PEDOPHILIE AU MARCHÉ DE THIAROYE : Deux garçons violés par un vigile

Marché de Thiaroye hier, jeudi 31 janvier. Il est 10 heures et les lieux, comme toujours, grouillent de monde. Les éléments de la section de recherches de la police de Thiaroye débarquent sur les lieux. Très vite, les regards se braquent sur le vigile du nom de Ngagne. Un vigile qui officie depuis quelques mois dans le chantier du futur centre commercial qui devra prendre le relais du marché de Thiaroye. Le regard hagard, le vigile comprend alors que son manège a été découvert. Aussi il n'oppose aucune résistance lorsque les éléments de la section de recherches de la police de Thiaroye lui signifient qu'il est aux arrêts. Conduit à la police, le vigile est alors immédiatement pris en charge par les enquêteurs. Selon les commerçants qui ont balancé l'information aux limiers, il y a quelques semaines un groupe d'adolescents venus des pays frontaliers du Sénégal avaient envahi le marché. Tous ont été chassés de leurs pays respectifs par la pauvreté chronique qui y sévit. À leur arrivée, le sieur Ngagne - pervers dans l'âme - a très vite jeté son dévolu sur deux d'entre eux qu'il a réussi à placer auprès des restauratrices leur permettant ainsi de trouver un emploi et de se remplir le ventre sans bourse délier. Une âme charitable ? Que non, car Ngagne était motivé par des desseins inavoués. En effet, après avoir permis aux deux garçons de se nourrir et de trouver un emploi, le vigile leur avait également offert le gîte pour les obliger, à la tombée de la nuit, de payer en nature le "service" qu'il leur a rendu en acceptant d'être violé à tour de rôle. Une "obligation" à laquelle les deux garçons se sont acquittés dans la douleur sans piper mot. Il en sera ainsi jusqu'au mercredi dernier lorsque l’un des garçons, fatigué de subir les assauts du fougueux vigile, décida de lui fausser compagnie en passant les nuits sur les étals des marchands de Thiaroye. Interpellé par les commerçants et les restaurateurs, l'adolescent ne se fait pas prier pour lâcher le morceau : « Plus jamais je ne passerai la nuit dans la chambre de Ngagne qui ne cesse de nous violer ». Une révélation qui heurta plus d'un au marché de Thiaroye. Le reste est allé très vite pour les commerçants qui, tout en gardant l'oeil sur le vigile, alertent immédiatement la police de Thiaroye. Épinglé dans la matinée du jeudi, le vigile devra trouver des arguments solides pour se tirer d'affaire. À défaut, c'est un long séjour à Rebeuss qui lui sera offert dans les prochaines heures.