés. 2021 arrive remplie d’espoir. L’espoir d’une remise en marche de la machine « développement ». Un processus qui aura comme socle une jeunesse, au rôle fondamental.
Pendant très longtemps, l’avenir de ce pays a demandé à avoir plus de responsabilités et à occuper le rôle qui devrait être le sien sur l’échiquier politico-social. Le nouvel an est une nouvelle fois l’occasion, pour la jeunesse, d’aller chercher son dû à défaut de se le voir donner.
Au-delà de cette éternelle volonté de s’affirmer, la prise de responsabilités des jeunes est essentielle à la remise en marche d’un pays qui a plus que jamais besoin de l’implication de tous ses enfants qui, devons-nous le rappeler, représentent la majorité de la population.
Une jeunesse déterminée pour un développement concret
Nous ne pouvons plus nous cacher. Nous n’avons plus le droit de le faire. Le dicton Wolof « Yallah Yallah bay së tol » n’a jamais autant été une vérité absolue. Tout citoyen à des droits, mais aussi et surtout des devoirs. Là, il s’agit de se lever et de mettre en œuvre les bases d’une réussite personnelle, avant que celle-ci ne soit une pierre à l’édifice de l’émergence nationale. De manière consciente ou inconsciente, nous avons l’habitude de pointer du doigt « l’autre » plutôt que d’assumer nos responsabilités. Il est vital que cela change si nous aspirons à être à la hauteur des batailles qui se présentent à nous. Le sens du devoir accompli avant de pointer le doigt accusateur : voilà le résumé d’un des défis que nous devons relever.
L’Etat a promis à la jeunesse, elle a une dette envers elle
Durant la campagne présidentielle de 2019, le Président de la République Macky Sall a déclaré que son second mandat serait celui de la jeunesse. Il s’agit d’une promesse électorale que l’ensemble du Gouvernement doit s’évertuer à réaliser car, seul, le chef de l’Etat n’est pas en mesure de poser les actes qui sont attendus de sa part. Également, il est im-po-ssi-ble de bâtir un pays en laissant de côté ceux qui sont appelés à le diriger et qui, comme nous l’avons dit plus haut, sont majoritaires.
Si la ressource première du Sénégal se trouve dans sa stabilité, la seconde est sans aucun doute sa moyenne d’âge qui est une richesse inestimable dans un pays qui aspire à l’émergence. Par conséquent, cette jeunesse dont il est question doit sentir qu’elle est pleinement impliquée dans les chantiers du pays. Elle doit être mise en confiance. Mise à contribution.
Le Sénégal a la chance d’avoir une jeunesse volontaire qui ne demande qu’à être orientée et à être responsabilisée. Main dans la main, l’Etat et ses jeunes engagés doivent trouver le moyen de mutualiser leurs forces afin d’optimiser la relance d’une nation qui a plus que jamais besoin de se remettre sur les rails de l’émergence, qui poserait les bases solides d’un avenir radieux pour les générations futures.
Louis Henry
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