Les producteurs agricoles de la région de Diourbel réclament une assistance en vivres de soudure, car la plupart n’arrivent plus à assurer les repas quotidiens.
A Ndiourbel Mboki, la situation alimentaire est trop précaire. Les paysans qui habitent cette localité sont fatigués et se débrouillent comme ils peuvent pour subvenir à leurs besoins alimentaires. Le manque de vivres de soudure pousse ces paysans, à l’image de leurs autres congénères de la région, à brader leur bétail pour assurer un repas par jour. Les greniers à mil sont vides depuis le mois d’avril pour les plus chanceux, là où d’autres ont épuisé leurs réserves au mois de janvier du fait de la mauvaise campagne agricole de l’année dernière. Le meilleur cadeau qu’on peut donc leur offrir est de leur envoyer des vivres de soudure. Les semences d’arachides vendues aux producteurs sont insuffisantes et les 13 000 F Cfa réclamés pour l’achat d’un sac de 50kg d’arachides ne sont pas à la portée de bon nombre de paysans. Ces derniers empruntent souvent de l’argent aux commerçants pour pouvoir acheter ces semences qui seront aussitôt bradées. De même, la paille d’arachide, principal aliment des animaux domestiques dans le monde rural est introuvable. Son prix varie entre 3 500 et 4 000 F Cfa le sac dans le marché. Les paysans de la région de Diourbel appellent le nouveau gouvernement à prendre des mesures hardies pour résoudre les difficultés de survie auxquelles ils sont confrontés.
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