Le ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement, a déclaré hier que « la construction d’infrastructures a une influence sur le panier de la ménagère ». En visite sur le pont de Cyrnos et aux Hlm et à Ouest-Foire, dans les locaux des cases des tout-petits, Bacar Dia a fait remarquer que « ces réalisations allègent les dépenses quotidiennes des familles ».
« Le panier de la ménagère n’est pas une abstraction. Lorsque le Sénégal perd au minimum 105 milliards de FCfa par an à cause des embouteillages. Lorsque de zéro bus nous en arrivons à 400 bus à Dakar Dem Dikk (Ddd), cela a forcément une incidence sur le panier de la ménagère », a déclaré hier le ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement.
Le Dr Bacar Dia visitait l’échangeur de Cyrnos et les cases des tout-petits des Hlm et Ouest Foire. Une dizaine d’artistes dont Habib Diop, Bass Diakhaté, Seune Sène, Fallou Dieng, Ndèye Kassé, les pirates de Dieupeul ont pris part à ce déplacement.
Le ministre a souligné qu’avec les infrastructures, « l’enfant ne va plus en retard à l’école, les travailleurs vont au travail et le Sénégal économise de l’argent ».
Justifiant le choix porté sur les artistes pour cette visite de chantiers, Bacar Dia a expliqué que ces derniers sont « les témoins de notre temps ». « Les artistes écrivent l’histoire. Si je les déplace aujourd’hui, c’est pour leur donner des éléments parce qu’ils sont libres. Et le ministre d’ajouter : « personne ne peut engager un artiste dans une voie qu’il n’a pas décidé de prendre, mais notre rôle en tant que ministre de l’Information c’est de dire aux artistes, aux citoyens : vous avez confié ce pays au chef de l’État, voilà ce qu’il en a fait pendant 6 ans ».
À Cyrnos, les techniciens ont affirmé que les travaux sont bouclés à plus de 80 %. Ils ont expliqué que ce pont va permettre une meilleure distribution de la circulation à Dakar. Aux Hlm et à Ouest Foire, les responsables des cases des tout-petits ont présenté les différentes possibilités offertes aux pensionnaires répartis en trois sections : une petite section regroupant les enfants de 3 ans. Les deux autres, moyenne et grande, sont composées des enfants de 4 et 5 ans. Ils s’initient aux technologies de l’information et de la communication et à l’alphabet français, selon la coordonnatrice régionale des cases des tout petits de Dakar, Mme Aïssatou Kébé Guèye.
Exprimant sa satisfaction sur la réalisation de ces chantiers, le ministre Bacar Dia a déclaré que « le président Wade a décidé d’accomplir la mission de plonger le Sénégal dans le futur. Lorsqu’on décide de mettre 40 % du budget à l’éducation, de s’engager dans la construction d’infrastructures de dernière génération, on investit dans le futur », a-t-il dit.
Revenant sur la présence des artistes, Bacar Dia a indiqué que « l’histoire retiendra que les artistes et les politiques ont cheminé avec Abdoulaye Wade pour léguer aux générations futures des infrastructures de dernière génération ». Pour lui, « cela est plus qu’un redressement national ». Contre les adeptes de ce « plan de redressement national », le ministre a martelé que « le discours d’ironie ne résiste pas au rouleau compresseur des infrastructures ».
Les artistes ont salué la construction du pont de Cyrnos, des cases des tout-petits ainsi que les autres chantiers enclenchés. L’artiste Bassirou Diakhaté a encouragé les jeunes à appuyer ces chantiers, leur demandant de se référer à l’Allemagne et au Japon qui, bien qu’étant vaincus lors de la deuxième guerre mondiale, ont pu se positionner comme des puissances économiques incontournables. Habib Diop a, pour sa part, prôné « la discipline pour mieux accompagner la politique d’infrastructures ».
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