La jeune compagnie aérienne Sénégal Airlines affiche ses ambitions en désignant Abidjan en Côte d’Ivoire comme une plateforme régionale à partir desquelles de nouvelles routes verront le jour.
La compagnie aérienne sénégalaise, qui vole seulement depuis le 1er février de cette année, veut faire de d’Abidjan une plateforme de connexion. Les routes au départ de la capitale économique de la Côte d’Ivoire seront à destination de Bamako au Mali, Cotonou au Bénin, Libreville au Gabon et Douala au Cameroun. Les vols partiront toujours de Dakar mais feront une escale à Abidjan, pour ensuite rejoindre ces différentes villes. Enfin, Sénégal Airlines veut aussi relier deux fois par semaine Dakar à Ouagadougou au Burkina Faso et à Praia au Cap Vert.
Cette annonce intervient alors que la compagnie sénégalaise éprouve des difficultés à se développer depuis un autre pays d’Afrique, la Mauritanie, la ligne Dakar – Nouachkott ayant été interrompue après quatre mois, suite à une interdiction de survol du territoire du pays voisin. Il faut dire que de son côté, le Sénégal a aussi interdit à Mauritanie Airlines (ex-Air Mauritanie) le droit d’entrer dans le ciel sénégalais pour relier Dakar. Il en est d’ailleurs de même pour Asky Airlines, compagnie basée au Togo et qui n’a pour l’instant pas obtenu son droit de survol du territoire sénégalais, malgré les accords de Yamassoukrou en faveur de la libéralisation du ciel africain.
9 Commentaires
Hubhub
En Juillet, 2011 (21:26 PM)Oki
En Juillet, 2011 (21:29 PM)Saer
En Juillet, 2011 (21:29 PM)Collkoch
En Juillet, 2011 (21:50 PM)Depot De Bilan Imminent
En Juillet, 2011 (22:30 PM)Caporal Diedhiou
En Juillet, 2011 (23:29 PM)Repondre | +0 -0 | Permalink Signaler
Chams-eddine Ndiaye
En Juillet, 2011 (10:10 AM)Depuis l'arrêt des opérations de ASI, j'avais déjà conclu à l'impossibilité absolu de développer une compagnie aérienne nationale et préconise d'oublier l'amour nationaliste et de favoriser la régionalisation et le Panafricanisme. Cela, pour des raisons évidentes de recherche d'économie d'échelle et de mutualisation des coûts.
La stratégie aérienne ne se décide pas sur la base d'un pilotage à vue et d'un décision affective mais une réalité de marché qu'il faut savoir analyser.
J'affirme haut et fort que la stratégie mener par Senegal Airlines mène cette compagnie à la faillite et toute tentative de redresse de la politique de déploiement risque d'être encore plus que préjudiciable vu la situation de guerre en dénonçant les accords sur le "Africa Open sky".
Senegal Airlines doit se mettre à l'évidence que le schéma du Projet Sahelian Air est la solution pour mettre en place une véritable compagnie aérienne africaine rentable et viable.
Depuis ma proposition de la reprise, sans licenciement, de ASI, ma présentation de Air Europa et des Airbus pour le pèlerinage 2009 (le prix de 1460 € le billet était ma proposition!), je reste disposé à redresser Senegal Airline et de mettre en place une véritable compagnie aérienne africaine qui aura plusieurs HUB (Dakar, Cotonou et Brazza).
L'ANACS sait de quoi je parle alors oublions la politique et l'orgueil nationaliste pour sauver l'investissement déjà réalisé par les privés sénégalais. Le transport aérien est une industrie qui ne se construit pas sur les bases d'une volonté politique...
Chams-eddine Ndiaye
En Juillet, 2011 (10:12 AM)L'ANACS sait de quoi je parle alors oublions la politique et l'orgueil nationaliste pour sauver l'investissement déjà réalisé par les privés sénégalais. Le transport aérien est une industrie qui ne se construit pas sur les bases d'une volonté politique...
Nitt
En Juillet, 2011 (14:02 PM)Participer à la Discussion