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Economie

OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT : 12 années de croissance soutenue pour le Sénégal

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OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT : 12 années de croissance soutenue pour le Sénégal

L’économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale, François Bourguignon, a, au cours d’une conférence de presse, estimé que les performances du Sénégal dans le domaine de la croissance sont réelles. M. Bourguignon, qui commentait le rapport conjoint de la Banque mondiale et du Fmi sur le suivi mondial des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), a profité de l’occasion pour apprécier les progrès de l’Afrique dans les domaines de l’amélioration de la croissance et la lutte contre la corruption.

Les performances du Sénégal dans le domaine de la croissance sont réelles, a noté hier l’économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale, François Bourguignon, qui s’exprimait au cours d’une visioconférence tenue au siège de cette institution financière mondiale à Dakar. Il a assuré que depuis une douzaine d’années, le Sénégal a connu un taux de croissance très satisfaisant. Ces résultats sont liés, selon lui, aux réformes très importantes entreprises par les autorités sénégalaises. Il a, en outre, estimé que le Sénégal est un pays de longue tradition démocratique en Afrique sans rupture. Mieux, la démocratie, qui est l’une des dimensions de la gouvernance, fonctionne bien dans ce pays.

M. Bourguignon a également déclaré que le Sénégal est l’un des pays où les efforts sont possibles pour atteindre les Omd en 2015. Le rapport de suivi note que la situation concernant la croissance économique est plus positive en Afrique subsaharienne. L’on constate que, dans les pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne, la croissance du Pib par habitant a atteint 3 % pour la deuxième année de suite en 2005. Une telle évolution est le signe d’une nette amélioration par rapport à la croissance de l’ordre de 1,7 % en moyenne enregistrée par la région sur la période 1995-2004. M. Bourguignon a, au cours de cette conférence de presse, passé en revue les progrès réalisés en Afrique sub-saharienne sur la voie des Omd dans les domaines de la lutte contre la corruption et de l’amélioration de la croissance dans la plupart des pays de cette zone.

progrès accomplis

La troisième édition annuelle du rapport de suivi mondial des Omd, dont le titre de cette année est “ Renforcement de la responsabilité partagée : Aide, commerce et gouvernance ”, indique que ces progrès laissent penser que l’effort mené au plan mondial commence à donner des résultats. Comme éléments essentiels à la réalisation de ces objectifs, le rapport cite la croissance économique, l’amélioration de la qualité de l’aide, les réformes commerciales, ainsi que la gouvernance.

La Banque mondiale et le Fmi ont, à travers ce document, fait le constat d’une baisse de la mortalité infantile, d’une hausse des taux de scolarisation et de la réduction de la pauvreté. Cela représente, selon l’économiste en chef de la Banque mondiale, un des signes qu’une meilleure gouvernance, associée à l’accroissement de l’aide et au principe de responsabilité mutuelle commence à produire des résultats dans certaines parties du monde.

Pour l’économiste en chef de la Banque mondiale, le suivi de composantes de gouvernance comme la gestion des finances publiques, les pratiques de passation des marchés ou les organes assurant l’équilibre des pouvoirs nécessitent un investissement supplémentaire. Puisque, ce suivi permet non seulement de contrôler les progrès accomplis au niveau des indicateurs qui entrent en ligne de compte pour la réalisation des Omd ; mais aussi a pour effet de rendre le secteur public plus redevable de son action et d’engendrer un surcroît de la demande pour une bonne gouvernance. Il y a donc, selon le Fmi et la Banque mondiale, la nécessité pour les pays et les organismes, qui viennent en aide aux nations en développement, de concrétiser les engagements pris par eux en 2005 pour accroître les transferts de ressources et consentir des allègements de dette supplémentaires. Ceux-ci portent notamment sur la fourniture d’une aide publique au développement additionnelle qui se chiffre, sur une base annuelle, à 25 milliards de dollars pour l’Afrique d’ici 2010, et à 50 milliards de dollars pour l’ensemble des pays en développement.



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