
«Il nous est possible d’être parmi les 100 premiers pays au monde en matière d’attractivité des investissements privés de qualité, d’ici 2019, si la dynamique enclenchée se poursuit», a dit jeudi dernier, à Dakar, Mountaga Sy directeur général de l’Apix qui présidait un atelier de partage de la feuille de route Doing Business 2018.
Classé première sous la barre des 150 dans le classement Doing Business 2016, à présent, «le Sénégal ambitionne, d’ici à 2019, de figurer parmi les 100 premiers pays au mondial les plus attractifs en matière d’investissements privés de qualité», a dit, Mountaga Sy directeur général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix). Il présidait jeudi dernier, à Dakar, un atelier portant projet de feuille de route en matière d’attractivité, (Doing Business 2018) basée sur l’analyse des performances et des faiblesses des années précédentes.
«Dans un monde où la compétition fait la loi, en cela constamment soutenu par les exigences du citoyen, l’obligation de s’y déployer constamment et de la meilleure des manières nous interpelle pour permettre à notre pays de disposer d’un climat des affaires capable de générer des investissements privés de qualité», a-t-il souligné.
Cette proposition est constituée d’une trentaine d’actions spécifiques pour impacter au moins six indicateurs du Doing Business.
Justifiant le présent atelier Dg dira: «La mise en œuvre des précédentes feuilles de route a entraîné un bond de 30 places dans le classement Doing business entre 2013 et 2016 et fait figurer notre pays deux fois de suite au rang des 10 pays meilleurs réformateurs au monde», a relevé Mountaga Sy.
Et de rappeler: «Ces trois dernières années, le pays a progressé en améliorant son score de plus de 6 points en termes de distance à la frontière et de 30 points en termes de rang».
A l’en croire: «Pour consolider et renforcer cette dynamique, nous devons faire des réformes plus difficiles à faire aboutir et à appliquer sur le terrain parce qu’elles engendrent des transformations de mentalité, de nouveaux modèles d’affaires», a-t-il indiqué.
Conscient des lourdeurs administratives, à savoir les procédures de liquidation (litiges, incompréhension des textes, temps d’épurement des dossiers) dira: «Ces réformes peuvent réussir par la simplification des systèmes de tarification et l’adoption de plateformes et de systèmes électroniques dynamiques et appropriés».
Pour défaire, Mountaga Sy estime qu’il est souhaitable de mieux analyser et comprendre la finalité des réformes qui n’est autre que l’amélioration de la compétitivité des entreprises pour plus de richesses, d’emplois et de confort pour tous.
«Nous devons donc progresser et gagner ensemble selon les principes du développement inclusif chers au Président de la République. Tout ce processus sera accompagné par une communication proactive et itérative pour faire comprendre les enjeux et les impacts des réformes aux niveaux national et international», a-t-il dit.
5 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2016 (19:52 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (19:55 PM)rwanda : 56ieme (francais.doingbusiness.org/data/exploreeconomies/rwanda/)
senegal : 147 em (francais.doingbusiness.org/data/exploreeconomies/senegal/)
Anonyme
En Janvier, 2017 (09:42 AM)Anonyme
En Janvier, 2017 (12:01 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:30 PM)Participer à la Discussion