Taxis iraniens : les conducteurs militent pour une révision du contrat avec la BRS

Les conducteurs de taxis iraniens, en grève le week-end dernier, sollicitent de la Banque régionale de solidarité (BRS) une révision du contrat les liant à cette institution, aux termes duquel ils sont notamment astreints à un versement mensuel de 264.000F CFA au profit de cet établissement bancaire qui leur avait permis d’acquérir ces voitures.

«Depuis que nous   avons obtenu les voitures, jusqu’à présent, nous ne pouvons pas nous en sortir avec  les contrats qui nous liaient avec la  BRS (Banque régionale de solidarité)», a expliqué, lundi 19 juillet, Mamadou Fall Ndoye, président régional du regroupement des chauffeurs de taxis en question.

«C’est  à cause  de ça qu’on a rassemblé toutes les voitures iraniennes ci au monument à Colobane (place de l’Obélisque) pour qu’on puisse revoir les contrats et qu’on puisse payer les sommes qu’on doit à la banque», a-t-il ajouté sur la Radio future médias (RFM).

Il a rappelé que ces conducteurs de taxis sont obligés de verser «mensuellement» 264.000.FCA à la BRS en vertu des termes du contrat adoptés par les deux parties. « Mensuellement, on doit payer  264.000 FCFA», soit 9 millions 132.000 FCFA  en 3 ans, a souligné Mamadou Fall Ndoye. Mais les conducteurs jugent aujourd’hui cette somme exorbitante et menacent  de rendre à la banque ses voitures si leur requête n`est pas satisfaite.

«Nous sommes tous prêts à remettre  les clés à la banque si elle ne parvient pas à revoir tous  les contrats sans exception. Si elle (la banque) ne fait pas ça, d’ici un an, 6 mois, on ne va pas travailler », a-t-il déclaré, non sans en appeler à l’intervention du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade. « On interpelle le président de la République (puisque) c’est son projet», a-t-il indiqué.

Les taxis iraniens sont remarquables de  par leur couleur jaune unie et leur bon état en apparence. Certains passagers  dakarois jugent cependant leurs tarifs plutôt chers.