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RECHAUFFEMENTS CLIMATIQUES : Les plages sénégalaises menacées de disparition

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RECHAUFFEMENTS CLIMATIQUES : Les plages sénégalaises menacées de disparition

Le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale a célébré hier, le 23 mars, la journée météorologique mondiale. Le thème retenu cette année par le conseil exécutif de l’Organisation météorologique international (OMI), s’intitule : « Météorologie polaire : étude des incidences planétaires ». C’était hier, à la direction de la météorologie nationale, sous la présidence de Monsieur le Ministre du tourisme et des transports aériens. Une occasion saisie par les intervenants pour parler de réelles menaces qui pèsent sur notre pays comme l'érosion et la disparution des plages entre autres.

Selon M. Chérif Diop, Directeur adjoint de la météo : « Cette cérémonie marque les actions à entreprendre actuellement pour faire des observations, mais aussi des recherches pour mieux comprendre le climat polaire. Ce climat détermine tout équilibre du climat mondial. Il est normal donc de se focaliser sur cet aspect. Le réchauffement actuel a des conséquences grave sur les glaciers. Ce qui fait que les glaciers ont tendances à s’effondre. Cela contribue à élever le niveau de la mer qui aura des conséquences sur les côtes, les habitations et les écosystèmes côtiers ».
Au Sénégal, cela pourrait se traduire, selon les spécialistes, par la destruction des habitations dans les agglomérations côtières, l’érosion côtière et la disparition des plages et des infrastructures touristiques balnéaire. Mais la menace pèse également toujours, selon les spécialistes, sur la disponibilité des ressources naturelles par la salinisation des régions côtières, rendant inaptes, à l’agriculture les terres. Cependant, les côtes africaines sont les plus exposées à ce phénomène mondial, à cause de la pauvreté de nos pays. Selon M. Diouf : « Nous n’avons pas les moyens de faire la prévention. Surtout en matière de mobilisation des moyens. Le seul moyen que nous disposons actuellement est la prévention. Donc, il existe bel et bien une menace pour les pays africains ».
À titre d’exemple, on peut citer selon les acteurs, la pointe de sangomar qui s’est rompu du fait des effets de la mer, la disparition de la mangrove, de même que la remontée de la langue salée le long des côtes notamment dans l’estuaire du Saloum et du fleuve Casamance. En ce qui concerne l’équipement dont dispose la météorologie nationale pour la surveillance de l’atmosphère, il note que :« la météorologie gère un centre régional de télécommunication pour la concentration des données à l’échelle nationale, régionale et international, un centre de prévisions de phénomènes météorologiques et un réseau d’observation lui permettant d’assurer un suivi permanent de l’évolution du temps »

Recherche axée sur le changement climatique

Le 23 mars est un événement qui marque l’entrée en vigueur, en 1950, de la convention de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). L’organisme intergouvernemental (OIG), remplaçant ainsi l’Organisation météorologique international (OMI), organisme non gouvernemental. Le thème retenu cette année par le conseil exécutif de l’OMM, pour la célébration, s’intitule : « Météorologie polaire : étude des incidences planétaires ».
L’OMM entend, par ce choix, initier un vaste programme de recherche axé sur le changement climatique en cours. Selon les initiateurs, le thème de cette année a été choisi pour marquer l’importance des actions à entreprendre pour protéger les culottes glaciaires qui sont menacées par le réchauffement climatique de la terre. ». Mais ils estiment toujours que des efforts doivent être mis en œuvre dans ce sens pour que ces phénomènes fassent l’objet, de façon systématique, d’avis et d’alertes pour assurer une bonne sensibilisation auprès de nos populations afin de réduire leur vulnérabilité.
Par ailleurs, les modèles climatiques ont permis aujourd’hui, selon les spécialistes, de mettre en évidence la relation entre le phénomène EL NINO de l’océan pacifique et les cycles de sècheresses en Afrique de l’Ouest. Les projections actuelles laissent présager une légère augmentation de l’ampleur des anomalies durant les prochaines années. Ce qui aura comme conséquence, une fréquence plus accrue des inondations et des sécheresses dans nos régions.



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