La qualité des bouillons est souvent sujette à discussion. La quantité importante de bouillons relevée lors des séances de destruction de produits impropres à la consommation qu’organise régulièrement le ministère du commerce, en est une illustration. Pour lever toute équivoque, Nestlé Sénégal a profité de la visite du ministre de l’industrie et de l’artisanat du vendredi 3 mars 2006, pour réassurer de la qualité de bouillons qu’elle produit.
Les rumeurs vont bon train sur la qualité des produits bouillons trouvés sur le marché sénégalais. D’aucun disent même que «les bouillons sont souvent à l’origine des maladies cancérigères». Face à cette panoplie d’intérrogations et à l’invasion des bouillons frauduleusement introduits dans le marché, la société Nestlé Sénégal, qui en charge de la production des bouillons de la multinationale Nestlé, rassure les consommateurs sur la qualité de ses produits. Oliver Guignar, directeur d’usine de Nestlé Sénégal, qui affirme étre dans la fabrication depuis 30 ans, affirme que «la qualité est un combat au quotidien pour Nestlé». Selon lui, «Nestlé a le même souci qu’une ménagère qui veut faire de la nourriture pour sa famille». A l’en croire, « la recherche de qualité commence depuis l’achat des matières et notre souci va au delà parce nous avons une responsabilité sociale de millions de personnes ». Olivier Guignar affirme que «chaque jour qui passe, quand on sait qu’il y a de millions de personnes de gens qui mangent nos produits, si je ne fais pas de la qualité, je ne pourrais pas dormir». Pour lui, quand on achète des ingrédiens dans un endroit de bonne qualité, «on a éliminé 99 % des problémes». M. Guignar avance que «les principes de libération des produits Nestlé sont les même sur le marché français, africain ou américain». D’après lui, «les analyses sont les même parce qu’on a pa le droit de libérer un produit s’il n’a pas été fabriqué selon les régles établies».
Les ingrédiens sénégalais ne satisfont pas Nestlé
Concernant l’achat de leurs produits de base, les ressources sénégalaises comme la tomate ne semblent pas entrer dans les chémats de Nestlé. «Actuellement on ne vend pas de produits tomates sur le marché sénégalais mais si on en trouve des ingrédiens qui nous satisfons, on va les acheter». Ce qui est, de l’avis du directeur des usines de Nestlé, «une recherche de longue haleine». Actuellement, malheureusement Nestlé n’achète que le sel au Sénégal mais, ajoute M. Guignar, «la société aimerait développer plus». «Tout ce qu’on peut acheter localement on va le faire», assure t-il.
Le ministre de l’industrie et l’artisanat, Binta Ba Samb dans le cadre de sa visite qu’elle a effectué à l’usine de Nestlé, ce vendredi 3 mars 2006 rappelle que «ce qui fait défaut à nos entreprises c’est la compétitivité». Selon Binta Ba Samb, «une entreprise comme Nestlé Sénégal qui met l’accent sur la qualité et qui fait 7 milliards de F Cfa d’investissement, 39 milliards de F Cfa de valeur ajoutée ne peut être qu’appuyer par le gouvernement du Sénégal». De l’avis du ministre, «cette société a compris que face à la mondialisation, les entreprises doivent se restructurer et se réorganiser».
Dans le cadre des actions sociales qu’elle mène, Nestlé a offert 850 mètres de tuyauts d’un montant de 6 millions de F Cfa et 2 millions de F Cfa en produits alimentaires à certaines communes d’arrondissement environnantes lors des récentes innondations, la société. C’est ainsi que le ministre de l’industrie et de l’artisanat, après avoir attirer les investisseurs, «on a besoin de les concerver donc il faut pas mettre en place des mesures pour protéger l’industrie dans un cadre de conccurence loyale». Sur cela, Mamadou Diabaté, directeur de Nestlé, ajoute que «le respect des normes environnementales est une priorité dans les activités de l’entreprise».
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