L’ambition est d’injecter 120 Mégawatts supplémentaires dans son réseau d’ici les trois prochains mois. Les travaux du forum sur la gestion de l’équilibre entre l’offre et la demande en énergie électrique dans l’espace Omvs pendant la période transitoire 2007 – 2010, l’Omvs ont abouti à des solutions susceptibles de permettre à long terme de combler le déficit en électricité.
Cela participe à la mise en place de mécanismes nécessaires à l’entretien d’une croissance économique forte et durable. Et les Chefs d’État de l’Omvs en avaient fait une ferme recommandation bien prise en compte par le haut-commissariat de l’Omvs. L’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal vient ainsi de boucler la réflexion consacrée à la gestion de l’équilibre entre l’offre et la demande en énergie électrique dans l’espace Omvs pendant la période transitoire 2007 – 2010. Cela était une urgence eu égard aux difficultés que rencontrent les pays membres de l’organisation dans la production en énergie électrique. Les propositions identifiées au terme des trois jours de réflexion visent ainsi à permettre à l’organisation commune de résorber le déficit prévisionnel de production en énergie électrique prévu durant la période 2007 – 2010.L’Omvs ambitionne dans les trois prochains mois de mettre sur le réseau interconnecté 120 Mw d’énergie hydroélectrique. Il a été également retenu la mise en place de centrales thermiques sur barge, d’une éventuelle exploitation des potentialités offertes au niveau du parc de la Sénélec (poursuite de la location de la centrale de Aggreko), ainsi que la réalisation du projet d’interconnexion des réseaux électriques du Mali et de la Côte d’Ivoire qui devrait permettre d’importer 80 Mw dès 2009. Un comité technique chargé de faire des propositions techniques a été mis en place et devrait déposer ses conclusions avant la fin du mois en cours. Il a été fortement recommandé aussi la mise en place d’un mécanisme permettant la prise charge des coûts fixes de location de la barge afin de ramener le coût du Kwh à un niveau soutenable par les sociétés d’électricité et assurer ainsi la viabilité de l’opération. Ainsi qu’un système de comptabilité énergétique permettant d’établir les bilans d’échanges d’énergie entre les nationales d’électricité à travers le réseau interconnecté de l’Omvs.
Pour le haut commissaire de l’Omvs, conformément aux souhaits des Chefs d’État et de gouvernement, sa structure ne ménagera aucun effort pour prendre toutes les dispositions idoines à la mise en œuvre des recommandations. Il n’a pas surtout manque de remercier les bailleurs de fonds pour leur appui constant. M. Mohamed Salem Ould Merzoug ne se fait également aucun quant à la continuité de l’appui de ces institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement. Il s’est dit particulièrement optimiste quant à l’avenir énergétique des pays de l’espace. Parce qu’à son avis, les installations envisagées permettent d’envisagées l’avenir de l’espace avec beaucoup de sérénité.
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