Le tribunal des flagrants délits de Dakar rendra son verdict le 27 août prochain sur cette affaire de viol collectif sur mineure qui s’est passée au mois de juillet à Rufisque. Les prévenus risquent 6 mois de prison ferme.
Les prévenus Saliou Mbaye et El Hadj Ibrahima Mbaye ont comparu hier devant le juge pénal. Ils sont poursuivis pour viol collectif sur une mineure. La victime, M. W, habite le même quartier qu’eux à Rufisque, précisément à « Keury Kao ». Ils seront fixés sur leur sort le 27 août prochain, date du délibéré. Devant la barre, les mis en cause, chacun en ce qui le concerne, ont tenté d’expliquer tant bien que mal de se disculper.
Le représentant du ministère public, dans ses réquisitions, a sollicité une peine de 6 mois ferme contre les prévenus. Toutefois, il a demandé une disqualification des faits de viol en détournement de mineure. Poursuivant son réquisitoire, il a démontré les variations des déclarations de la fille. L’avocat de la défense lui emboîte le pas. Il a affirmé que le dossier médical atteste une perte de l’hymen depuis belle lurette. Ce qui veut dire que les assauts subis n’ont rien à voir avec la perte de sa virginité.
Les faits ont eu lieu le 25 juillet dernier à Rufisque. Le lendemain, tôt le matin, une arrivée fracassante de M. W, en compagnie de sa tante, plonge la famille Wade dans la stupeur. La tante était venue pour annoncer le viol collectif qu’aurait subi M. W. la veille. Partie pour une commission que lui avait confiée sa maman, M. W. choisit d’abord de faire un crochet dans l’atelier de coiffure de Saliou Mbaye. Il est 21 heures. Ce dernier s’apprête à plier bagages pour rentrer chez lui. C’est le moment propice pour le coiffeur de mettre en œuvre son plan. Sachant qu’il est marié, il se rend chez son ami pour commettre son forfait. Sa libido satisfaite, il laisse la fille sur les lieux. L’ami qui a observé la scène depuis le début n’en peut plus. Alors, il propose à M. W. des rapports sexuels. Ce que la fille refuse. Il se jette sur elle et la force à coucher avec lui. Elle quitte la chambre aux environs de 23 heures, mais la peur de raconter sa mésaventure à ses parents l’oblige à passer la nuit dehors. Tôt le matin, elle se confie à sa tante qui l’accompagne chez elle.
Les prévenus risquent une peine de 6 mois ferme et 200 000 Fcfa à verser à la partie civile à titre de dommages et intérêts. Le délibéré est prévu le 27 août prochain
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