L’ingénieur en génie électrique par ailleurs manager en ressources énergétiques, Mbaye Hadj a publié un ouvrage intitulé « Changement Climatique », paru aux Editions Elma. L’auteur trace la voie que l’Afrique subsaharienne doit emprunter pour amorcer la transition énergétique. Pour Mbaye Hadj, l’Afrique qui n’est pas responsable du réchauffement de la planète ne doit pas tourner la page des énergies fossiles au nom de la sauvegarde de la planète. D’autant plus que l’usage des énergies fossiles ne connaîtra pas une baisse rapide même si la consommation des énergies propres est en hausse. Au passage, il critique l’organisation des COP qui n’apportent rien de concret à l’aggravation de la situation du réchauffement climatique de la planète. Il relève le paradoxe entre les jeunes qui quittent le Sénégal par milliers et au péril de leur vie pour se rendre en Europe alors que le Sénégal va entamer l’exploitation de son pétrole et de son gaz.
Question : Vous êtes l’auteur de l’ouvrage intitulé « Changement Climatique », paru aux Editions ELMA. Vous y avez abordé en grandes lignes la thématique des enjeux du changement climatique dans le monde et particulièrement en Afrique. Qu’est-ce qui vous a poussé à mener cette réflexion ?
Réponse : En tant que spécialiste de l’énergie, le changement climatique est intimement lié à la question énergétique qui est au cœur du développement durable auquel le sous-continent est naïvement embarqué.
J’avais une intime conviction que les Africains (Sub Sahara) ne comprennent pas les véritables enjeux autour de la question du changement climatique et ne réalisent pas la grave menace qui pèse sur le sous-continent déjà vulnérable aux effets du changement climatique.
Cet ouvrage vient à son heure et donne un éclairage aux Africains :
1.Une première partie qui donne, dans un français accessible, une compréhension simple des concepts liés au changement climatique qui est une conséquence du réchauffement climatique avec ses graves et multiformes conséquences. Des concepts, apparemment complexes, tels que « réchauffement climatique » « changement climatique » « pollution » « effet de serre » « COP » etc. sont visités et domestiqués pour les rendre digestes aux non-initiés afin de leur permettre de comprendre les rouages de l’énergie. Par ailleurs les quatre segments de la lourde menace (existentiel, économique, sécuritaire, éthique) qui pèse sur l’Afrique sont évoqués pour plonger le lecteur dans la problématique des écrasantes parts de responsabilité des pays pollueurs dans le dérèglement climatique.
2. Une seconde partie destinée aux décideurs avec un éclairage sur les véritables enjeux de développement de l’Afrique liés à l’énergie et qui se devra de créer son propre agenda de développement pour elle-même et par elle-même au lieu de se mettre en posture de sempiternelle demanderesse « d’aides » encore hypothétiques pour ne pas dire chimériques.
Étant spécialiste en économie d’énergie, en énergie renouvelable et système de management d’énergie, quel regard posez-vous sur la posture de l’Afrique Subsaharienne sur les questions relatives au développement durable ?
L’Afrique contribue pour pas plus de 3% dans le dérèglement climatique essentiellement dû à l’usage du charbon et du gaz pour la production d’électricité et l’usage du pétrole pour les transports (aérien, terrestre et maritime). Si des solutions de réduction d’usage des énergies fossiles doivent être menées, il appartient aux pays pollueurs en premier de baisser leur part d’usage des énergies fossiles.
L’Afrique a un besoin incompressible et urgent de développement en exploitant ses immenses ressources. Elle ne peut être confinée dans le ghetto des énergies propres pour asseoir son plein essor économique pour le bien-être et le confort de ses populations. Au reste, aucun pays industrialisé ne s’est développé jusque-là avec des énergies propres. D’ailleurs, il n’est pas hérétique de dire, de nos jours, que même les grands pollueurs peinent à substituer à l’envie leur part d’énergies fossiles par des énergies propres.
L’Afrique dont la responsabilité est marginale voire quasi inexistante ferait une erreur inexpiable et fatale si elle accepte d’être contrainte à une utilisation exclusive des énergies propres au nom du développement durable.
“Toute la production électrique de l’Afrique subsaharienne réunie (hors Afrique du Sud) ne dépasse pas la production électrique de l’Espagne”
Selon vous ; saisit-elle comme il se doit, la quintessence de cette idéologie « clonée » ?
Pays riches et pays pauvres sont caractérisés par des niveaux de développement que l’on pourrait illustrer par le jour pour les riches et la nuit pour les pauvres.
Une carte mondiale pour mettre en évidence le fossé de développement séparant riches et pauvres : la Carte mondiale en vision nocturne
Question : Vous êtes l’auteur de l’ouvrage intitulé « Changement Climatique », paru aux Editions ELMA. Vous y avez abordé en grandes lignes la thématique des enjeux du changement climatique dans le monde et particulièrement en Afrique. Qu’est-ce qui vous a poussé à mener cette réflexion ?
Réponse : En tant que spécialiste de l’énergie, le changement climatique est intimement lié à la question énergétique qui est au cœur du développement durable auquel le sous-continent est naïvement embarqué.
J’avais une intime conviction que les Africains (Sub Sahara) ne comprennent pas les véritables enjeux autour de la question du changement climatique et ne réalisent pas la grave menace qui pèse sur le sous-continent déjà vulnérable aux effets du changement climatique.
Cet ouvrage vient à son heure et donne un éclairage aux Africains :
1.Une première partie qui donne, dans un français accessible, une compréhension simple des concepts liés au changement climatique qui est une conséquence du réchauffement climatique avec ses graves et multiformes conséquences. Des concepts, apparemment complexes, tels que « réchauffement climatique » « changement climatique » « pollution » « effet de serre » « COP » etc. sont visités et domestiqués pour les rendre digestes aux non-initiés afin de leur permettre de comprendre les rouages de l’énergie. Par ailleurs les quatre segments de la lourde menace (existentiel, économique, sécuritaire, éthique) qui pèse sur l’Afrique sont évoqués pour plonger le lecteur dans la problématique des écrasantes parts de responsabilité des pays pollueurs dans le dérèglement climatique.
2. Une seconde partie destinée aux décideurs avec un éclairage sur les véritables enjeux de développement de l’Afrique liés à l’énergie et qui se devra de créer son propre agenda de développement pour elle-même et par elle-même au lieu de se mettre en posture de sempiternelle demanderesse « d’aides » encore hypothétiques pour ne pas dire chimériques.
Étant spécialiste en économie d’énergie, en énergie renouvelable et système de management d’énergie, quel regard posez-vous sur la posture de l’Afrique Subsaharienne sur les questions relatives au développement durable ?
L’Afrique contribue pour pas plus de 3% dans le dérèglement climatique essentiellement dû à l’usage du charbon et du gaz pour la production d’électricité et l’usage du pétrole pour les transports (aérien, terrestre et maritime). Si des solutions de réduction d’usage des énergies fossiles doivent être menées, il appartient aux pays pollueurs en premier de baisser leur part d’usage des énergies fossiles.
L’Afrique a un besoin incompressible et urgent de développement en exploitant ses immenses ressources. Elle ne peut être confinée dans le ghetto des énergies propres pour asseoir son plein essor économique pour le bien-être et le confort de ses populations. Au reste, aucun pays industrialisé ne s’est développé jusque-là avec des énergies propres. D’ailleurs, il n’est pas hérétique de dire, de nos jours, que même les grands pollueurs peinent à substituer à l’envie leur part d’énergies fossiles par des énergies propres.
L’Afrique dont la responsabilité est marginale voire quasi inexistante ferait une erreur inexpiable et fatale si elle accepte d’être contrainte à une utilisation exclusive des énergies propres au nom du développement durable.
“Toute la production électrique de l’Afrique subsaharienne réunie (hors Afrique du Sud) ne dépasse pas la production électrique de l’Espagne”
Selon vous ; saisit-elle comme il se doit, la quintessence de cette idéologie « clonée » ?
Pays riches et pays pauvres sont caractérisés par des niveaux de développement que l’on pourrait illustrer par le jour pour les riches et la nuit pour les pauvres.
Une carte mondiale pour mettre en évidence le fossé de développement séparant riches et pauvres : la Carte mondiale en vision nocturne
Une autre image qui illustre le décalage entre l’Afrique Subsaharienne et les pays riches est la situation de sa production d’électricité comparée à celle de l’Espagne : toute la production électrique de l’Afrique Subsaharienne réunie (hors Afrique du Sud) ne dépasse pas la production électrique de l’Espagne.
Pensez-vous que l’Afrique doit suivre cette idéologie « clonée » toute faite par les Occidentaux dans les conditions d’un développement inégal : assurément non !!!
Pour une Afrique qui doit coûte que coûte survivre face au péril climatique, comment pourrait-elle fructifier son système énergétique en tenant compte de l’inégalité de développement qu’il y a entre elle et les précurseurs de cette idéologie ?
Pour répondre à cette question, il faudrait avoir une parfaite compréhension des forces, faiblesses, avantages et inconvénients de toutes les formes d’énergie fossiles et renouvelables.
Le tableau ci-après en donne le résumé :
Si toutes les énergies ( fossiles et renouvelables ) sont disponibles en Afrique , pour asseoir son développement en tenant compte de la préservation de l’environnement , l’Afrique devra éviter autant que possible d’exploiter les énergies présentant des émoticônes rouges ( énergies polluantes, faiblesse de production de masse W/m2 , énergies intermittentes ) et favoriser les énergies ( fossiles et renouvelables ) sans étiquettes rouges à savoir : le gaz et le nucléaire ( pour les énergies fossiles ) et l’hydraulique et la géothermie ( pour les énergies renouvelables ).
Il va s’en dire que l’énergie solaire est une énergie idéale pour les populations africaines rurales et éloignées des réseaux électriques interconnectés ( rappelons que plus de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité dont une grande majorité vivent dans le rural ) ; mais aussi l’énergie solaire peut être utilisée dans les résidences urbaines pour faire baisser les factures d’électricité et pourquoi pas réinjecter dans le réseau électrique interconnecté le surplus d’électricité produit par les ménages africains. A titre d’information les ménages sud-Africains produisent plus de 4 000 MW d'électricité à partir du solaire ce qui représente presque 2 à 3 fois la capacité de production électrique totale d’un pays comme le Sénégal. L’Afrique n’a pas besoin qu’on lui donne de leçon à suivre ; il suffit qu’elle comprenne les véritables enjeux et son énorme potentiel et mette en place les conditions et mesures d’incitation pour la vulgarisation de cette forme d’auto production privée à partir du solaire par les ménages africains.
“L’Afrique est embarquée naïvement dans cette idéologie du développement durable”
Parlons à présent du rôle de la COP, une conférence où les participants échangent sur les stratégies de sauver la planète face au dérèglement climatique. Durant la COP 21, 195 pays se sont mis d’accord pour sauver la planète. Le réchauffement climatique devait au moins décroître après cet accord. Seulement, cinq années plus tard, aucun changement n’a été noté. Peut-on alors dire que cette Conférence des Parties n’avait pas sa raison d’être ?
L’Afrique est embarquée naïvement dans cette idéologie du développement durable. Elle a ratifié en 1992 la Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique, l'UNFCCC qui stipule que tous les Etats doivent contribuer à la lutte contre le changement climatique (même s’il y a une différenciation en termes de responsabilité de pollution). Depuis 1995 (bientôt 30 ans !) les COP se tiennent. Celle de Paris a été la plus marquante au cours de laquelle, dans l’euphorie, les Nations Unies ont adopté l’accord de Paris en 2015 (COP 21) pour sauver la planète. La désillusion est totale vu l’évolution de la température de la planète. Loin des 40 % de baisse de l’usage des énergies fossiles, les pollueurs ne réalisent à peine que 2% de réduction.
En fait, les Etats s’accrochent à leurs intérêts économiques au détriment de la protection de l’environnement. En clair, c’est comme si l’urgence climatique attendra encore face aux intérêts exclusivement économiques.
30 ans qu’on organise des COP n’ont pas apporté des solutions à la planète. Les promesses, discours et sourires hypocrites des riches laissent place à la désolation et à l’aggravation de la situation du réchauffement climatique de la planète après chaque COP.
La Conférence des Parties a-t-elle sa raison d’être ? Clairement non si les droits des pays africains à amorcer et pérenniser leur développement économique continuent encore d’être marginalisés , traités avec condescendance au cours de cette Conférence. L’Afrique doit le comprendre.
L’idéologie de la décroissance alimente littéralement les débats intellectuels en Europe. A votre avis, serait-elle bénéfique à l’Afrique ?
La décroissance alimente effectivement certains débats. A mon avis ce débat est un faux débat car les intérêts des Etats seront toujours dominants et imposeront la direction à suivre. Un exemple typique est l’état d’esprit des majors qui font des bénéfices astronomiques : tant qu’il y aura de la demande mondiale en matière d’énergie, ils continueront à développer des projets d’énergies fossiles pour satisfaire la demande. On ne peut être plus clair.
J’ai abordé dans le chapitre 8 : l’Afrique dupée : les énergies fossiles, carburant irremplaçable pour l’économie ou j’explique la place et les tendances d’usage des énergies.
En somme, voilà ce que semblent réellement dire les riches : «?Faites ce que je dis (pour sauver la planète) et non pas ce que j’ai fait (pour me développer)?»)?» … L’Afrique doit-elle les suivre?? Evidemment non.
Au demeurant, la tendance lourde d’usage des énergies est donnée par les projections de consommation mondiale des différentes énergies (source EIA).
Même si la consommation d’énergie à partir des énergies propres va connaître une forte croissance, l’usage des énergies fossiles ne connaîtra pas de répit dans l’avenir dû à la situation de dépendance aux énergies fossiles, preuve que les « riches » ne sont pas prêts de changer leurs habitudes. À l’Afrique de comprendre les véritables enjeux aggravés par la crise russo-ukrainienne.
Vous avez soigneusement élaboré la question des paradigmes de développement dans votre ouvrage. Pouvez-vous nous en faire un bref résumé ?
Préoccupation de développement qualitatif et préoccupation de développement quantitatif : telle est la situation qui pourrait résumer les paradigmes entre pays riches et pays pauvres.
L’Afrique a un besoin criant de satisfaire les besoins basiques que les riches ont déjà assurés : se nourrir correctement, s’éduquer, se former, se soigner, se déplacer facilement. Rien que cela nous montre que les paradigmes de développement ne peuvent être les mêmes entre riches et pauvres.
“Exploiter son gaz et son pétrole avec intelligence peut permettre à des pays comme le Sénégal de se transformer et de se développer économiquement à une seule condition : qu’une grande partie de ces hydrocarbures servent à créer de la richesse avec les énormes potentiels de transformation de nos matières premières”
En guise d’éveil des consciences de cette jeunesse africaine qui s’exile vers ces contrées développées, quel message lancez-vous ?
Voir cette jeunesse africaine qui s’exile vers ces contrées développées pendant que leur pays (comme le Sénégal) s’apprête à exploiter du gaz et du pétrole est simplement surréaliste.
Le message que je lancerais est à l’endroit des gouvernants en charge de trouver des solutions qui suscitent un grand espoir pour leur peuple :
Pétrole et gaz ont transformé des pays du Moyen-Orient (Emirats Arabes Unis, Qatar en particulier).
Exploiter son gaz et son pétrole avec intelligence peut permettre à des pays comme le Sénégal de se transformer et de se développer économiquement à une seule condition : qu’une grande partie de ces hydrocarbures servent à créer de la richesse avec les énormes potentiels de transformation de nos matières premières.
“L’injustice que j’ai vécue est vraiment le côté sombre de notre justice, car incarcérer une personne pendant trente longs mois, et lui délivrer un non-lieu est simplement surréaliste”
Monsieur Hadj, vous avez également été ingénieur à Orange Sonatel dans le domaine de l’énergie. Cette expérience a été fâcheusement interrompue par un séjour carcéral de deux ans et demi. Vous avez été élargi par un non-lieu du juge d’instruction… Comment a été ce parcours?
Je remercie Allah pour cette épreuve. Il est dit dans le Coran S 29 V 2 : « Pensez-vous que Nous N’Allons pas vous éprouver ?»Personnellement, j’assimile ce séjour carcéral à une retraite spirituelle car c’est dans mes moments de solitude que je mettais à profit mon temps pour me consacrer à la lecture à et à l’écriture en dehors de mes moments de dévotion à Allah.
J’ai produit de nombreux manuscrits dont les premiers ouvrages sont sortis en 2023 avec la maison d'éditions Elma et d’autres ouvrages suivront. Je l’espère inchallah. Comme quoi ce séjour carcéral a été extrêmement difficile pour un homme non préparé et pour mes proches, mais cela a été un mal pour un bien et cet ouvrage sur le changement climatique a été traduit en anglais en vue d’une résonance internationale.
L’injustice que j’ai vécue est vraiment le côté sombre de notre justice, car incarcérer une personne pendant trente longs mois, et lui délivrer un non-lieu est simplement surréaliste.
Je ne souhaite à personne l’enfer carcéral, mais sachez que Seule la
Protection Divine et la foi en Dieu peuvent vous aider à vous en sortir.
Cet aspect, je l’ai abordé dans mon autre ouvrage également paru aux Editions Elma : « 320 Réflexions d’un Taulard. ». Al Hamdoulilah.
Vous avez soigneusement élaboré la question des paradigmes de développement dans votre ouvrage. Pouvez-vous nous en faire un bref résumé ?
Préoccupation de développement qualitatif et préoccupation de développement quantitatif : telle est la situation qui pourrait résumer les paradigmes entre pays riches et pays pauvres.
L’Afrique a un besoin criant de satisfaire les besoins basiques que les riches ont déjà assurés : se nourrir correctement, s’éduquer, se former, se soigner, se déplacer facilement. Rien que cela nous montre que les paradigmes de développement ne peuvent être les mêmes entre riches et pauvres.
“Exploiter son gaz et son pétrole avec intelligence peut permettre à des pays comme le Sénégal de se transformer et de se développer économiquement à une seule condition : qu’une grande partie de ces hydrocarbures servent à créer de la richesse avec les énormes potentiels de transformation de nos matières premières”
En guise d’éveil des consciences de cette jeunesse africaine qui s’exile vers ces contrées développées, quel message lancez-vous ?
Voir cette jeunesse africaine qui s’exile vers ces contrées développées pendant que leur pays (comme le Sénégal) s’apprête à exploiter du gaz et du pétrole est simplement surréaliste.
Le message que je lancerais est à l’endroit des gouvernants en charge de trouver des solutions qui suscitent un grand espoir pour leur peuple :
Pétrole et gaz ont transformé des pays du Moyen-Orient (Emirats Arabes Unis, Qatar en particulier).
Exploiter son gaz et son pétrole avec intelligence peut permettre à des pays comme le Sénégal de se transformer et de se développer économiquement à une seule condition : qu’une grande partie de ces hydrocarbures servent à créer de la richesse avec les énormes potentiels de transformation de nos matières premières.
“L’injustice que j’ai vécue est vraiment le côté sombre de notre justice, car incarcérer une personne pendant trente longs mois, et lui délivrer un non-lieu est simplement surréaliste”
Monsieur Hadj, vous avez également été ingénieur à Orange Sonatel dans le domaine de l’énergie. Cette expérience a été fâcheusement interrompue par un séjour carcéral de deux ans et demi. Vous avez été élargi par un non-lieu du juge d’instruction… Comment a été ce parcours?
Je remercie Allah pour cette épreuve. Il est dit dans le Coran S 29 V 2 : « Pensez-vous que Nous N’Allons pas vous éprouver ?»Personnellement, j’assimile ce séjour carcéral à une retraite spirituelle car c’est dans mes moments de solitude que je mettais à profit mon temps pour me consacrer à la lecture à et à l’écriture en dehors de mes moments de dévotion à Allah.
J’ai produit de nombreux manuscrits dont les premiers ouvrages sont sortis en 2023 avec la maison d'éditions Elma et d’autres ouvrages suivront. Je l’espère inchallah. Comme quoi ce séjour carcéral a été extrêmement difficile pour un homme non préparé et pour mes proches, mais cela a été un mal pour un bien et cet ouvrage sur le changement climatique a été traduit en anglais en vue d’une résonance internationale.
L’injustice que j’ai vécue est vraiment le côté sombre de notre justice, car incarcérer une personne pendant trente longs mois, et lui délivrer un non-lieu est simplement surréaliste.
Je ne souhaite à personne l’enfer carcéral, mais sachez que Seule la
Protection Divine et la foi en Dieu peuvent vous aider à vous en sortir.
Cet aspect, je l’ai abordé dans mon autre ouvrage également paru aux Editions Elma : « 320 Réflexions d’un Taulard. ». Al Hamdoulilah.
7 Commentaires
Badji
En Janvier, 2024 (09:46 AM)Reply_author
En Janvier, 2024 (12:58 PM)Reply_author
En Janvier, 2024 (13:13 PM)Si c'est pour extraire et vendre , on parlera de 20 ou 30 ans : une catastrophe
Si c'est pour les transformer en gaz to power ou gaz to industie , on en a pour 150 ou 200 ans sans compter l'usage du pétrole pour les métiers de la pétrochime, le butimage des routes mais surtout faire decoller Air Senegal à l'image des pays pays pétro dollar come Qatar , Emirat Arab ..... qui détiennent les plus grandes compagnies d'aviation au monde.
Reply_author
En Janvier, 2024 (12:59 PM)Bing Boy
En Janvier, 2024 (10:09 AM)Reply_author
En Janvier, 2024 (13:03 PM)Reply_author
En Janvier, 2024 (13:03 PM)Banton
Gf
En Janvier, 2024 (11:04 AM)Goku
En Mars, 2024 (11:10 AM)mais combien ces 2 pays ont ils d'habitants ? Tu as ta réponse.
Reply_author
En Avril, 2024 (17:34 PM)Les citer renvoit simplement à un usage de ses ressources ppour se developper et mettre a l'abri des conséquences des météo extremes telles que les températures insupportables grace à des systèmes de climatisation.
On n'entendra pas parler de chaleur dans ces pays ...... grace aux systemes de climatisation
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