-NEW YORK-La présidente de la Banque
centrale américaine (Fed), Janet Yellen, s'est déclarée vendredi "très
inquiète" du creusement constant des inégalités aux Etats-Unis. Elles
atteignent un sommet depuis le début du siècle dernier.
"L'étendue du progrès constant de
l'inégalité aux Etats-Unis m'inquiète beaucoup", a déclaré vendredi la
patronne de la Fed dans un discours prononcé à Boston et consacré précisément
aux inégalités lors d'une conférence économique.
"Je pense qu'il est temps de s'interroger
sur le fait de savoir si cette tendance est compatible avec les valeurs
d'égalité des chances qui sont enracinées dans l'histoire de notre
société", a-t-elle ajouté.
Mme Yellen, qui n'a pas évoqué la politique
monétaire ni les turbulences sur les marchés financiers, a déjà, à plusieurs
reprises depuis sa prise de fonctions en février, mis fortement l'accent sur
les aspects sociaux de la lente reprise économique aux Etats-Unis.
Au sein du Comité de politique monétaire de la
Réserve fédérale, Mme Yellen, 68 ans, est connue comme une "colombe",
décrivant, dans le langage de la Fed, les responsables soucieux d'abord de
lutter contre le chômage plutôt que comme un "faucon", préoccupé en
premier lieu par l'inflation.
"Le creusement des inégalités a recommencé
pendant la reprise économique alors que le marché boursier a rebondi, que la
croissance des salaires (...) a été faible et que la hausse des prix des
maisons n'a pas restauré le patrimoine perdu pour une grande partie des
ménages", a averti vendredi Mme Yellen.
Selon elle, les inégalités des revenus et du
patrimoine aux Etats-Unis ont désormais "quasiment atteint un sommet
depuis un siècle".
-NEW YORK-La bourse newyorkaise a retrouvé le sourire, au dernier
jour d'une semaine très volatile, stimulée par de bonnes nouvelles économiques
aux Etats-Unis et des espoirs de coups de pouce monétaires. Le Dow Jones a
grimpé de 1,63% et le Nasdaq de 0,97%. Selon les
résultats à la clôture, le Dow Jones a décollé de 263,17 points à 16'380,41
points, mettant fin à six séances consécutives de recul, et le Nasdaq, à
dominante technologique, s'est apprécié de 41,05 points à 4258,44 points. L'indice
élargi S&P 500 s'est adjugé 1,29% ou 24,00 points à 1886,76 points.
"Le marché se porte beaucoup mieux
aujourd'hui, (...) et l'on voit que l'aversion au risque commence à perdre du
terrain", a noté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. A l'inverse
de l'activité européenne, qui inquiète, "l'économie américaine affiche des
assises solides", a estimé Jack Ablin, de BMO Private Bank.
Le marché obligataire a reculé, signe d'une
relative désaffection des investisseurs pour cet investissement jugé plus sûr.
Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,199% contre 2,153%
jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,968% contre 2,936% la veille.
-DAKAR-L'activité
économique dans l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a
maintenu sa tendance haussière dans les principaux secteurs durant le mois
d’août 2014, a indiqué vendredi la Banque centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest.
L'institut
d'émission note en effet que comparé à la même période de l'année 2013,
l'indice de la production industrielle a progressé de 7,1%, après 7,7% en
juillet 2014. Quant à l'indice du chiffre d'affaires du commerce de
détail, il a augmenté de 3,9%, en glissement annuel, durant la période sous
revue, après 2,1% enregistré en juillet 2014.
-DAKAR-Les
exportations de biens du Sénégal durant le mois d’août 2014 ont connu une forte
baisse de 39,1 milliards FCFA (environ 78,200 millions de dollars), a indiqué
vendredi la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à
Dakar. Ces exportations de biens sont estimées à 77,4 milliards FCFA contre
116,5 milliards FCFA à la fin du mois de juillet 2014, soit une baisse de 33,5%
(1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar). « Cette situation est attribuable
essentiellement à la diminution de la valeur des exportations de produits
alimentaires (moins 22,7 milliards), notamment halieutiques (moins 22
milliards) et de produits pétroliers (moins 3,1 milliards), atténuée par le
renforcement des exportations d'or brut (plus 3,6 milliards) », explique la
DPEE.
En glissement annuel, les exportations de biens ont affiché une baisse de 21,9%
(moins 21,6 milliards), sous l'effet notamment des exportations de produits
pétroliers (moins 16,1 milliards) et d'acide phosphorique (moins 2,5
milliards).
En revanche, les ventes à l'étranger d'or brut et de produits alimentaires ont
affiché des hausses respectives de 1,2 milliard FCFA et de 0,5 milliard FCFA.
-PARIS-Les marchés financiers
européens sont revenus à la raison vendredi après deux jours de fortes
turbulences. Ils ont terminé la semaine en nette hausse à la faveur notamment
de bons indicateurs américains.
Les places boursières avaient déjà commencé à se
ressaisir jeudi après-midi et l'accalmie s'est confirmée vendredi. Paris a
ainsi clôturé en hausse de 2,92%, tandis que Francfort a terminé sur une hausse
de 3,12%, Londres de 1,85%, Madrid de 2,97% et Milan de 3,42%. La
principale explication au rebond des indices est technique, une forte baisse
étant généralement suivie d'un mouvement de hausse marquée dans les jours qui
suivent.
Mais les places européennes ont aussi profité de
la nette hausse de Wall Street, liée à des statistiques de bonne facture, au
moment où les investisseurs s'interrogent sur la vigueur de la croissance
mondiale. Le moral des ménages américains a notamment progressé en octobre par
rapport à septembre, à la surprise des analystes.
En outre, les Bourses ont été stimulées par des
propos de Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne
(BCE), qui a déclaré depuis Riga que l'institution allait procéder à des
rachats d'ABS "dans les prochains jours". Or, ce programme, qui
devrait fluidifier le marché du crédit, a pour objectif de soutenir une reprise
encore trop poussive dans la zone euro.
-NEW YORK- Les prix du pétrole ont fini en légère hausse vendredi à New York et à
Londres, se stabilisant après de très fortes chutes depuis la mi-juin, dans un
marché rassuré par de bons indicateurs américains et une bonne demande en
essence.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour
livraison en novembre a grignoté 5 cents, à 82,75 dollars, sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour
livraison en décembre, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat
de référence, a fini à 86,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de
Londres, en hausse de 34 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Le marché a souffert de mouvements de ventes
excessifs cette semaine et alors que l'économie américaine a rassuré vendredi,
les prix se stabilisent, a relevé Carl Larry, de Oil, Outlooks and Opinion.
Le moral des ménages a connu une hausse
inattendue en octobre, selon une première estimation publiée par l'Université
du Michigan, et dans l'immobilier, les mises en chantier de logements ont
rebondi comme attendu en septembre.
Plombés par de vives craintes sur la vigueur sur
fond de croissance économique mondiale morose et de l'envolée de la production
pétrolière américaine notamment, les prix ont perdu environ 22% de leur valeur
à New York et 25% à Londres depuis leur pic de la mi-juin.
En plein essor de la production d'hydrocarbures
non-conventionnels (schiste), les États-Unis ont ainsi produit 8,951 millions
de barils par jour (mbj) la semaine dernière, soit un record depuis juin 1985.
Même s'ils ne l'exportent pas, cela déséquilibre le marché mondial en forçant
leurs anciens fournisseurs à trouver d'autres débouchés sur un marché déjà bien
approvisionné.
-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du vendredi 17 octobre 2014 en
baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 265,61
à 261,50 points, soit un repli de 1,55%. L’indice BRVM Composite, pour sa part,
a cédé 1,24% à 247,41 points contre 250,52 précédemment. La valeur des
transactions s’est établie à 468,44 millions de FCFA contre 1,12 milliard de
FCFA le
jeudi
dernier.
Les
capitalisations boursières des marchés - actions et droits - se chiffrent
respectivement à 6 013,27 milliards de FCFA et 3,50 milliards de FCFA. Celle du
marché obligataire s’élève à 1 198,46 milliards de FCFA. Le titre le plus actif
en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 295 062 actions
échangées. Le titre le plus actif en valeur
est SGB CI avec 174,61 millions de FCFA de transactions.
-CHICAGO- Les cours du maïs, du soja et du blé ont accentué leur
rebond cette semaine à Chicago, des précipitations trop importantes dans le
Midwest américain et des conditions trop sèches en Amérique latine retardant
moissons et ensemencement des cultures.
Vendredi, des ventes à l'exportation de produits
agricoles américains jugées encourageantes ont par ailleurs accéléré la hausse
des prix.
Les prix agricoles ont d'une part
"bénéficié de conditions trop humides dans le centre et l'est de la Corn
Belt aux Etats-Unis qui ont encore aggravé les retards des moissons", a
noté Dewey Strickler, de AG Watch Market Advisors.
La
semaine dernière, seulement 24% de la production de maïs avait été récoltée
contre 43% en moyenne à cette époque de l'année et 40% de celle de soja contre
53% en moyenne.
L'offre sur le marché physique s'est en
conséquence contractée, faisant monter les prix à Chicago. Les précipitations
trop importantes ont également soutenu les cours du blé, "ralentissant
l'ensemencement des plants de blé rouge d'hiver, ce qui pourrait se traduire
par un recul des superficies plantées à temps" si les conditions ne
permettent pas "rapidement" de rattraper ce retard, a noté M.
Strickler. En outre, la hausse des prix
de l'oléagineux a été accentuée par des craintes en Amérique du Sud, où
"une météo chaude et sèche dans le nord du Brésil a suscité des
inquiétudes pour la mise en culture du soja", a relevé M. Strickler.
-LONDRES- L'or a bénéficié cette semaine d'une certaine
faiblesse du dollar et d'une montée de l'aversion au risque, tandis que les
métaux platinoïdes ont été affectés par les craintes sur la pérennité de la
reprise économique mondiale.
"Les fondamentaux sont devenus moins
baissiers pour l'or après la récente faiblesse du dollar ainsi que la baisse des
bourses et des taux d'emprunt", a expliqué Ole Hansen, analyste chez Saxo
Bank.
Le dollar a récemment reculé face au yen et à
l'euro après des commentaires de la Réserve fédérale américaine (Fed) laissant
entendre qu'elle pourrait s'abstenir de relever ses taux d'intérêt de façon
anticipée en raison des incertitudes quant à l'économie mondiale. Or un dollar plus faible rend les matières premières
libellées dans la devise américaine moins coûteuses pour les investisseurs
munis d'autres monnaies. De plus, la
panique qui s'est emparée des marchés financiers mercredi et jeudi, en raison
de la dégradation de la conjoncture économique mondiale, a renforcé l'attrait
de l'or en tant que valeur refuge aux yeux des investisseurs.
1 Commentaires
Mop
En Octobre, 2014 (13:19 PM)Participer à la Discussion