Les Etats et les populations africaines doivent s’inspirer de l’exemple du Japon dont les parts du marché sénégalais de l’automobile atteignent 40 %. C’est l’avis unanime des invités de l’observatoire de l’entreprise de l’Université Internationale, auscultant les relations entre « le Sénégal et le Japon : quel thème de partenariat ». Restituant une étude portant sur la perception des marques japonaises au Sénégal, les auteurs diront qu’en 2009, 40% des véhicules vendus au Sénégal sont d’origine japonaise. Ce qui représente 6.000 unités. Selon l’étude, les 4x4 et les pick up arrivent en tête des véhicules japonais achetés. 70% des acquéreurs mettent en avant le critère technique et 19% le prix. Selon les clients, les critères sont par ordre d’importance, le prix (24%), la fiabilité (21%), la performance, le confort et le design. En conclusion, les auteurs de l’étude soutiennent qu’au Sénégal, l’automobile n’est plus un luxe mais une nécessité. Pour le secteur de l’électronique, l’étude révèle que les importations japonaises au Sénégal se chiffrent à cinq milliards de Francs Cfa, dont 2 milliards au groupe Ccbm avec deux milliards de Francs Cfa. De grandes entreprises japonaises dans le domaine de l’électronique sont également présentes. A noter que ce pays, archipel de 127 millions d’habitants, qui représente 20% du commerce mondial, est, après la Banque Mondiale et la France, le troisième bailleur de fonds du Sénégal. Le Japon fonde le succès de sa réussite économique sur son style de management entrepreneurial qui met en avant les notions de priorité et de respect, d’efficacité ou management participatif, la confiance et le secret professionnel, la délégation de pouvoir, le sens du coût.
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