L’Afp pense que l’Etat doit revoir sa politique éducative et cesser de dire que 40% du budget est consacré à l’éducation. L’Etat doit plutôt chercher les voies et moyens pour inciter les étudiants à embrasser les séries scientifiques, pense l’Afp qui annonce que 60.000 étudiants font les séries littéraires au Sénégal.
Selon l’Afp, la pertinence des chiffres ne saurait être appréciée en dehors d’un certain nombre de paramètres liés notamment aux sommes investies et aux résultats obtenus. Par exemple, au-delà du nombre de bacheliers, il convient de se pencher sur leur répartition entre les filières dites scientifiques et les filières littéraires.
« Il est inconcevable que sur les 60.000 étudiants qui fréquentent l’Université Cheikh Anta Diop, environ la moitié est inscrite à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. La correction de cette distorsion passe par des mesures d’incitation qui privilégient les séries scientifiques, notamment l’octroi de bourses incitatrices dès le début du second cycle de l’enseignement secondaire, voire dès le premier cycle », déclare l’Afp à l’issue de leur réunion du Bureau politique de ce lundi.
A cet égard, pense l’Afp, une mesure de valorisation de la bourse allouée aux étudiants sénégalais à l’étranger doit être prise sans délai. « Comment une bourse de Trois Cent Soixante Dix Euros peut-elle couvrir les frais mensuels d’un étudiant en France ? », se demande l’Afp.
L’Afp relève pour le déplorer qu’en annonçant souvent que 40 % du budget national sont consacrés à l’éducation et à la formation, pour les résultats que l’on sait, caractérisé par de nombreux dysfonctionnements au sein et entre les différends ordres d’enseignements, les tenants du pouvoir reconnaissent, présentement, le grand fossé creusé en la matière au détriment du pays.
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