Abdoulaye Diouf Sarr a été démis de ses fonctions de ministre de la Santé à la suite de l’incendie de l’hôpital de Tivaouane qui avait causé la mort de onze bébés. L’ancien maire de Yoff considère que son limogeage est injuste. Même s’il a accepté la sentence présidentielle sans moufter.
«Quand j’ai été injustement débarqué de mon poste de ministre, je n’ai rien dit, confie Abdoulaye Diouf Sarr dans des propos repris par Source A et tenus samedi dernier à l’installation d’un mouvement de soutien acquis à sa cause. Je l’ai vécu sereinement en me disant que je ne suis pas né ministre. J’ai considéré que je devais poursuivre le travail parce que je ne m’étais pas engagé en politique pour être ministre.»
L’ancien ministre de la Santé suggère que si le Président Macky Sall l’a renvoyé, c’est parce qu’il a été influencé. «Une ambiance globale suffit pour motiver une décision. On peut mettre le décideur dans un écosystème qui conditionne sa compréhension des choses», conjecture celui qui est devenu vice-président à l’Assemblée nationale.
«Quand j’ai été injustement débarqué de mon poste de ministre, je n’ai rien dit, confie Abdoulaye Diouf Sarr dans des propos repris par Source A et tenus samedi dernier à l’installation d’un mouvement de soutien acquis à sa cause. Je l’ai vécu sereinement en me disant que je ne suis pas né ministre. J’ai considéré que je devais poursuivre le travail parce que je ne m’étais pas engagé en politique pour être ministre.»
L’ancien ministre de la Santé suggère que si le Président Macky Sall l’a renvoyé, c’est parce qu’il a été influencé. «Une ambiance globale suffit pour motiver une décision. On peut mettre le décideur dans un écosystème qui conditionne sa compréhension des choses», conjecture celui qui est devenu vice-président à l’Assemblée nationale.
13 Commentaires
Mandimory
En Octobre, 2022 (11:53 AM)C'est pourquoi, il faut être rigoureux lorsqu'on porte la charge de secteurs aussi stratégiques qu'un Ministère aussi technique.
Je n’en connais pas beaucoup des politiciens qui vous dirons qu’ils ont été remerciés parce qu’ils ont été mauvais. Ce que dit monsieur traduit un auto-satisfecit. On ne peut dire qu’il ait été un sphynx de ministre, pour rester dans le politiquement correct. Avec l’accumulation des scandales dans le ministère qu’il dirigeait, il était normal qu’il parte. Quand on est responsable d’une institution qui dysfonctionne, on doit rendre compte et si le compte n’y est pas on doit rendre le tablier. Si monsieur veut retrouver un autre strapontin, qu’il use d’une autre stratégie car celle qu’il nous vend n’est pas bonne. S’il nous dit qu’il n’est pas le pire des ministres, je veux bien le croire. Mais alors qu’il attende qu’un autre se vautre pour espérer le remplacer. Jusqu’ici, il avait quand même une qualité : il a toujours été loyal envers son boss et ça c’est bien une valeur, que l’on soit fan ou pas dudit boss.
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