Le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Assane Diagne, a présenté aux élus locaux les contours du Projet stratégique de développement urbain du « grand Dakar ». Celui-ci a pour objectif d’améliorer le cadre de vie des populations.
Le ministère de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire et le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (Onu-Habitat) travaillent sur la mise en place du Projet stratégique urbain du « grand Dakar ». Celui-ci doit concerner les grandes villes ou communes comprises entre le cap Manuel et Sébikhotane. Ce projet a pour objectifs d’améliorer le cadre de vie des populations de ces villes ou communes en mettant en place des programmes qui permettraient de réglementer l’occupation de l’espace urbain. Au-delà de la réglementation de l’occupation de l’espace, cette initiative aura un réel impact sur l’amélioration des conditions de vie des habitants de ces localités. « Le Projet stratégique de développement urbain du Grand Dakar va lutter contre les bidonvilles. Il permettra d’améliorer les conditions de vie des populations. Il favorisera la création des conditions pour l’élimination de la pauvreté », soutient le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Assane Diagne.
Les initiateurs attendent aussi de ce projet, la sécurisation de l’occupation foncière et immobilière. « Dakar étouffe. Il nous faut donc organiser l’espace. Nous voulons, à travers ce projet, construire une nouvelle vision de Dakar pour les dix ou vingt années à venir », fait savoir le directeur régional de l’Onu-Habitat, Alioune Badiane. Selon, le directeur, cet ambitieux programme pourrait apporter des solutions aux problèmes de l’assainissement de l’eau et aux bouchons dans certaines artères de Dakar. Les groupes thématiques qui seront mis sur pied vont réfléchir afin de proposer des solutions qui vont améliorer l’environnement à Dakar.
La mise en place de ce projet des villes soutenu par l’Etat ne peut que se faire avec l’implication des populations et des élus locaux. C’est la raison pour laquelle, au cours de cette rencontre, le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire et le directeur de Onu-Habitat ont souligné l’importance de la participation des bénéficiaires du projet. Plusieurs élus locaux ont pris part à cette rencontre.
Prenant la parole, le maire de Sébikhotane a salué l’initiative. Pour ce dernier, le projet les aidera à résoudre les problèmes existant et de prévenir d’éventuelles occupations anarchiques dans sa localité. D’ailleurs, certaines villes sont prêtes à mettre la main à la poche pour la réalisation de ce projet stratégique. La ville de Dakar apportera 50.000 dollars, les villes de Pikine et Rufisque donneront chacune 20.000 dollars. La contribution de Sébikhotane s’élèvera à 5000. Il en est de même pour Diamniadio.
Le gouvernement du Sénégal accorde 70.000 dollars au projet. Cities Alliance et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement donneront respectivement 380.000 et 55.000 dollars. Le projet a aussi reçu le concours de la banque mondiale qui fournira une aide de 40 milliards de francs Cfa.
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