Pour avoir refusé une partie de plaisir à deux Nigérians: Une prostituée agressée puis dépouillée de son argent et de son portable

Le plus vieux métier au monde n'est assurément pas de tout repos dans la capitale orientale. Cela, la dame A.Cissokho, âgée de 33 ans, l'a appris à ses dépens. Prostituée bien connue dans la ville et opérant dans le temple de Bacchus nommé "Saraba" sis au quartier Pont de Tambacounda, elle a été sauvagement tabassée par deux Nigérians ; puis dépouillée de ses 12.500 francs et de son téléphone portable. Elle se trouve présentement internée au Centre hospitalier régional de Tambacounda, pour des soins médicaux intensifs. Le seul tort de cette péripatéticienne a été d'avoir refusé une partie de gymnastique horizontale aux deux étrangers, qui sont activement recherchés.

Les faits ont démarré au "Saraba" sis au quartier Pont de Tambacounda. Un bar où la péripatéticienne a débarqué le mercredi dernier aux environs de 2 heures du matin, en provenance d'une boîte de nuit, à la recherche de clients. Cette belle femme au teint lumineux a allumé la convoitise de tous les clients qui étaient dans le bar, lorsqu'elle s'est entrée. C'est ainsi que les deux Nigérians, qui consommaient tranquillement leur boisson alcoolisée, décident de s’asseoir sur la table de la prostituée. Les discussions démarrent après les salamalecs d'usage, en français. Les commandes se multiplient et l'ambiance est festive sur la table des buveurs. Finalement, un des Nigérians tombe d’accord avec la péripatéticienne pour le prix d'une « passe » à 4000 francs Cfa. Vers 3 heures du matin, Ils décident d’affréter un taxi à 400 francs la course, en direction du domicile de la prostituée qui habite le quartier Plateau. Entre-temps, le client avait fini par se voir avec son ami. C'est à croire qu'un plan a été déjà mûri entre les deux Nigérians. La prostituée et son client s'embarquent dans le taxi pour aller prendre du plaisir. L'autre ami finit, à son tour, par suivre le couple. Arrivé sur les lieux, le couple s'installe dans la chambre de la dame, qui est mal éclairée. Le Nigérian et la péripatéticienne se déshabillent, se caressent ; puis finalement, au moment de passer à l’acte, Le Nigérian qui avait déjà payé la péripatéticienne, se lève pour appeler, sur son portable, son ami. Ce dernier se présente immédiatement, pour taper à la porte de la dame. La porte de la chambre lui est ouverte par la maîtresse des lieux. Aussitôt, le Nigérian s’introduit et s’adresse en anglais à son ami. La femme de nuit, nue comme un ver, s'énerve et demande des explications à son client. Ce dernier s'excuse et demande à la fille une augmentation du prix de la passe pour satisfaire également la libido de son ami. Elle refuse, et renvoie les deux étrangers de sa chambre. Mais, c'était compter sans son client, qui tenait à voir son ami prendre sa part de plaisir. Ils décident de contraindre la prostituée à accepter. Les deux compères sautent sur la dame avant de la tabasser sauvagement, l’empêchant de crier. La dame va passer un sale quart d'heure entre les mains des Nigérians. Ces derniers s'emparent, dans leur course, de la somme de 12.500 francs plus le téléphone portable de la prostituée. Ses cris de douleur vont alerter le voisinage qui accourt vers 4 heures du matin. Dans un piteux état, elle est vite acheminée au Centre hospitalier régional à bord d'une voiture Peugeot du voisinage. Elle est internée par le médecin de garde, avant de suivre des soins, analyses et radiographie. Les Nigérians, qui se sont fondus dans la nature après leur sale besogne, sont activement recherchés par les limiers.