Arrivé au pouvoir en mars 2000, à l’issue d’un scrutin dont l’exemplarité a été saluée par la communauté internationale, le président Abdoulaye Wade se représente pour un second mandat, le 25 février 2007, avec l’objectif d’achever les chantiers qu’il a entamés pour rendre la circulation à Dakar plus fluide.
Son accession à la présidence de la République du Sénégal après 26 ans passés dans l’opposition, est une consécration pour cet homme né le 29 mai 1926 à Kébémer (nord du Sénégal) et dont une bonne partie de la politique est axée sur la diminution du fossé de tous ordres entre l’Afrique et les pays développés.
Panafricaniste bien avant d’être chef de l’Etat du Sénégal, il fait de la réalisation de l’Union africaine un sacerdoce. Cette volonté de voir le continent s’unir amène souvent le président Wade à prendre des initiatives pour éteindre les foyers de tension en Afrique. C’est ainsi qu’il est intervenu dans la crise ivoirienne, en Guinée, le conflit Tchad-Soudan, le Darfour et pour apaiser les lendemains électoraux troubles à Madagascar.
A travers sa dernière initiative économique dénommée « Wade Formula », il invite les compagnies pétrolières, ainsi que les Etats africains producteurs de pétrole, à participer au financement de la lutte contre la pauvreté et au développement du continent par la création d’un Fonds financé par le surprofit tiré du pétrole.
C’est pour donner corps à ce panafricanisme qu’il est membre, aux côté d’Abdelaziz Bouteflika, Thabo Mbeki et Olusegun Obasanjo, du cercle fermé des initiateurs du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) qui propose, au niveau continental, une stratégie de développement des infrastructures, de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, etc.
Candidat aux présidentielles de 1978, 1983, 1988 et 1993, avant son succès en 2000, Abdoulaye Wade a fait du « Sopi » (changement » en wolof, la langue principale parlée au Sénégal) son cri de ralliement.
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