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APRES VINGT TROIS ANS DE VIE COMMUNE : Le couple Diop lave son linge sale devant la barre

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APRES VINGT TROIS ANS DE VIE COMMUNE : Le couple Diop lave son linge sale devant la barre

Dakar Seneweb.com - Pour se séparer de son époux, la femme n’a rien trouvé de mieux que le traîner en justice en l’accusant de coups et blessures volontaires, et menace de mort. C’est cette affaire que le tribunal des flagrants délits a vidée hier. Et Mamadou Diop, le prévenu a été déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés, et condamné à verser 50 mille francs Cfa d’amende. 
 
En Afrique, les histoires de couples se réglaient d’habitude en famille, à l’insu des curieux. Mais aujourd’hui, traîner son conjoint à la barre, est devenu une chose banale. Et hier, c’est le couple Diop, qui après plus de vingt ans de vie commune, ont soldé leur compte au tribunal des flagrants délits de Dakar.
En effet, soutient l’époux, Mamadou Diop, depuis qu’il a épousé Fatou Mbaye, jamais il n’a osé lever la main sur elle. Faux, rétorque cette dernière qui poursuit le papa de ses sept enfants pour coups et blessures volontaires, et menaces de mort.
Les faits remontent au 16 juin dernier. Mamadou Diop, ayant perdu son emploi depuis six mois, laisse sa famille rejoindre la maison de ses beaux-parents aux Parcelles Assainies. Mais auparavant déclare-t-il, à la barre, « nous habitions la Médina, où je m’occupais bien de ma famille.» A l’en croire, si la femme, ainsi que son père adoptif qui a comparu comme témoin à la  barre l’accusent d’avoir levé sa main sur son épouse, c’est parce qu’il ne travaille pas. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que sa femme voulait à tout prix divorcer. «Ce que j’ai refusé, car je ne voulais pas me séparer d’elle au moment où, je n’ai  rien. Ma femme m’accuse à tord», jure-t-il,
Pourtant, Fatou Mbaye soutient mordicus que son mari l’a bien battue, avant de la menacer de mort. Et c’est pour cette raison, qu’elle a préféré porter plainte. Des propos soutenus par le père adoptif de la femme, qui s’est présenté comme témoin des faits.
Pour l’avocat de la partie civile, le mari a bien malmené sa femme, sinon, cette dernière n’a aucun intérêt à le traîner devant la barre. Pire, soutient-elle, «Mamadou Diop se drogue, ne travaille pas, et c’est pourquoi que sa femme est partie de la maison, pour se débrouiller avec ses enfants.» La partie civile ne réclame que la condamnation de Mamadou Diop sans réclamer de dommages et intérêts.
Mais du côté de la défense, on accuse la femme de vouloir simplement rompre d’avec son époux. Alors le meilleur moyen qu’ils ont trouvé, c’est de  concocter un plan, qui est d’accuser son client de coups et blessures volontaires, et menace de mort. Mieux, soutient la défense, le dossier est trop léger  et par conséquent, elle demande la relaxe de son client.
A la fin, Mamadou a été déclaré coupable des faits, et condamné à verser 50 mille francs d’amende.



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