Les députés du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ne doivent plus être désignés par les parlements nationaux, mais ils doivent être élus pour « une Cedeao beaucoup plus proche du peuple », a déclaré lundi le député sénégalais Mamadou Lamine Diallo.« Nous sommes obligés d’aller vers cette direction avec un parlement de la Cedeao et non désigné par des parlements nationaux », a dit le député, lors d’une rencontre d’échanges tenue le même jour à Dakar, sur les enjeux de la « Cedeao des peuples ».
A l’initiative de l’Ong Oxfam, cette rencontre organisée dans les locaux de l’ambassade des Pays-Bas à Dakar, portait sur le thème : Bonne gouvernance et citoyenneté active en Afrique Ouest : la Cedeao des peuples va-t-elle répondre aux attentes ?
« Cela va donner au parlement de la Cedeao beaucoup plus de pouvoir que de crédibilité pour voter les lois et donner des directives. Il faut faire de la pression sur les chefs d’État pour en arriver à un parlement élu par le peuple », a plaidé le président du mouvement Tekki.
« Pour aller vers la Cedeao des peuples et rompre avec cette Cedeao des États, il faut des partis politiques régionaux, basés sur des doctrines et des idéologies bien précises pour pouvoir aller vers un parlement où les députés seront issus d’élections », a martelé Mamadou Lamine Diallo.
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