‘'La CSS a beaucoup investi, elle a des volumes d'investissement brut très importants, des investissements nets de plusieurs cinquantaines de milliards avec des fonds propres très solides, quand elle investit, elle investit sur ses propres deniers'', a-t-il souligné, avant d'ajouter : ‘'c'est forcément une entreprise solide''.
Le chiffre d'affaires de la Compagnie sucrière sénégalaise est passée de 41,9 milliards de francs CFA à 44 milliards de francs CFA entre 1998 et 2005, soit une évolution de 3 milliards de francs CFA. En 2002, ce chiffre était de 39,3 milliards de francs CFA.
En 2005, les rendements des capitaux de la société étaient de 12 pour cent, soit un montant de 37 milliards de francs CFA, pour 10 pour cent investis.
En 2001, ces rendements sur les capitaux s'élevaient à 47 pour cent, soit 13 pour cent.
‘'On a un actionnaire qui veut 12 pour cent de rentabilité'', a-t-il indiqué ajoutant que puisque l'entreprise a atteint cet objectif, cela suffit.
D'autant plus que, a-t-il ajouté, en matière d'agro-industrie, ‘'il n'est pas possible d'avoir 18 pour cent de rentabilité'', de tels chiffres étant seulement accessibles dans les télécommunications.
L'entreprise a un investissement net de 50 milliards de CFA et un investissement brut de 135 milliards de francs CFA, a encore noté M. Froissard.
En termes de quantités vendues, la CSS est passée de 105 070 tonnes en 1998 à 97 747 tonnes en 2002, avant d'atteindre 109 311 tonnes de sucre en 2005.
Il s'agit, à la fois, du sucre produit par la compagnie et de celui importé.
Au mois de juillet dernier, cette importation s'élevait à 10 000 tonnes, contre 8000 tonnes en juillet 2005.
Une augmentation que le secrétaire général de la CSS explique par le boycott de l'Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS) sur le sucre de la compagnie.
ADI/SAB
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