Une table ronde des bailleurs de fonds se penche depuis hier, à Dakar sur le financement du projet énergie de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) dont le coût est estimé à 562 milliards de Fcfa.
L’initiative est de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) en quête de financement pour la réalisation de son projet Energie dont le coût est estimé à 562 milliards de Fcfa, le volet environnemental inclus. Et l’objectif est fixé pour 2011 pour la mise en service des différents ouvrages. Aussi, l’organisation sous-régionale regroupant le Sénégal, la Gambie, la Guinée, et la Guinée-Bissau, mise sur l’engagement et l’appui des bailleurs de fonds et des partenaires au développement pour la mise en œuvre de son programme de développement énergétique qui va constituer un des atouts économiques pour les États membres. Une raison bien suffisante pour expliquer la tenue depuis hier de la table ronde avec les partenaires, notamment la Bad, la Bid, l’Afd, la Banque Mondiale, le Ppiaf, la Bei, la Kfw, la Boad, la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao, etc.
Le projet énergie de l’Omvg piloté par le secrétariat exécutif de l’organisation ambitionne de renforcer la coopération et l’intégration régionale, par le biais de l’exploitation et l’utilisation rationnelle des ressources hydro-énergétiques des pays membres. La Bad a déjà marqué son adhésion en finançant les études détaillées de l’avant-projet, comprenant l’aménagement hydroélectrique de Kaléta sur le fleuve Konkouré, l’aménagement hydroélectrique de Sambangalou sur le fleuve Gambie, ainsi que la mise en place de la ligne d’interconnexion des quatre réseaux électriques nationaux.
Développement durable
Ce projet réalisé pourrait fournir une énergie renouvelable et à bon marché à ces pays avec possibilité d’échange avec les autres pays africains dans le cadre du système d’échange d’énergie électrique en Afrique de l’Ouest. À long terme, le projet devrait relancer le développement économique des pays membres en favorisant un marché de l’énergie électrique, l’amélioration du bien-être des populations, et l’intégration sous-régionale. Il permettra ainsi de réduire de manière efficace la facture pétrolière, préserver l’environnement et entraîner une autonomie énergétique.
Le ministre d’État, ministre de l’Équipement, des infrastructures, des transports terrestres intérieurs, Habib Sy a relevé l’opportunité du projet qui renferme aussi un important volet d’aménagement hydro agricole de l’ordre de 65 000 ha pour promouvoir l’agriculture essentiellement dans les deux états (Sénégal et Gambie). Il a manifesté son espoir qu’au sortir de cette réunion il y aura un engagement ferme de tous les partenaires pour boucler le financement et réaliser le projet le plus rapidement possible. Le ministre s’est aussi félicité des résultats auxquels l’Omvg est parvenu ces dernières années et le travail de son secrétaire exécutif, Justino Viera qui a su traduire en actes concrets la vision des différents Chefs d’État et établir de bonnes relations avec les partenaires au développement. “ Notre souhait est que l’omvg suive les pas de l’Omvs qui est une organisation modèle en Afrique et même au-delà dans le monde ”, souhaite M. Sy
Le secrétaire exécutif de l’Omvg tout comme le commissaire de la cedeao chargé des infrastructures se sont tous réjouis de ce projet qui participe à une bonne stratégie de développement durable.
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