Gti a respecté une partie de ses engagements – pour que l’Etat
consente à acheter 90% des actions - en faisant parvenir à Dakar le
transformateur pour remettre en marche sa centrale. Il ne reste que le
démarrage de la machine et c'est annoncé pour le premier avril.
Même avec du retard, Gti a respecté un des deux engagements
qu’il devait satisfaire avant que l’Etat ne consente au rachat de 90% de
ses actions. En effet, le transformateur qui devait servir à la remise
en état de la centrale est arrivé à Dakar, hier. Et selon nos sources,
«le transformateur est arrivé sur le site central de Gti par le canal du
transitaire Sdv». Commandée en Chine, la machine a transité par la
Belgique. Un retard de quelques jours a toutefois été accusé, puisque
c’est le 9 mars qu’était annoncée l'arrivée du transformateur. Une
situation que notre source explique par les risques qui se posent au
niveau de la Mer rouge qui devait être empruntée et où sévissent les
pirates.
Quid du fonctionnement normal de Gti, le second
engagement pour que l'Etat achète ? Notre source indique qu’«ils sont en
train de débarquer le transformateur, ils vont faire les installations
et les essais nécessaires pour démarrer à partir du 1er avril».
Pour
rappel, un «règlement à l’amiable» a été trouvé entre l’Etat du Sénégal
et le fournisseur indépendant d’électricité Gti. Entente devant
déboucher non sur le rachat de la centrale Gti par l’Etat, mais plutôt
de 90% des actions. Lesquelles parts vont être confiés à un autre privé
pendant que les relations d’affaires liant les deux parties continuent
pour encore 7 ans. Une opération qui va coûter 12 milliards de F Cfa sur
lesquels l’Etat va supporter les dettes de Gti évaluées à 7,3 milliards
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