Malgré l'important rôle que joue le secteur en Afrique de l'ouest, la pêche est toujours confrontée à d'énormes maux qui assaillent le secteur. Pour y mettre un terme, il faut une cohérence des politiques de pêche avec les autres politiques sectorielles, notamment de commerce, d'économie et d'environnement. Hier, les acteurs ont jugé nécessaire de mettre en place un comité régional consultatif sur la cohérence des politiques dans le secteur de la pêche. Aux yeux du ministre d'Etat, ministre de l'économie maritime, des transports maritimes, de la pêche et de la pisciculture, ce comité est une priorité pour faire face aux problèmes. Cependant, il dénonce les dissensions entre acteurs.
Pour mettre en place des politiques de pêche qui concilient l'augmentation des revenus, la gestion durable des ressources halieutiques et la sécurité alimentaire en Afrique de l'ouest, il faudrait travailler sur la question de la cohérence sous divers angles, ont lancé hier, au cours d'une importante rencontre les acteurs évoluant dans le secteur de la pêche. Entre autres, ils ont plaidé tous pour une cohérence des politiques de pêche avec les autres politiques sectorielles, la cohérence des politiques locales de pêche avec les politiques et conventions internationales. En cas de dysfonctionnement, les experts suggèrent aux acteurs d'avoir un esprit de dépassement ; et de se concerter. Car, disent-ils, la pêche joue un rôle important dans l'économie d'un pays. Selon eux, les conflits d'intérêts ne riment à rien, il faut avoir des capacités de dépassement, disent-ils. "Il existe souvent un problème d'incompréhension entre les Etats sur certains problèmes", a lancé le ministre d'Etat, ministre de la Pêche, Souleymane Ndéné Ndiaye. Sous ce rapport, il salue la mise en place de ce comité consultatif qui, selon lui, est un instrument très important pour les Etats, car il leur permet de mieux prendre en compte la nécessité de coordination de leurs politiques respectives, tout en veillant à ce qu'elles soient plus participatives, plus cohérentes, dit-il. Pour Souleymane Ndéné Ndiaye, la pêche occupe une place de choix dans les économies respectives ; et de ce point de vue, clame le ministre d’Etat, les activités que mènent les organisations sous régionales, intergouvernementales, depuis plusieurs années, ont contribué au développement de ce secteur. D'après le ministre d'Etat, ce secteur nécessite alors toutes les attentions au niveau national, comme aux niveaux régional et international. "La cohérence des politiques dans le secteur de la pêche en Afrique de l'ouest, constitue un enjeu de taille pour l'ensemble des acteurs qui évoluent dans un secteur important et crucial de l'économie des Etats de l'Afrique de l'ouest", en déduit Souleymane Ndéné Ndiaye. En d'autres termes, il devient de plus en plus urgent de veiller à une utilisation optimale et rationnelle des ressources, pour atteindre les objectifs de développement assignés secteur de la pêche, tel est le cri du cœur lancé par le ministre d'Etat Souleymane Ndéné Ndiaye. Pour le ministre, il faut une bonne coordination, et surtout le dialogue entre les acteurs. Suggérant d'accorder une grande attention à la question des politiques sectorielles.
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