Diene Farba a AssembleeL’Etat pourrait baisser de 5 % l’impôt sur les revenus des sociétés qui est actuellement à 30 %, a annoncé, hier, le ministre des Investissements et des Partenariats, Diène Farba Sarr.
Interpelé, hier, en marge du Forum des chefs d’entreprises espagnols et Sénégalais, sur certains facteurs qui entravent encore le développement des entreprises au Sénégal, le ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats, Diène Farba Sarr, a fait savoir qu’en ce qui concerne la fiscalité, le gouvernement compte ramener l’impôt sur les revenus des sociétés (Irs) à 25 % en 2015.
Cet impôt se situe actuellement au taux de 30%. « Il faut reconnaître que l’impôt sur les sociétés est très élevé et cela nous a même porté préjudice dans le Doing business », a reconnu M. Sarr.
En effet, les auteurs du rapport Doing business 2014 reprochaient au Sénégal d’avoir augmenté le taux d’imposition du revenu des entreprises. Même si le document reconnaissait que notre pays a facilité le transfert de propriété en réduisant les taxes sur le transfert de propriété et facilité le paiement des taxes et impôts en mettant à disposition en ligne des formulaires d'impôt et en créant le Centre pour les moyennes entreprises. Le Sénégal s’est classé à la 178ème place sur 189 pays couverts par cette étude, alors qu’il était à la 166ème place (sur 185 pays) dans l’édition 2013. « En tant que réformateur, le président est en train de revoir cela mais il faut souligner que nous ne pouvons pas le faire pour le moment à cause des cadrages macroéconomiques qui constituent une contrainte », a-t-il ajouté. « L’Etat a un paquet de mesures incitatives sur le plan fiscal pour booster et utiliser, de façon rationnelle, les investissements au Sénégal », a poursuivi Diène Farba Sarr.
5 Commentaires
Zerohedge
En Mars, 2014 (05:21 AM)Cela dit dit il faut aller plus loin avec la politique fiscale. Il y a certes des avancees (comme la baisse de l'impot sur les salaires) mais cel ne suffit pas. Par exemple je trouve deplorable que le tiers des recettes fiscales proviennent de la douane.Il faut passer a la loupe TVA et faire en sorte qu'elle ne soit pas une obstacle ou qu'elle n'obere la capacite de production des entreprises senegalaises. Mieux il faut faire en sorte que certaines entreprises que evolue dans des secteurs dont nos besoins sont importants puissent disposer et cumuler des credits d'impots.
Kil
En Mars, 2014 (08:59 AM)Baissons ces taux, impôts, taxes, au même niveau que le plus faible tôt de l'umeoa ou cdeao, attirons le max d’investisseurs et en parallèles investissons le peu de ressources qu'on a dans la formation professionnelle, l’énergie et les infrastructures. Bloquons les budgets des autres secteurs (santé, agriculture,etc) on reviendra sur eux dans 10 ans on ne peut pas tout faire en même, il faut une stratégie.
Ngor V
En Mars, 2014 (09:56 AM)Yatta_ngui
En Mars, 2014 (10:37 AM)Les étrangers (français essentiellement) bénéficiant d'exonérations déclarées ou non.
A cette énorme pression fiscale (plus d'autres - TVA etc.), s'ajoute celle, criminelle, des banques (françaises pour la plupart) avec des taux annuels simplement usuraires.
Comment peut-on une seule fois caresser l'espoir d'une croissance de l’entreprise ou d'un développement du pays dans cet environnement "économique" asphyxiant ?
Maïmoune
En Mars, 2014 (10:48 AM)Participer à la Discussion