« Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des finances, Monsieur Abdoulaye DIOP, et le directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) au Sénégal, Monsieur Denis CASTAING, ont signé le 22 décembre 2008 en présence de Monsieur l’Ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin, une convention de financement d’un montant de 30 millions d’euros (19,7 milliards d FCA) à des conditions très favorables : durée 25 ans, 1% de taux d’intérêt » . C’est ce que nous apprend un communiqué du service de communication de l’Ambassade de France à Dakar.. Le ministre de l’Energie, Samuel Sarr y a pris part, à 12h30.Selon ce document : « Le prêt de l’AFD financera la recapitalisation de la SENELEC initiée par l’Etat en 2007 sur ressources propres, et qui se poursuit en 2008 sur ressources d’emprunt auprès de l’AFD et de la Banque mondiale. Cette recapitalisation de SENELEC aura un impact positif sur sa situation de trésorerie. L’amélioration de la situation de trésorerie de SENELEC permettra à l’entreprise, d’assurer son programme d’approvisionnement de combustibles pour ses centrales thermiques, qui constitue depuis 2008 la principale cause des coupures d’électricité ».
Au-delà de la recapitalisation de SENELEC, le prêt de l’AFD à l’Etat sénégalais, comme celui accordé en juin 2008 par la Banque mondiale, marque la première étape du soutien des deux bailleurs au redressement de la SENELEC et du secteur de l’électricité vers une meilleure efficacité.
Par ailleurs, l’AFD finance d’autres opérations dans le secteur de l’énergie, notamment en faveur de la production privée d’électricité (centrale de Kounoune), de l’électrification rurale (départements de Kaffrine, Tambacounda, Kédougou), des énergies renouvelables et des économies d’énergie.
La finalité de ces appuis de l’AFD est de favoriser l’accès à l’énergie pour tous et à moindre coût.
Suffisant pour un responsable à la Senelec qui a requis l’anonymat de dire ; « Cette signature juste après les 20 milliards de la Banque mondiale confirme que la politique de l’énergie initiée par notre ministère est bien crédible. Sinon comment obtenir autant d’argent auprès des bailleurs de fonds qui contrôlent, surtout en cette période de crise mondiale ».
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