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JOURNÉES DE l’ECONOMIE SÉNÉGALAISE 2010 : Les conditions d’une relance post-crise

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JOURNÉES DE l’ECONOMIE SÉNÉGALAISE 2010 : Les conditions d’une relance post-crise

Abandonnés depuis l’édition de 2006, les « Journées de l’économie sénégalaise » reprennent de plus belle. A l’heure où la relance est annoncée partout, les chercheurs et les décideurs réunis cette année autour du thème de « la compétitivité », vont échanger sur l’impact de la crise économique, les déterminants de la crise de croissance, la productivité des facteurs, les réformes structurelles nécessaires, le secteur informel, entre autres.

« Stimuler la compétitivité et rechercher l’innovation », ainsi pourrait-on résumer la conclusion qui se dégage de la première journée de l’édition 2010 des « Journées de l’économie sénégalaise » qui se tiennent depuis hier et aujourd’hui au Radisson Blu Hôtel. En effet, tout comme le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances (MEF) Oumar Sylla, le Directeur de l’Usaid/Sénégal, Kévin Mullally, a appelé à « réorienter l’économie pour une croissance forte », à l’heure de la relance après la crise de 2008 et 2009. Les Journées de l’économie co-organisées par l’Ucad, le Centre de recherches économiques appliquées (CREA) et le MEF à travers le Cepod, se sont ainsi rouvertes hier, en présence du directeur du CREA, Ibrahima Thione Diop, de celui du Faseg, Ahmadou Aly Mbaye, après une pause de 4 ans. Ce qui fait dire au Pr Adou Sall, qu’il faut que la tension de la recherche soit permanente pour qu’elles soient organisées régulièrement chaque année. Auparavant, après les introductions du Crea et du Faseg, le recteur de l’Ucad s’était longuement penché sur « la compétitivité de l’économie sénégalaise ». Optimiste quant à cette sortie de crise, M. Sall a loué le rôle de l’incibateur d’entreprises (voir par ailelurs) qui permettra de gagner des parts de marché au niveau local et international, étant entendu que c’est ce qui « alimente la croissance économique » et permet, avec le développement des exportations, d’attirer les investissement directs étrangers et de stimuler les innovations technologiques. Ce sont là autant de facteurs cconsidérés par les organisateurs comme les moyens par excellence pour lutter contre la pauvreté, en créant des emplois productifs et partant, distribuer davantage de revenus et réduire la pauvreté. Pour le Pr Sall qui a félicité le projet croissance économique de l’Usaid, leur partenaire financier, il convient de mettre « nos inteligences collectives au service des intérêts des populations et de l’humanité ». A sa suite, M. Kévin Mullally a rappelé que lnstitution a été l’un des premiers partenaires à soutenir la stratégie de croissance accélérée (SCA) qui avait « engagé le Sénégal dans la voie d’une croisance forte et soutenue d’au moins 7 % par an », qui a malheureusement été négativement impacctée par la récente crise. Il a dit l’engagement du gouvernement américain à appuyer ses partenaires dans leurs efforts visant « l’accroissement des flux commerciaux », notamment les mesures d’élimination des barrières frontalières (exemple de l’axe Dakar-Bamako), et celles visant à redynamiser l’agriculture ». C’est-à-dire un paradigme qui ne s’arrête pas, selon M Mullally à des considératioons morales comme la fourniture d’aide alimentaire et la lutte contre la faim, mais « plutôt dans une perspective de croissance économique ». C’est selon lui, dans ce cadre qu’il faut repalcer l’accord du MCA avec le Sénégal, d’un montant de 270 milliards de FCFA « pour la réhabilitation des réseaux routiers et la construction d’infrastructures hydroagricoles ». Kevin Mllally estime que la relance de l’économie exige « des réformes structurelles profondes à envisager avec la stratégie de réduction de la pauvreté de 2ème généartion. Car, le Sénégal appartient à uun groupe de 15 pays à faible revenus pour lesquelles le FMI dégageait de bonnes perpectives en 2009. Il faut dès lors voir quels sont les facteurs explicatifs déterminants de l’actuelle crise de croissance de l’économie. Le directeur de l’Usaid dégage quelques pistes pour la réflexion qui va se poursuivre, notamment la qualité du cadrage macroéconomique dans la SCA, la contrainte énergie et le dispositif instututionnel pour la mise en place d’un environnement des affaires de classe internaionale (EACI). La Loi d’orientation de la SCA et le décret y relatif ayant été pris seulement en début 2008, M. Mullally s’est félicité de l’accord du gouvernement avec l’Afd « pour diligenter les opérations dans ce domaine ».



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