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Politique

AMATH DANSOKHO DU PIT : " Si Doudou Wade et Cie avaient les moyens, ils auraient exécuté Macky "

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AMATH DANSOKHO DU PIT : " Si Doudou Wade et Cie avaient les moyens, ils auraient exécuté Macky "

Amath Dansokho, secrétaire général du Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT) et ex-maire de la ville de Kédougou fait partie de ces hommes politiques qui ne mettent pas de gants pour affirmer avec force ses convictions. Il revient avec nous sur les vives tensions qui existent entre la presse et le pouvoir, la Goana. Il a aussi évoqué dans cet entretien qu'il nous a accordé à son domicile sur les "différents tripatouillages" de la constitution, l'assassinat de Me Babacar Sèye. Il a en outre confirmé les menaces dont sont victimes les membres du FSS et laisse transparaître le désir de certains libéraux de vouloir liquider Macky Sall, Président de l'Assemblée nationale. 
 
Matin : Quelle analyse faites-vous actuellement sur les tensions qui existent entre la presse et le pouvoir ?

Amath Dansokho : Je déplore cette situation et je condamne les pressions, les persécutions constantes, les harcèlements inqualifiables. D'ailleurs, nous n'avons jamais connu cela dans l'histoire de notre pays. Il a fallu qu’Abdoulaye montre son vrai visage pour qu'on en soit arrivé là. De ce point de vue, ma condamnation n'est pas seulement de principes. Elle est accompagnée de solidarité active à l'égard des journalistes. Il faut qu'il comprenne que la Constitution dont notre pays dispose prône le pluralisme, l'indépendance des pouvoirs. Aujourd'hui, il est établi dans le monde entier que la presse est un pouvoir qui est indispensable à toute démocratie. Ici au Sénégal, nous le savons bien et s'il y a quelqu'un qui devrait en être conscient, c'est bien Abdoulaye Wade.
Sa tête a été sauvée par les journalistes. Ce sont les journalistes qui ont amorti la riposte foudroyante qui allait tomber sur lui dans l'affaire Me Babacar Sèye qui a duré de 93 à Novembre 94. À cette époque, quand je faisais une conférence de presse, j’avais demandé de cesser d'accuser le parti socialiste qui n'était nulle part impliqué dans l'affaire de l'assassinat de Me Sèye.

Qui a tué Me Babacar Sèye ?

Il n'y a pas de doute, c'est établi. Je n'ai pas besoin de prononcer son nom mais les principaux responsables sont là. Ceux qui l'ont exécuté, ont dit à la presse qu'il y a un commanditaire. Il les a entretenus, il les a défendus et ils sont là et sont protégés à coup de millions. Il en est l'auteur. C'est pourquoi, il a pris cette loi aberrante pour qu'on ne parle plus de cet assassinat. Moi, j'en parlerai et tant qu'on ne me dira pas très clairement qui est le commanditaire. Puisque les bandits, les assassins disent qu'il y a un commanditaire, je parlerai de cette affaire. Ce dernier tout le monde le sait, ce n'est pas la peine de le dire. Des ouvrages qui ont été écrits là-dessus et ils n'ont jamais porté plainte.

Sur un autre registre, le Sénégal connaît une véritable crise financière. Des dépassements budgétaires ont été notés dans beaucoup de ministères. Est-ce un manque de vigilance ou une ignorance des dépenses budgétaires de la part des tenants du pouvoir ?

Je le disais au tout début et j'ai prévu avec des précisions quasiment mathématiques ce qui allait se passer. Je l'ai dit pendant la campagne des législatives de 2001 à Djilor où j'ai dit que nous irons dans le mur. Je prévenais en ce moment les Sénégalais en disant textuellement qu'avec la Constitution qu'on a donnée à A Abdoulaye Wade, une constitution qui lui donne tous les pouvoirs. Il y a une seule chose qui n'est pas inscrite dans cette constitution, c'est le droit de vie ou de mort sur les Sénégalais. Sur le reste, on lui a donné. Je vois maintenant les rédacteurs de cette constitution qui le justifiaient avec une ardeur digne de meilleure cause qui le qualifient en ce moment de dictateur.
Il fallait le savoir. J'avais dit en son temps qu'en plus de la Constitution qu'on a donnée à Abdoulaye Wade, si on lui remettait encore la majorité à l'Assemblée, le Sénégal serait comparé à un ndiaga ndiaye (véhicule de transport urbain au Sénégal) sans frein. Il est venu et a tout mélangé. Il considère le budget du Sénégal comme son argent propre et toutes les règles de la comptabilité publique ont été violées au vu et au su de tout le monde. Beaucoup de gens qui sont complices considèrent cela comme une cause normale.
Nos hauts fonctionnaires surtout les ministres sont dans un système de corruption totale. Tous nos inspecteurs d'Etat savaient que tout était sens dessus dessous. Le grand mensonge à propos de la réparation de son avion présidentiel, il nous avait dit qu'il n'y a pas un franc du budget du Sénégal qui était là-dedans. Recherche faite par le journaliste Latif Coulibaly, c'était le fonds routier qui devrait servir à l'entretien des routes qu'il a détourné pour réparer son avion.

L'idée de la GOANA (Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l'Abondance) a été agitée par le président de la République pour assurer une sécurité alimentaire à tous les Sénégalais. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Depuis qu'il est venu au pouvoir, le plus grand crime qu'il a commis après le saccage des finances publiques est la destruction de l'agriculture. Avant son arrivée, nos paysans, malgré leurs difficultés, arrivaient à produire jusqu'à près de 1.200.000 tonnes. La dernière production agricole sous le règne du président Abdou Diouf était à ce chiffre et l'année suivante avec Abdoulaye Wade on est descendu à 1.000.000 de tonnes. Il a foutu en l'air toute la production arachidière et cela a été le commencement de la ruine systématique des paysans. Cette année, nous n'avons même pas 100.000 tonnes d'arachide. On ne peut pas prétexter que c'est le manque de pluies, même en année de sécheresse très grave on n'a jamais connu une telle production.
La politique de Abdoulaye Wade a ruiné les paysans. Ces derniers n'ont plus d'argent, ils ont vendu tout ce qu'ils avaient. Le petit bétail, tout le matériel agricole dont ils disposaient ont été bazardés. La Goana est un échec. Ils sont en train de spolier les paysans en accaparant partout les terres. Ce qui crée du coup de tensions énormes dans l'ensemble du pays. Il n'en est pas à sa première fois. Depuis qu'il est venu, il a tout détruit. Tout d'abord, il a parlé de projet. Ensuite, il a ébauché le projet bissap.
Aujourd'hui avec 700.000 tonnes de bissap sucré, tout le pays sera malade de diabète et ce serait la catastrophe. Enfin, il a fait la même chose que le projet manioc, le plan Reva et tout ceci n'est que farce. Tous ses projets ne sont que des prétextes pour sortir de l'argent et le mettre dans leurs comptes. Ces sommes seront distribuées à des fins politiques. Personne ne sait combien il a dépensé pour cette Goana. Si c'est pour les besoins des populations, il y a des mesures à prendre en amont. C'est-à-dire qu’il faut des semences de qualité, du matériel et des intrants agricoles, mais surtout l'information et la préparation des paysans. Son régime ne donne pas de semences aux paysans et il a préfabriqué artificiellement une bourgeoisie agricole dans les campagnes.
Ces supposés défenseurs et piliers de sa politique de la Goana se sont évanouis avec les milliards dans la campagne. Les conséquences, c'est la misère la plus totale. Cette année, nous avons eu beaucoup de pluie. Ce n'est pas l'eau seulement qui fait l'agriculture, mais comment vous voulez que nos paysans travaillent sans rien avoir dans le ventre.

En parlant de Goana et de terres, quels commentaires faites-vous des 80.000 ha de terres octroyées à Raoul, un investisseur Espagnol à Kédougou, votre région natale ?

Je m'indigne comme tous les gens de Kédougou. Je suis pour le développement d'initiatives économiques importantes dans la région. Mais je ne suis pas pour le gel de notre coin. Je crois que même si les paysans, les gens nous applaudissent maintenant, ils ont besoin de travailler. À ce niveau, il ne faut pas se faire d'illusions, ils veulent un développement économique moderne et nous en sommes d'accord. Ceci ne doit pas se faire au détriment des populations. Par-dessus tout, il y a des règles. Dans une affaire pareille, le conseil régional aurait du être consulté.
Les conseils ruraux concernés devraient délibérer. Il ne suffit pas seulement de prendre quelques présidents de conseils ruraux. Car, ils n'ont pas ce mandat surtout pour une chose d'une telle envergure. D'autre part, il était normal de discuter avec des gens du secteur, les avertir et convenir pour connaître les tenants et les aboutissants de ce projet, prévoir des compensations, des transferts s'il y a lieu. J'ai vu le promoteur Raoul qui m'a expliqué très rapidement ce qu'il voulait faire et j'ai vu au Kenya et en Afrique du Sud ce que ça peut rapporter. Ce n'est pas ça la question, le problème c’est que ce pays appartient aux Sénégalais, ce n'est pas la propriété d’Abdoulaye Wade.
Ce qu'ils sont en train de faire pour ces régimes de terres conduit inéluctablement à une catastrophe et à une confrontation jamais vue. Il ne faut jamais oublier que l'affaire de la Casamance est partie d'un petit lotissement à Ziguinchor. Tout est parti de là et voilà jusqu'à présent nous ne pouvons pas sortir de la guerre. Mais lui, il se fie à ses intuitions parce qu'il ne peut pas s’accommoder à la démocratie.
Dans toutes ces choses, lui et ses collaborateurs sont guidés par les avantages qu'ils en ont, des commissions qu'on leur paie. Les cas de l'or de Sabodala et celui des minerais de fer de la Falémé en témoignent. Pourquoi il a cassé les accords avec les Sud Africains et il est allé chercher Arcelor Mittal ? C'est nous les contribuables Sénégalais qui allons payer cette rupture de contrat comme nous avons payé la rupture de contrat unilatérale avec la Senelec à coup de dizaines de milliards à cause des errements de Abdoulaye Wade.

Revenons aux assises nationales où le Président Amadou Moctar Mbow vous demande "d'ignorer les pressions et les menaces". Etes-vous réellement menacés dans l'exercice de vos fonctions ?

Je marque mon accord total avec ce qu'a dit le président Mbow. Je crois que c'est tout à fait digne de lui parce qu'il a été comme ça. C'est un patriote que les jeunes générations connaissent moins. Mais c'est un homme qui a un parcours extraordinaire. Ce n'est pas sur lui qu'on fait des menaces, Abdoulaye sait parfaitement qui est Mbow et il ne s'avisera pas une seule seconde de faire une pression sur lui pas plus d'ailleurs que sur moi. Mais les pressions existent et ils l'ont même exprimé sur nous car ils ont même demandé qu'ils nous assassinent. Un de leurs responsables, président de groupe parlementaire et par ailleurs neveu du président a dit dans un meeting public à ce qu'on assassine les dirigeants de l'opposition.
J'ai entendu le procureur dire des choses qui sont très bien mais c'est le courage qui reste. Le juge qui a engagé un procès contre Pinochet était un Espagnol. C’est cette procédure qui a fait arrêter Pinochet. Ici, c'est le courage qui manque comme l'a dit d'ailleurs plusieurs fois l'association des magistrats du Sénégal. Il faut casser le système et la vie humaine est sacrée. Personne ne reprochera dans le monde au magistrat du Sénégal de remettre à leur place des responsables du pouvoir y compris le chef de l'Etat. Quand ce dernier s'attaque au fondement de la République et à la vie des gens. Je jure qu'ils ont tué plusieurs fois.

Vous dites qu'on vous profère des menaces, mais le président de la République a dit devant le khalife général des mourides Serigne Bara qu'il pourrait accepter les décisions de vos assises si elles s'avèrent concluantes et bénéfiques pour les Sénégalais. Etes-vous prêt à le rencontrer pour ça ?

Abdoulaye Wade n'a aucun respect pour le Khalife car c'est du cinéma qu'il faisait devant ce dernier. Pourquoi il ne discute pas avec nous ? Il ne discute pas avec l'opposition parce que tout simplement il sait que l'opposition ne peut pas rallier à son projet de succession par son fils. Le Pds dès que quelqu'un n'est pas d'accord ou qu'il le soupçonne de ne pas être en phase avec Karim, il essaie de le mettre. C'est le cas de Idrissa Seck et de Macky Sall. Il y a des gens qui se sont levés immédiatement pour lui dire de ne pas toucher à l'institution parlementaire, sinon il l'aurait tuée.
Ce Doudou Wade qui a donné un coup de poing à Alioune Sow simplement parce qu'il était ami de Macky et que ce dernier était au banc des accusés par son oncle. S’ils avaient les moyens, ils auraient exécuté Macky. Ce n’est pas fini, vous avez entendu les menaces récentes encore du fait qu'il a été invité aux Etats-Unis pour l'investiture du candidat démocrate Barack Obama. C'est ça le fond du problème, ils ne discutent pas avec nous. Ce n'est pas parce que nous ne le reconnaissons pas et il n'est écrit nulle part dans la constitution que nous devons le reconnaître. C'est le Conseil constitutionnel qui est l'instance reconnaissante dans une élection. Le fait qu'il insiste sur cette reconnaissance montre une fois encore qu'il n'est pas bien élu. Ça a été un truquage électoral monstrueux.

En tant que partis d'opposition réunis dans le Front Siggil Sénégal, comment comptez-vous mettre en application les conclusions de ces assises ?

Nous travaillons sérieusement et nous l'invitons à venir. Nous avons décidé tant que cela dépendra de nous que cette crise au Sénégal qui est d'une gravité exceptionnelle soit résolue sur des bases démocratiques, sur des institutions républicaines reconnues par la constitution dans la paix civile et la laïcité de l'Etat. Nous luttons pour éviter une tragédie pour le Sénégal comme nous l'avons connu dans beaucoup de pays d'Africains.
Les cas du Kenya, du Zimbabwe et même de la Côte d'Ivoire sont révélateurs. La seule chose que nous avons, c'est que les hommes politiques du Sénégal qui aiment ce pays ont décidé de procédures pour dépasser la crise. Nous allons continuer à réfléchir pour mettre au point des solutions consensuelles très fortes, imbues de démocratie et de paix civile. Voilà ce que nous voulons faire et nous l'invitons à venir. Les assises, ce n'est ni la conférence nationale, ni un tribunal populaire. Les tribunaux sont là parce que nous croyons à l'indépendance de la justice.
S'il doit aller au tribunal pour ça, nous ne l'empêcherons pas. Les solutions qui seront retenues à l'issue des assises seront appliquées d'une manière et d'une autre qu'il le veuille ou pas. En tout état de cause, le front Siggil Sénégal est là. Ce sont des partis politiques qui sont positionnés bien avant que les assises ne commencent pour opérer une alternative. Notre but que ce soit dans le front Siggil Sénégal qu'au niveau des assises, est de sortir de cette situation catastrophique que traverse notre pays avec des procédures de paix civile et de démocratie.

Revenons à Kédougou où vous étiez maire de 2002 à 2007. Votre équipe municipale a été dissoute et remplacée par une délégation spéciale. Pourquoi vous n'avez pas assisté à la cérémonie de passation de service ?

Je l'ai dit plus de 1000 fois je ne reconnais pas la décision prise par Abdoulaye Wade. Il n'a pas à dissoudre le conseil municipal qui n'a rien fait. Il a cependant le pouvoir de sanctionner le maire s'il est en faute. Si j'ai fait des malversations financières qu'on me le montre. Il sait que ce n'est pas mon cas. En dehors du salaire qu'il nous a offert il y a quelques années, c'est moi qui dépense mon argent et utilise mes véhicules pour faire le trajet Dakar-Kédougou. Quand je suis arrivé à la tête de la mairie de Kédougou, j'ai trouvé un budget voté pour l'achat d'un véhicule 4x4 pour le maire. J'ai dit non, je n'en ai pas besoin car j'ai mes propres véhicules.
J'ai demandé à ce qu'on achète une moto-pelle et une benne pour le ramassage des ordures. C'est ce qui a été fait. Pourtant, un budget était prévu pour l'achat du carburant du maire. Mais je ne pense pas utiliser plus de 200 litres de carburant dans ce budget. Je n'ai jamais signé un acte financier à la mairie de Kédougou en dehors de mon salaire de maire. À Kédougou, notre conseil municipal est assez curieux et il n'a pas d'équivalent au Sénégal car je n'avais à peine que 6 ou 7 conseillers municipaux et tout le reste appartenait aux autres partis.
Mais tous nos actes, tous nos débats se terminaient par des votes quasiment unanimes. Je n'étais pas impliqué dans un affairisme et je ne piétinais non plus les intérêts, les appétits des gens. Ils savent parfaitement que j'étais en dehors de ça. Les cartes politiques ce n'était pas mon affaire, les gens sont libres car la constitution reconnaît aux gens d'avoir des opinions libres et différentes des miennes, d'appartenir à des partis politiques autre que mon parti. Je respecte tout le monde dans son choix politique. Personne ne peut dire qu'il m'a vu vendre des parcelles. Même mon propre terrain, je l'ai acheté entièrement dans les mains d'un privé. D'ailleurs, on m'avait proposé de prendre le terrain où se trouve actuellement le Bédick mais j'ai décliné l'offre.
J'aurais touché à ça, je connais les esprits là-bas. Quand il dissout de cette manière le conseil municipal de Kédougou, en tout cas je ne suis pas en faute. Abdoulaye Wade doit savoir de toute façon qu'il ne peut rien contre moi, rien. Au contraire, c'est lui qui me doit tout. Je ne lui dois absolument rien du tout. Nous savons comment il est arrivé au pouvoir. C'est nous qui l'avons fabriqué pour qu'il arrive au pouvoir. C'est ici que tout a été fait dans ce salon où nous trouvons en ce moment. Il peut m'arrêter et me conduire devant les tribunaux. Mais je ne reconnais pas tous ses actes illégaux.
Aucun maire issu d'une collectivité dissoute par Abdoulaye Wade n'a assisté à la cérémonie de passation de service. Il sait qu'il est en faute et c'est pourquoi il ne nous a pas poursuivis. S'il veut, qu'on aille devant les tribunaux.

Est ce que Amath Dansokho est candidat une fois encore à la mairie de Kédougou aux prochaines élections locales de mars 2009 ?

Je n'ai jamais été candidat à quoi que soit à Kédougou. Ce sont des gens qui m'ont sollicité. J'ai un parti qui est là-bas avec des camarades qui sont très sérieux et qui me soutiennent et sympathisent avec moi. Tous les dirigeants du pds sans exception m'ont témoigné leur solidarité à la dissolution de la mairie de Kédougou sauf un seul qui se reconnaîtra. Même de l'étranger où certains qui s’y trouvaient en ce moment m'ont appelé pour m'exprimer leur solidarité alors qu'ils possèdent des postes de responsabilités au pds. J'ai été handicapé par mon état de santé. En 2005, cette grave maladie que je traînais s'est aggravée.
Évidemment, je n'étais pas en mesure de faire des distances que je faisais avant et ça a failli m'être fatal, mais ce que je faisais était normal. Les prochaines élections viennent et on verra. Ce sont les gens de Kédougou qui décideront librement de leur choix.

Vos relations sont-elles au beau fixe avec les autres dirigeants politiques de Kédougou à savoir Guirassy du Pds, Opa Ndiaye de Rewmi, Arfan Sylla du Ps et j'en passe ?

Excellent avec tous, Opa, Sylla etc. sauf un seul qui est d'ailleurs mon neveu en l'occurrence Guirassy qui fait des choses tellement enfantines et dérisoires Je ne suis pas haineux et il y en a un autre qui a échoué et ce n'est pas moi si cela lui est arrivé. 



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