POUR AVOIR UN PERMIS DE SEJOUR COMME MINEURE : Une émigrée sénégalaise accuse son amant de viol et l’envoie en prison

L’émigrée sénégalaise C.T a obtenu son permis de séjour comme mineure tout en envoyant en prison son amant Iso qui la soutenait depuis qu’elle est arrivée en Italie.   

Décidément, tous les moyens sont bons pour avoir le permis de séjour italien. Parmi les motifs les plus sollicités ces dernières années pour être en règle, il y a le «regroupement familial», la «raison humanitaire», le «travail», le statut de «mineur». Une mineure sénégalaise du nom de C.T, bien renseignée auprès des avocats et autres, en a profité pour s’en sortir. Et comment ? C’est la question que se posent certains dans la ville de Bologne où elle réside.

Selon un des témoins des faits, résidant dans la maison où l’affaire a eu lieu, la fille a piégé son copain Iso en l’accusant de viol. Elle est munie d’un extrait de naissance justifiant qu’elle est mineure. A la suite d’une dispute, la mineure a appelé les carabiniers pour dénoncer son copain en l’accusant de viol. Alors que son mec croyait à des blagues, deux Carabiniers a fait une descente dans l’appartement. Des contrôles de documents (permis de séjour) s’en sont suivis. Heureusement, deux immigrés nouvellement installés là, et n’ont encore en règle, étaient partis dans le Sud pour y gagner leur vie dans le commerce ambulant.

«Elle était toujours chez nous. On la soutenait et la considérait comme une petite sœur», a laissé entendre un ami du mis en cause. «La fille passait des semaines avec son copain dans notre appartement. Et le courant passait bien. On avait même conseillé à notre ami de la marier rien que pour la soutenir, car elle était vraiment gentille avec nous. Elle faisait tous les travaux domestiques (cuisine, linge…) pour nous», ajoute-t-il. Mais lorsque nous avons demandé sa main à ses parents, ils ont refusé, arguant que leur fille est une «ballameissa» (une castée).

Les amis du pauvre immigré sénégalais en prison sont très remontés contre les parents de la mineure. «Ils n’ont qu’à prendre leur responsabilité, puisque l’avenir de mon frère est en jeu. D’autant plus que c’est lui qui gérait les dépenses quotidiennes. Moi, je viens d’arriver et je ne suis pas en règle. Je n’ai aucun travail fixe», tonne le jeune frère du mis en cause. Ce dernier, marié et père de deux enfants, est entre les mains de la police au moment où sa maîtresse circule librement avec son permis de séjour.