Selon les témoignages recueillis sur place par le coorespondant de la radio privée Walf fm, l’accident est dû à une défaillance technique combinée à l’imprudence du conducteur du "car rapide". Pourtant, juste après le Magal, les forces de sécurité avaient dressé un bilan positif du Magal 2008 qui avait enregistré moins d’accidents mortels que les années précédentes. D’ailleurs, la gendarmerie qui assurait la sécurité sur cet axe a levé son dispositif depuis la fin du Magal. Résultat : les chauffeurs ont repris leurs vieilles habitudes avec des aller-retour multiples entre Touba et les autres grandes villes du pays.
L’accident meurtrier d’hier est intervenu un peu après 16 heures quand un "car rapide" venant de Touba, avec des pélerins à bord, a perdu une de ses roues avant le chauffeur ne perde le contrôle de la voiture. Le véhicule de transport en commun heurte ainsi un camion 35 tonnes, chargé de béton et qui roulait en sens inverse. La tentative du chauffeur du camion pour éviter le "car rapide" a été vaine. Le deux véhicules se heurtent et le "car rapide" se trouve sur l’autre côté de la chaussée. Pis, le camion l’écrase sur un arbre. Et le bilan est très lourd : 12 morts sur le coup et 17 blessés évacués à Touba et à Diourbel.
Selon le capitaine Ousmane Guèye des Sapeurs-pompiers de Touba, c’est l’imprudence du chauffeur du "car rapide" qui est à l’origine de l’accident. Sans compter les défaillances techniques. Pourtant, les services compétents avaient organisé plusieurs campagnes de sensibilisation pour inviter les chauffeurs à la prudence en leur recommandant par exemple d’opérer les vérifications techniques nécessaires avant de s’engager sur la route.
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