Le programme des Lampes à basse consommation (LBC) va démarrer dès le mois d’avril prochain par la banlieue dakaroise avec l’installation de 500.000 et 50.000 lampes destinées aux lieux de culte sur tout le territoire national, a annoncé le directeur général de la Société nationale d’électricité.
Cette phase est la première étape pour parachever le programme ‘’3.500.000 Lampes de basse consommation pour le Sénégal’’, qui sera étalé sur deux ans pour un coût de 8 milliards de francs Cfa, a expliqué Seydina Kane lors d’un point de presse tenu vendredi au siège de la société à Dakar.
Le choix de la banlieue pour l’installation des premières lampes préfinancées dans 100.000 ménages à raison de 5 lampes par foyer, est une ‘’option délibérée du gouvernement pour aider les populations de ces zones à bénéficier des économies d’énergie générées par le programme’’, selon toujours le directeur général de la Senelec.
Le remboursement par le client du coût des lampes (1.500 francs l’unité) se fera en 12 bimestres ‘’grâce aux économies réalisées sur les factures qui constituent une alternative fiable à la cherté et aux fluctuations imprévisibles des cours du pétrole’’, a t- il expliqué.
Selon M. Kane, le projet Lbc entre dans le cadre des mesures d’exploitation des niches d’économie d’énergie qui nécessite des changements de comportements et l’utilisation d’équipements à haute efficacité.
Avec une ‘’réduction de 25% de consommation d’électricité des ménages’’, les Lampes à basse consommation restent une ‘’solution efficiente pour l’éclairage’’, a insisté le directeur général de la Senelec.
Le recours à ces lampes se traduira dès le premier bimestre par une baisse visible sur la facture des consommateurs domestiques de la Senelec, selon le nouveau Dg.
Ainsi, sur une facture bimestrielle, le client moyen peut observer une baisse de 3.500 francs Cfa, là où la société enregistre une économie de 100.6GWh sur sa production annuelle, a-t-il ajouté.
Enumérant encore les avantages, il a aussi affirmé que les Lbc, comparées aux lampes incandescentes, consomment 5 fois moins d’énergie, durent jusqu’à 6 fois plus, dégagent moins de chaleur et préservent l’environnement avec moins de gaz carbonique.
Des techniciens de la Senelec se chargeront des opérations de rechange avec la récupération systématique des lampes incandescentes qui seront détruites par la suite, a-t-il indiqué.
Déjà, une enquête-diagnostic sur un échantillon de 1.500 ménages a été confiée à un cabinet pour le recensement des ampoules utilisées dans les ménages (types, puissance, caractéristiques, douille...), mais aussi pour ‘’l’évaluation des connaissances et comportements des ménages en matière d’énergie’’.
Le directeur général s’est aussi engagé à accompagner ce programme d’un ‘’vaste campagne de communication avec l’établissement de nouveaux rapports de proximité et de confiance avec les usagers’’.
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