Tout se passe bien pour le financement de l'aéroport de Diass. Les passagers paient des taxes chères et le pouvoir en place construit son bijou tranquille.
Face aux rumeurs de non paiement sur le projet de construction du nouvel aéroport de Diass, le patron de l'AIBD se veut sans équivoque : "Nous n’avons pas de retard de paiement. Nous avons des partenaires financiers solides (BNP Paribas et la Banque marocaine de commerce extérieur, BMCE, NDLR)".
Il a cependant reconnu "quelques petits retards de paiement insignifiants liés à des procédures administratives de décaissement comme cela peut se produire dans n’importe quel projet".
Le coût global de l’AIBD est estimé à 300 milliards de FCFA, selon un contrat "clés en main" signé avec Saudi Ben Laden Group (SBG). Le financement est assuré par un syndicat de bailleurs, regroupés autour de BNP Paribas et de la Banque marocaine de commerce extérieur (BMCE). Une enquête menée par 24 heures montre que l'argent coule à flots dans ce projet. Voir tableau. A la date du 21 janvier le solde du compte sequestre à la BNP était de 20 millions d'euros environ. Il faut dire que cette banque française qui a au Sénégal la BICIS comme pendant, gagne beaucoup d'argent dans cette opération. Figurez-vous que l'institution financière a collecté à la date du 31 janvier 2 767 946 euros à son compte à titre d'idemnités d'intérêts. Soit 1, 8 milliard. Il faut dire également que le compte affiche un déficit de près de 16 millions d'euros. En effet sur 145 millions d'euros factuées par l'IATA et l'AANS (c'est sur les billets d'avion que cet argent est pris) seulement 129 millions ont été effectivement recouvrés. Le reste est officiellement en cours de recouvrement.
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