La seule alternative pour réduire la faim dans le monde est l’amélioration de la productivité et de la production agricole, selon le représentant résidant de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation (FAO), Dr Amadou Ouattara. Il s’exprimait, ce mardi 17 novembre, à l’occasion du 3eme atelier international sur «L’agriculture, l’alimentation etla biotechnologie », organisé par le Groupe inter-académique pour le développement(GID), en collaboration avec l’académie national de science et de technique du Sénégal (ANSTS).
Selon représentant résident de la FAO, il faut une référence solide à la science et à la technologie pour mettre en place une agriculture durable, moderne, motrice d’une croissance accélérée.
Dr Ouattara a rappelé que «la FAO fait des dons de prés de 200millions de francs CFA, aux pays vulnérables, chaque année afin de les aider à faire face à la crise alimentaire ». Il a également fait part du soutien de la FAO aux petits projets des agriculteurs et des éleveurs
Le président de l’ANSTS, Pr Souleymane Niang, a indiqué que cet atelier, premier du genre en Afrique subsaharienne est un espace scientifique de réflexion sur l’agriculture, la biotechnologie notamment sur leur rôle dans le combat pour la réduction de la faim.
L’ANSTS a révélé qu’en dehors des causes naturelles, les grandes organisations, le secteur privés et les gouvernements des pays du sud ont participé à cette crise, en ayant insuffisamment investi dans l’agriculture, ces deux dernières décennies.
Cet atelier de quatre jours, vise entre autres objectifs, l’amélioration de la production vivrière, des qualités nutritives des ressources agricoles locales.
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