Quelques heures après l’enterrement de son leader, Abbé Diamacoune Senghor,l’aile civile du Mfdc s’est réunie dans la nuit de samedi à dimanche 21 janvier, à Ziguinchor, pour prôner l’unité du mouvement, en s’accordant autour de l’essentiel : la recherche d’une paix définitive en Casamance.
L’aile civile du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) composée de son Secrétaire général, Jean Marie Biagui, Ansouma Badj, Bertrand Diamacoune, Maurice Adioka Diatta, Daniel Diatta, s’est réunie dans la nuit de samedi à dimanche 21 janvier, à Ziguinchor, pour sceller l’unité, lit-on dans un communiqué portant la signature de « l’aile civile du Mfdc ». Selon la même source, le temps est venu de taire les querelles et de s’unir autour de l’essentiel qui est la recherche d’une paix définitive en Casamance.
Rappelons que cette réunion a été précédée d’une assemblée nationale organisée au domicile de Bertrand Diamacoune, frère du défunt, deux heures après l’enterrement de ce dernier. Des déclarations ont été faites devant la presse.
D’abord, celle de Bertrand Diamacoune, au nom de la famille du défunt. « Abbé est parti, en nous laissant une mission inachevée, celle d’une paix définitive en Casamance. Je lance un appel à toutes les ailes du Mfdc à se retrouver, pour parachever l’œuvre de Abbé. J’invite tous nos frères à taire leurs divergences, et à se retrouver autour de l’essentiel.. », dit-il. A sa suite, Ansouma Badji, ex Secrétaire général du Mfdc mettra l’accent sur l’une des exigences de Abbé, à savoir : « l’unité du Mfdc et, au-delà, celle de tous les fils et toutes les filles de la Casamance ».
Jean Marie Biagui a parlé en dernier et au nom du Mfdc dont il est le secrétaire général, en rendant un vibrant hommage à Abbé Diamacoune Senghor. « Il est parti, mais en nous léguant le devoir de mettre un terme à la guerre fratricide honteuse, injuste et cruelle que se livrent certains des nôtres », relève-t-il.
Par ailleurs, il a fait état de l’intervention des experts marocains en Casamance, aux côtés de l’armée nationale, dans le cadre des opérations de dépollution (déminage). Il explique les affrontements entre des éléments du Mfdc et l’armée sénégalaise par « le caractère manifestement improvisé de l’appel du Président Wade, qui ne tint pas compte des dispositions concernées de l’accord de paix du 30 décembre 2004, conjugué avec la promptitude de l’intervention généreuse du Maroc, au lieu de provoquer l’espoir quant aux résultats escomptés, à plutôt compliqué davantage la donne politico-militaire en Casamance »
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