Porté à la tête du Comité national du Sénégal de l’Association mondiale de la route (Aipcr), Allé Diouf, directeur du cabinet de contrôle, la Ssic, apprécie la mise en place de la structure qui pourrait devenir un Observatoire de la qualité et de l’éthique dans les travaux routiers.
« La véritable mission du Comité national provient même de l’ambition que se donne l’association mondiale de la route ; c’est d’être le premier forum mondial d’échanges sur la route, le transport routier et les pratiques dans le contexte du durable et intégré ». Pour le président du Comité national de l’Association mondiale de la route (Aipcr) créé le 16 décembre dernier, cette nouvelle structure vient combler un manque à gagner de 43 ans.
« L’absence du Comité national limitait beaucoup notre pays du profit qu’il peut tirer en termes de connaissances pratiques, scientifiques, mais surtout d’opportunités pour soumettre nos préoccupations au sein de l’instance mondiale ou de présence dans les prises de décisions », regrette M. Diouf. Aussi, pense-t-il qu’avec l’avènement du Comité national, le Sénégal pourra beaucoup profiter de l’expérience des autres pour apporter des solutions à des problèmes techniques qui lui sont propres.
« Le cœur de l’Aipcr, ce sont les comités nationaux qui ont la charge d’établir des documents de synthèse et des recommandations dans divers domaines », indique le président de l’Aipcr–Sénégal.
Il donne ainsi l’exemple du financement des investissements, la chaussée routière, les ponts routiers, etc. Le Comité national est surtout présenté par son président, comme une structure susceptible de devenir un Observatoire de la qualité et de l’éthique dans les travaux routiers. À côté du soutien public, le soutien privé est aussi particulièrement très attendu dans ce processus.
« Donc, nous faisons appel à tous les acteurs, particulièrement de la communauté routière et des transports routiers, de prendre part aux activités du Comité national, afin d’en faire à l’avenir un outil de développement », souhaite également M. Allé Diouf. Parce que, pour ce dernier, la richesse d’une nation passe par les infrastructures.
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