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Economie

Entretien exclusif avec… Jean Claude Gandur, Fondateur et PDG du Groupe Addax-Oryx

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Entretien exclusif avec… Jean Claude Gandur, Fondateur et PDG du Groupe Addax-Oryx

"L'ordonnance de la doyenne des juges est parfaitement illégale"

Genève, mardi 11 avril 2006- L’affaire Oryx-Douanes sénégalaises a retenti jusqu’à Genève en Suisse, où se trouve le siège du Groupe dirigé par Jean Claude Gandur, que nous avons rencontré dans ses locaux. Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder sur cette affaire qui défraie encore aujourd’hui la chronique et dont les autorités suisses viennent de se saisir, le grand patron du Groupe Addax-Oryx s’arc-boute sur sa position qui consiste à réfuter la thèse de la fraude, admettant tout de même une "infraction administrative".

Comment appréciez-vous les derniers développements qui sont intervenus dans l'affaire qui vous oppose aux douanes sénégalaises?

Nous considérons que nous avons été l'objet de mesures discriminatoires. On a tordu le bras à la doyenne des juges pour qu'elle ordonne la vente des produits de Oryx car, en termes de droit, cette ordonnance est illégale. Pourquoi le président du tribunal régional de Dakar qui devait signer cette ordonnance ne l’a-t-il pas fait, alors que c’est lui qui a ordonné le séquestre, il y a un an et demi? Il y a un dossier qui a été ouvert et qui n’a jamais été instruit et personne n’a été inculpé. Dans ce contexte, je vous demanderais et c’est le point central de ma défense, moi qui suis présent au Sénégal depuis trente ans et vous qui êtes sénégalais, si vous avez déjà entendu que la douane n’obtienne pas gain de cause au bout d’une année et trois mois dans un contentieux ? Croyez-vous franchement que s’ils avaient vraiment quelque chose contre nous, les douanes auraient mis autant de tant pour avoir satisfaction contre nous, alors qu’on sait que les exécutions de douanes se font immédiatement ? D'autant plus que les douanes, dans un premier temps, ont été déboutées en pénal avant de changer de juridiction par la suite en attaquant en civil, du jamais vue.

Quelle interprétation en faites-vous ?

Cela veut dire qu’il n’y a aucune charge retenue contre Oryx. Il faut savoir si on est dans un pays de droit ou pas. Nous sommes quand même dans une procédure judiciaire et moi je refuse de reconnaître que nous avons commis une fraude, et pour que les douanes puissent dire que j’ai tort, je demande à la justice de me dire si je dois ces 56 milliards ou pas. Or, encore une fois, comment se fait-il que pendant un an et trois mois les tribunaux n’ont pas condamné Oryx ?…

Si Oryx n’a pas commis de fraude, pourquoi avez-vous accepté de transiger ?

Nous avons opté pour ce qu’on appelle une transaction « pour la paix des ménages », une expression qu’on utilise en droit, mais pas parce que nous reconnaissons une fraude. Aussi, c’est pour en finir que je leur ai offert 100 millions de FCfa alors qu'au début j'en avais proposé que 50, étant donné que l’activité d’Oryx au Sénégal est bloquée et puisqu’on parle de « sauver la face », tout le monde y gagnerait. En décembre 2004 déjà, lorsque l’affaire a éclaté, nous avons eu un débat ici même et nous avons dit que nous croyons à l’Afrique, ça ne sert à rien d’engager un bras de fer avec l’autorité publique. On nous réclame des montants complètement délirants, nous allons leur montrer que nous n’avons pas commis d’infraction douanière mais que nous voulons bien admettre une infraction administrative. Dans le code des douanes, c'est une infraction de classe 2 qui nécessite une amende qui tourne autour de 100 000 FCfa, je dirais. Nous aurions dû être plus diligent et ne pas attendre aussi longtemps pour régulariser les sommiers avec les douanes, mais entre faire une faute administrative et frauder le fisc, nous sommes quand même dans deux domaines complètement différents. Aussi, j’ai parlé, moi-même, à deux reprises au téléphone avec le ministre sénégalais du Budget, il y a trois semaines et je croyais qu’on était proche d’une solution et tout d’un coup, ça s’est bloqué pour des raisons que nous ignorons.

Encore une fois, si les choses sont aussi claires que vous le dites et que vous n’avez pas commis de fraude, pourquoi votre directeur général a-t-il fui?

Parce qu’ils voulaient le mettre en prison, monsieur. Vous croyez que c'est drôle pour quelqu'un de passer toutes les vacances de noel en taule et espérer qu'on le ressorte et d'être aux arrêts pendant des mois ? Il a donc préféré se tirer et démissionner, et moi j'aurais fait la même chose. C’est moi qui parle d’infraction administrative mais la douane sénégalaise, elle, a persisté sur le délit de fraude et réclamé plus de 50 milliards de FCfa, alors que, je vous le ferais remarquer, elle n’a pas réussi en un an et trois mois à obtenir un franc d’un tribunal. C’est dire que la justice sénégalaise n’a pas trouvé matière à nous inculper et à refusé d'ouvrir une action qui permet de mettre le directeur général en taule. Excusez-moi, mais je répète que je ne connais pas de cas au Sénégal où une société a résisté un an aux douanes.

En même temps, vos produits auraient été vendus et on parle même de faire la même chose pour vos cuves ?

Justement, en l’absence de décisions de justice nous inculpant, ils prennent des actes administratifs complètement illégaux, et c’est pour cela que j’en appelle aux hautes autorités, maintenant. À partir du moment où le ministère prend des actes illégaux, je n’ai plus d’autres moyens de défense que de sortir de la voie des tribunaux. Rendez-vous compte, lorsque le Procureur refuse d’entrer en matière qu’est-ce qu’ils font, ils portent plainte contre le directeur général d’Oryx Sénégal en saisissant la doyenne des juges qui ouvre un dossier, entend des témoins mais n’inculpe personne. Elle a ainsi la latitude de laisser traîner le dossier pendant cinq ans si ça lui chante. Nous, nous continuons la procédure en civil et nous arrivons en cour d’appel, sur un point de droit. La cour d’appel s’en lave les mains et nous renvoie à la doyenne des juges. Ils ont ainsi réussi à faire un blocage complet de toutes les procédures au niveau de la justice, puis au niveau du produit, alors qu’au civil, la chambre de première instance nous avait donné raison. Nous, nous retrouvons ainsi dans un système où tout le monde se jette la balle et on nous empêche de travailler. C'est d'ailleurs la raison qui avait poussé les plus hautes autorités sénégalaises à pratiquement faire un arbitrage en suggérant qu'on sorte le produit et qu'on nous laisse travailler. Seulement, je me demande si au niveau des Finances ça leur convient vraiment qu'on sorte le produit ? Ce n'est pas sûr…

Pourquoi?

Parce que tant que le produit est dedans, Oryx est bloquée. Pourquoi voulez-vous que les Finances nous facilitent la tâche alors qu'ils n'arrivent pas à gagner devant les tribunaux ?

Etes-vous fondé en droit et selon la réglementation pour vendre à la Sar et à quels volumes?

Il faut savoir qu'il y a des licences d'importations qui ont toutes des numéros différents. Il y a donc les licences soutes, les licences marché intérieur, les licences transit, etc… Et un système douanier (Gaïndé) qui date de longtemps et qui fait que lorsque vous importez un produit sous une forme de licence et que vous lui donnez une nouvelle appellation, il est impossible dans ce système de le transvaser automatiquement et donc d'apurer le sommier. Le prédécesseur de l'actuel chef de bureau des douanes qui était assez pragmatique, avait estimé que, puisque le mouvement du produit est suivi, on pourra faire une régulation manuelle, après. C'est là que j'estime que nous avons commis une faute pour n'avoir pas régularisé au fur et à mesure, nous avons laissé s'accumuler. Mais ce n'est pas sans que la douane ne le sache. Il n'y a pas une goutte qui sort du terminal au nez et à la barbe de la douane car, les douanes, monsieur, elles ont leur bureau à trois mètres de mon terminal et elles occupent mes locaux. Aussi, elles me réclament 56 milliards de FCfa qui représentent 300 000 tonnes, soit la moitié de la consommation annuelle du pays. Comment pourrait-on faire passer un volume pareil sans qu'aucun douanier ne le sache? Rien n'a de sens dans cette histoire, à tel point que pour moi, le meilleur argument, c'est que si j'avais commis une fraude, ça n'aurait pas pris un an et trois mois pour me mettre à genoux et les tribunaux sénégalais m'aurait déjà condamné depuis belle lurette, c'est expéditif.

Aujourd'hui l'affaire perdure, vos produits sont mis en vente et qu'est-ce qui se passe à votre niveau?

Et bien les autorités suisses ont décidé d'intervenir et de prendre contact avec le ministère sénégalais des Affaires étrangères et probablement la justice pour savoir exactement ce qui se passe et pourquoi on harcèle tellement une société étrangère, d'autant plus que les produits en question n'appartiennent même pas à Oryx… Et je peux vous dire que pour que les autorités suisses s'en mêlent c'est qu'ils sentent qu'il y a des abus de droit et qu'on se moque de nous. Je dois dire qu'auparavant, j'ai souvent été à deux doigts d'avoir une audience avec le Chef de l'Etat sénégalais, mais à chaque fois, au dernier moment, ça a capoté parce qu'on a sorti mon nom des audiences. Posez-vous la question à savoir qui n'a pas intérêt à ce que je donne ma version des faits au Président de la République ? Moi je suis sûr de mon droit et c'est pourquoi je me bats devant les tribunaux, avec tout ce que cela engrange comme dépenses dans les procédures judiciaires.

À qui appartiennent alors les produits en question ?

Ils sont entrain d'exproprier des produits dont la moitié appartient à la Sar et l'autre à une société qui est ici à Genève et qui s'appelle ABS. C'est pour cela d'ailleurs que dans cette affaire il y a abus de pouvoir et je ne comprends pas que la Sar ne se soit pas battue pour réclamer ses produits qui lui appartiennent à moitié, d'autant plus que nous lui avons fait une sommation interpellative pour qu'elle prenne soin de ses produits. Et puis pour saisir des produits, il faut inculper. Et comme il n'y a eu aucune inculpation, l'argument avancé alors pour faire main basse sur les produits c'était que, selon le dernier décompte du 19 novembre 2004 avec les douanes, nous avons entre le fuel et le gasoil 25 000 m3 en bac. Or, dans la déclaration qui a été faite lors de la saisie des produits, il y a 15 000 m3. Ce qui s'est passé, c'est qu'ils ont fait croire qu'il y a 10 000 tonnes qui se sont évaporées et que pour éviter que les 15 000 tonnes s'évaporent il faut les mettre à la vente. Or, entre le 19 novembre 2004 et le 29 décembre quand le produit a été saisi, Oryx a pourtant fait des ventes et il y a eu des mouvements mais au lieu de décompter ces ventes, ils ont dit que le produit s'était évaporé.
Vous savez, au fond, je ne pense pas que l'idée de départ de la vente des produits était hostile à Oryx. C'était probablement pour permettre à Oryx de reprendre ses activités et éventuellement soutenir le gouvernement dans son effort de "bras de fer" avec les majors. Mais moi, je ne vois pas les choses comme ça.

Diriez-vous que c'est cette affaire qui est à l'origine des problèmes d'approvisionnement de la Sar?

Non, faut pas mélanger les bidons…

Pourtant, c'est depuis cette affaire que l'on constate les difficultés que l'on connaît au niveau de la Sar…

Nous sommes un opérateur économique. Il est vrai que lorsque nous étions là nous arrivions à palier, et souvent nous sommes venus en dépannage à la Sar, mais ce n'est pas directement lié. Ça a peut-être aggravé le problème de la Sar, mais ce n'en est pas la cause. En fait, vous avez-là un cas typique où le gouvernement pourrait me demander d'importer et de livrer des produits au marché intérieur, dans un contexte où je ne pourrais pas régulariser sous le système gaïndé, il m'obligerait ainsi à me mettre dans l'illégalité, ils vont me poursuivre après ? En outre et par ailleurs, je pense qu'on utilise la presse de manière dirigée dans cette affaire…

Qu'est-ce qui vous fait dire cela?

Ben, parce qu'on attaque un ministre de façon très directe…

Vous parlez de Maître Madické Niang dont on dit que vous seriez très lié ?

Je l'ai rencontré une fois dans ma vie, donc je ne peux pas dire que c'est un grand ami à moi.

Pas à vous, peut-être, mais à Oryx ?

Comme il n'y a personne chez Oryx Sénégal depuis plus d'un an, je serais surpris qu'il soit devenu le grand ami de Oryx, mais enfin… Je trouve tout de même très injuste qu'on accuse ce monsieur de collusion avec Oryx alors que sa seule logique, de mon point de vue, c'était de sauver le pays d'une crise grave.
Par ailleurs, moi je n'ai cherché l'appui de personne, j'ai joué la voie des tribunaux depuis plus d'un an jusqu'à cette dernière affaire de la saisie des produits où, là, je me fâche parce qu'on est plus dans le droit. Donc maintenant, je me bats car on est sorti d'une logique d'armes égales. Je n'ai pas de problème à me battre face aux douanes devant la justice sénégalaise, je respecte le Sénégal, les sénégalais et la justice sénégalaise qui a travaillé, à mon avis, correctement jusqu'à un passé très récent, et il y a eu un dernier acte que nous considérons comme hostile et je le répète, illégal. La doyenne des juges n'avait pas à signer l'ordonnance de vente des produits qui du reste ont été saisis par une autre cour.

À supposer qu'on vous donne raison, à quoi vous servirait désormais les produits vu l'altération qu'ils auraient subie ?

C'est vrai qu'un des produits est figé et l'autre a tourné, mais il suffirait de réchauffer et de raffiner. Le problème c'est que, au bout d'un an, on ne sait pas si la chaudière fonctionne encore et il faudrait plusieurs mois pour remettre en route. Vous savez, c'est une usine et pas juste un morceau de tôle.

Revenons à la Sar, à quels volumes fournissiez-vous du produit à la raffinerie ?

Pour la Sar, souvent, nous sommes intervenus dans l'ordre de 5000, 10 000 tonnes, en dépannage puisque nous avions en permanence du produit pour nos soutes. Justement, il y avait toujours cette bonne entente entre les douanes qui savaient où allait le produit et donc, pouvaient le suivre, et le marché qui pouvait à ce moment-là acquérir le produit soit parce que la Sar utilisait ses propres produits pour le marché intérieur soit pour le Mali. Or, si le produit est passé sur le Mali par exemple, à 90%, comme nous le supposons, de toute façon il n'y a pas de droit à percevoir par les autorités sénégalaises puisqu'il y a le régime du transit que j'évoquais tantôt et que nous, nous ne pouvions pas faire du fait du point unique de chargement qui était pour la douane un moyen de veiller à ce qu'il n'y ait pas de produit qui file directement sur le marché intérieur. La Sar elle, avait le monopole d'import-export et avait le droit d'acheter à qui elle voulait. Aussi, nous étions tous conscients dans la chaîne, depuis les douanes jusqu'au consommateur final qu'est la Sar, que le système Gaïndé avait une difficulté à apurer automatiquement les sommiers. Si vous voulez, les douanes sont dans une logique où elles se sont monté la tête et aujourd'hui, elles n'ont plus le courage de faire machine arrière. Or, elles auraient dû sauter sur notre proposition de sortie de crise élégante et tout le monde y gagnait. Vous savez, 100 millions c'est beaucoup d'argent pour un pétrolier, cela représente pour Oryx Sénégal les frais de fonctionnement d'un mois entre les droits d'implantation du terminal, les charges fixes comme les salaires que nous continuons à payer, même si nous avons dû payer des indemnités de départ, etc…

Mais alors, si ce n'est pas vous, c'est la Sar, et entre vous deux il y en a bien un qui devait régulariser les sommiers en question?

Je ne pense pas que la Sar ait commis la moindre irrégularité. En fait, nous sommes dans un problème d'incompréhension, depuis le départ de l'opération. Ce que je pense moi, c'est qu'il y a une baisse de recettes qu'on cherche à palier par ce biais et je vous rappelle qu'au départ, la douane avait réclamé 500 milliards de FCfa au lieu de 56 milliards dans cette affaire…

Dans une interview récente, vous disiez que la mauvaise gouvernance c'est la plaie des économies africaines et qu'il faut mettre fin à la "politique de l'enveloppe", avez-vous pratiqué, vous-même, cette "politique de l'enveloppe" au Sénégal étant donné que le trading de pétrole est un domaine très exposé à la corruption?

D'abord je n'ai jamais travaillé au Sénégal en tant que personne, du moins depuis à peu près quinze ans. Et puis, je ne crois pas que ça soit la politique de la société Oryx, cotée, je vous le rappelle à la Bourse de Toronto. Qu'il puisse y avoir des sollicitations, c'est possible, mais moi, je vous le promets, je n'ai reçu aucune sollicitation de personne. Si vous voulez, nous avons certes eu à faire avec des parasites, des individus qui sentent la bonne affaire, mais qui n'ont rien à voir avec le dossier lui-même, ni avec le ministère ni avec les douanes. Et puis, si nous sommes dans tous ces problèmes aujourd'hui, c'est que probablement nous n'aurions proposé ni reçu aucune compromission, parce que nous avons une politique extrêmement stricte, d'autant plus que notre activité ne nous porte pas à ce genre de pratiques et je n'ai pas de contact avec les marchés de l'Etat.

Quelle est la structuration du Groupe Addax-Oryx ?

Il y a à peu près 53 actionnaires dont je suis le plus gros. Nous sommes trois actionnaires, un canadien et deux suisses qui détenons à peu près 75%… Mais il faut rappeler que nous étions quatre au départ, l'un est parti presque tout de suite et nous avons racheté ses parts. Par la suite, un deuxième est parti et mon partenaire qui est aujourd'hui décédé et moi, avons racheté ses parts.

Des actionnaires sénégalais?

Oui, il y a des sénégalais…

Moustapha Niass?

Tout à fait et je crois qu'il ne l'a jamais caché d'ailleurs, tout comme il n'est pas le seul sénégalais. Je rappelle simplement que Niasse est devenu actionnaire en 1988, lorsqu'on a ouvert la société, alors qu'il n'était même pas ministre.

À combien évaluez-vous l'activité de Oryx dans l'économie sénégalaise?

Difficile à dire mais, en taxes diverses, je pense que nous représentons pas loin de 2 milliards de FCfa, et les pertes induites pour le port de Dakar et la douane sénégalaises, je les chiffrerais entre 10 et 15 milliards de FCfa, si l'on considère que tous les navires qui passaient sur la côte Ouest africaine ne viennent plus, parce qu'il y avait un service très perfectionné d'avitaillement par Abs qui confiait ses produits à Oryx.

Vous n'êtes pas que dans le pétrole au Sénégal, vous êtes aussi dans l'exploration minière avec Oromin, mais vous n'avez encore rien trouvé…

Disons que nous sommes majoritaire dans la société Oromin avec 47%…

Qu'est-ce qui rapporte le plus entre cette activité et celle du pétrole?

Je dirais le pétrole, mais en fait, Oryx ne fait pas de pétrole en tant que telle au Sénégal, elle est consignataire en gardant simplement des produits pour d'autres qui se servent de cette plate-forme. Dans le système Addax, Oryx ce sont seulement des biens solides, elle n'est jamais propriétaire d'un marché.



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