En France, Claude Guéant relance la polémique sur les signes religieux

Après avoir provoqué une levée de boucliers dans la classe politique en parlant de « croisade » occidentale en Libye, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a estimé ce jeudi 24 mars 2011 que les « usagers de certains service publics ne devait pas porter de signes religieux ».

Claude Guéant persiste et signe pas un jour sans une déclaration en forme de clins d'oeil appuyés aux électeurs tentés par le Front national. Ce jeudi 24 mars 2011 le ministre de l'Intérieur a ainsi estimé que les usagers de certains services publics ne devaient pas « porter de signes religieux » ni « manifester une quelconque préférence religieuse en particulier à l'hôpital ou à l'école ce n'est pas admissible » a-t-il martelé qu'un « certain nombre de personnes refusent -pour des femmes- des soins prodigués par des hommes ».

Des propos certes loin d'être véritablement polémiques mais qui viennent s'ajouter à des déclarations plus contestées sur « l'immigration incontrôlée » et ces Français qui ont parfois le sentiment « de ne plus être chez eux » qui veulent que « la France reste la France » insistait Claude Guéant avant le premier tour des cantonales. Depuis, le ministre de l'Intérieur et des cultes s'est attiré un volée de bois vert après avoir qualifié de « croisade » les efforts diplomatiques de Nicolas Sarkozy en faveur d'une intervention en Libye.

« Une manipulation pure et simple » de mes propos s'est à nouveau défendu ce matin Claude Guéant qui, tout en préparant activement le débat sur la laïcité et l'islam qui se tiendra le 5 avril à l'UMP, reste également visiblement très mobilisé sur le second tour des cantonales dimanche prochain.