Les droits de douane imposés samedi par Donald Trump sur l'ensemble des produits provenant des trois premiers partenaires commerciaux des Etats-Unis représentent une escalade sans précédent récent pour le commerce international, avec des répercussions majeures pour les quatre pays concernés.
Que représentent les échanges entre les quatre pays?
Pour le Canada, le Mexique et la Chine, les Etats-Unis sont un partenaire commercial essentiel, encore plus pour ses voisins du nord et du sud que pour la deuxième puissance économique mondiale.
Au total, les importations provenant des trois pays représentaient, sur les onze premiers mois de l'année 2024, un peu plus de 1.200 milliards de dollars de produits, soit plus de 40% des importations aux Etats-Unis, selon les données du département américain du Commerce.
Pour le Mexique et le Canada, les Etats-Unis sont, de très loin, le premier acheteur. Leurs produits envoyés vers leurs grands voisins représentent respectivement 77% et 84% du total de leurs exportations de biens, selon leurs institutions de la statistique.
La Chine est moins dépendante, même si les Etats-Unis sont également de loin leur premier partenaire commercial, représentant près de 15% de leurs exportations en 2024, selon les données issues des douanes chinoises.
Les Etats-Unis ont un déficit commercial important avec ces trois pays: plus de 270 milliards de dollars avec la Chine, 157 milliards avec le Mexique et 55 milliards avec le Canada, sur les onze premiers mois de 2024.
Quel peut être l'effet sur leurs économies respectives?
Du fait de son exposition aux Etats-Unis, le Mexique devrait être le plus touché. Selon Oxford Economics, les droits de douane imposés samedi pourraient entraîner une hausse de l'inflation à 6% en rythme annuel, contre 4,2% en décembre, et un recul de 7% de la monnaie nationale, le peso. Avec un risque de récession à la clé.
Pour le Canada, avant même l'effet possible des représailles, l'impact devrait représenter une perte de PIB de 2,7% en 2025 et 4,3% en 2026, comparé au niveau qui aurait été atteint sans droits de douane, avec une inflation en hausse, estimait le chef économiste d'EY Gregory Daco.
Pour l'économie américaine, l'impact le plus évident devrait concerner les prix. Car l'amplitude des produits concernés est gigantesque, allant des automobiles ou des avocats du Mexique au pétrole ou à la volaille du Canada, en passant par les batteries automobiles ou les iPhones provenant de Chine.
Avec 10 à 25% de taxes supplémentaires sur ces produits, nul doute que les entreprises en répercuteront au moins une partie sur les consommateurs américains.
La Tax Foundation avait estimé vendredi que des droits de douane de cette amplitude pourraient entraîner une perte de 0,4% de PIB sur le long terme pour les Etats-Unis et un coût supplémentaire de 830 dollars par foyer pour cette année. EY anticipe de son côté une hausse de 0,7 point de pourcentage de l'inflation sur le premier trimestre, avant de voir les effets s'atténuer.
Quelles mesures de rétorsion ont été prises?
Aussitôt les droits de douane sur leurs produits actés, les trois pays ont annoncé qu'ils comptaient réagir.
Le Canada est allé le plus vite, annonçant imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens (102 milliards d'euros), avec une mise en place progressive dès mardi.
Certaines provinces canadiennes envisagent des mesures supplémentaires. Les Premier ministres de l'Ontario et de la Colombie britannique ont ainsi demandé aux organismes publics en charge de l'importation d'alcool pour l'ensemble de la province de cesser de se fournir dans les Etats dirigés par des républicains, ou même aux Etats-Unis dans leur ensemble, dans le cas de l'Ontario.
La Chine prendra elle des mesures "correspondantes pour protéger résolument" les "droits et intérêts" chinois, a réagi le ministère chinois du Commerce dans un communiqué. "Les guerres commerciales n'ont pas de vainqueur", a ajouté le ministère chinois des Affaires étrangères.
Pékin et Ottawa ont annoncé vouloir déposer un recours contre Washington auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Quant au Mexique, sa présidente Claudia Sheinbaum a annoncé que des droits de douane seraient imposés en représailles sur les produits américains, et pourrait détailler lundi ses mesures.
Que représentent les échanges entre les quatre pays?
Pour le Canada, le Mexique et la Chine, les Etats-Unis sont un partenaire commercial essentiel, encore plus pour ses voisins du nord et du sud que pour la deuxième puissance économique mondiale.
Au total, les importations provenant des trois pays représentaient, sur les onze premiers mois de l'année 2024, un peu plus de 1.200 milliards de dollars de produits, soit plus de 40% des importations aux Etats-Unis, selon les données du département américain du Commerce.
Pour le Mexique et le Canada, les Etats-Unis sont, de très loin, le premier acheteur. Leurs produits envoyés vers leurs grands voisins représentent respectivement 77% et 84% du total de leurs exportations de biens, selon leurs institutions de la statistique.
La Chine est moins dépendante, même si les Etats-Unis sont également de loin leur premier partenaire commercial, représentant près de 15% de leurs exportations en 2024, selon les données issues des douanes chinoises.
Les Etats-Unis ont un déficit commercial important avec ces trois pays: plus de 270 milliards de dollars avec la Chine, 157 milliards avec le Mexique et 55 milliards avec le Canada, sur les onze premiers mois de 2024.
Quel peut être l'effet sur leurs économies respectives?
Du fait de son exposition aux Etats-Unis, le Mexique devrait être le plus touché. Selon Oxford Economics, les droits de douane imposés samedi pourraient entraîner une hausse de l'inflation à 6% en rythme annuel, contre 4,2% en décembre, et un recul de 7% de la monnaie nationale, le peso. Avec un risque de récession à la clé.
Pour le Canada, avant même l'effet possible des représailles, l'impact devrait représenter une perte de PIB de 2,7% en 2025 et 4,3% en 2026, comparé au niveau qui aurait été atteint sans droits de douane, avec une inflation en hausse, estimait le chef économiste d'EY Gregory Daco.
Pour l'économie américaine, l'impact le plus évident devrait concerner les prix. Car l'amplitude des produits concernés est gigantesque, allant des automobiles ou des avocats du Mexique au pétrole ou à la volaille du Canada, en passant par les batteries automobiles ou les iPhones provenant de Chine.
Avec 10 à 25% de taxes supplémentaires sur ces produits, nul doute que les entreprises en répercuteront au moins une partie sur les consommateurs américains.
La Tax Foundation avait estimé vendredi que des droits de douane de cette amplitude pourraient entraîner une perte de 0,4% de PIB sur le long terme pour les Etats-Unis et un coût supplémentaire de 830 dollars par foyer pour cette année. EY anticipe de son côté une hausse de 0,7 point de pourcentage de l'inflation sur le premier trimestre, avant de voir les effets s'atténuer.
Quelles mesures de rétorsion ont été prises?
Aussitôt les droits de douane sur leurs produits actés, les trois pays ont annoncé qu'ils comptaient réagir.
Le Canada est allé le plus vite, annonçant imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens (102 milliards d'euros), avec une mise en place progressive dès mardi.
Certaines provinces canadiennes envisagent des mesures supplémentaires. Les Premier ministres de l'Ontario et de la Colombie britannique ont ainsi demandé aux organismes publics en charge de l'importation d'alcool pour l'ensemble de la province de cesser de se fournir dans les Etats dirigés par des républicains, ou même aux Etats-Unis dans leur ensemble, dans le cas de l'Ontario.
La Chine prendra elle des mesures "correspondantes pour protéger résolument" les "droits et intérêts" chinois, a réagi le ministère chinois du Commerce dans un communiqué. "Les guerres commerciales n'ont pas de vainqueur", a ajouté le ministère chinois des Affaires étrangères.
Pékin et Ottawa ont annoncé vouloir déposer un recours contre Washington auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Quant au Mexique, sa présidente Claudia Sheinbaum a annoncé que des droits de douane seraient imposés en représailles sur les produits américains, et pourrait détailler lundi ses mesures.
2 Commentaires
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il y a 1 jour (09:16 AM)Xeme
il y a 1 jour (08:50 AM)- Zelensky, dans une interview qui va faire du bruit, s'est comporté comme s'il s'était dit que les carottes étant cuites, il vaut mieux mettre toutes les cartes sur table. Il révèle que sur les 177 milliards $ décaissés par les pays occidentaux pour les soutenir dans la guerre contre la Russie, seuls 75 milliards $ sont arrivés en Ukraine. 102 milliards $ sont restés en route. Zelensky dit ne pas savoir où se trouve tout cet argent. Et cette vérité, jusque là cachée (surtout par des médias qui détournent sur autre chose), ouvre grande la porte de la compréhension. Le soutien financier jusque là trouvé absolument nécessaire n'était qu'une duperie, un cache nez des satanistes pour s'auto financer avec l'argent du contribuable occidental. De quoi savoir faire désormais la différence entre la destination de fonds annoncée dans les médias et celle réelle. Voilà qui rendra moins insultants les fanatisés de la secte APR quand on leur dit qu'avec l'argent des sénégalais Firaouna Sall a financé la guerre d'Israël. Comment ? Marchés de milliards à israéliens qui encaissent, sous traitent à des sénégalais, empochent le reste et rentrent en Israël. Si ce sont des sénégalais qui font le travail, pourquoi l'argent doit transiter par un israélien qui en garde une partie ?
- Avec les décisions de Trump, l'USAID descend dans le gouffre. Aujourd'hui deux vérités apparaissent sur les agissements de ce cache nez américain, masque de la CIA. L'USAID a fait partie des organisations qui ont financé les travaux de laboratoires sur les gains de fonction des virus, dont celui du covid19. Et "gain de fonction " c'est pour enjoliver le travail pour rendre un virus plus mortel, plus contagieux. Le virus du covid19 ést une arme biologique, comme son vaccin. Parce que c'est un virus naturel travaillé pour devenir plus contagieux et plus mortel, pour ensuite être relâché parmi les humains. C'est donc un travail sur plusieurs années, et l'information était maintenue secrète entre initiés, entre frères satanistes. Ils étaient seuls à savoir quand est-ce qu'ils vont lancer leur "pandémie ". Le temps d'organiser les médias sur ce qu'il faut répéter et comment contrer ceux qui auront compris et qui tenteraient de réveiller les humains.
Avec les révélations de Trump, officiellement les USA viennent de dire qu'ils ont fait çà, avec l'USAID sous Biden, Harris, Obama, Clinton.
Et dès qu'un décret de Trump a coupé l'aide internationale, ce sont des médias d'Ukraine qui se sont retrouvés à sec. Des groupes de presse d'Ukraine ont déclaré faillite, ne pouvant plus imprimer quoi que ce soit. L'USAID finançait donc des médias d'Ukraine. Et même médias de d'autres pays du monde. Donc l'USAID finançait pour rendre des virus mortels, et finançait pour que des médias vous disent que ce sont des mutations naturelles et que les virus sont passés par des pangolins, par exemple.
Et maintenant que vont dire les médias perroquets ? Les fanatisés, les idiots utiles qui ont, peut-être, tué ou blessé leur frère, sœur, mère, en les poussant sur le vaccin ? Les USA ont dit: "Nous l'avons fait ". Ils ne vont quand même pas nous chanter du "Ils sont trop gentils pour pouvoir faire ça, ce sont des folies de Trump, qui est drogué par Poutine ".
- Et dans le feu de ces révélations, le sauve - qui - peut dans le monde commence. Imaginez. Le directeur général de l'OMS, Ghebreyesus, vient de déclarer que l'OMS n'a jamais conseillé à qui que ce soit de porter le masque, de confiner, de distancier ou de se vacciner. Et pourtant tout ce qu'on vous a fait subir, au Sénégal par exemple, a été justifié comme étant recommandé par l'OMS. L'OMS décline la responsabilité. Ce sont les dirigeants des pays qui sont seuls responsables. Au Sénégal, c'est Firaouna Sal. selon l'OMS.
Et il y a encore des gens qui pensent qu'avec le silence on fera oublier ce génocide.
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