M. Babacar Gaye, ministre directeur de cabinet politique et porte-parole du Parti démocratique sénégalais a fait une sortie pour menacer de poursuites les organisateurs des Assises : « j’estime qu’après ces assises, il sera organisé d’autres assises, parce que, en général, quand on parle d’assises, on pense Cour d’assises. Quelqu’un qui complote pour déstabiliser le pays mérite qu’on le traduise devant les Assises. Et je dis très bien que les jurys populaires -parce qu’en réalité, dans les Cours d’Assises, les jurys sont populaires- ne manqueront pas de condamner très bien tous ceux qui seront reconnus coupables d’avoir tenté de déstabiliser ce pays que nous avons bâti et que nous sommes en train de bâtir », a déclaré Babacar Gaye sur les ondes de Sud-Fm.
Le responsable politique libéral de Kaffrine de poursuivre son réquisitoire à l’encontre des tenants des Assises nationales. « Considérant que c’est une attaque frontale à notre République, à notre Etat, j’estime que quand quelqu’un est coupable de coup d’Etat, est reconnu comme étant instigateur d’une subversion, quand quelqu’un même des actions séditieuses, forcément, il faut que la loi reste rigoureusement appliquée », martèle-t-il.
Dressant un réquisitoire sans appel contre les anisateurs des Assises nationales, il accuse "ceux qui ont été battus en 2000 et en 2007, non respectueux du suffrage universel des Sénégalais", "d’organiser des rencontres pour déstabiliser le régime mis en place à la suite de ces élections organisées de manière libre, démocratique et transparente".
Il s’agit pour les initiateurs des Assises nationales de "s’attaquer à notre socle, le socle de notre République, en organisant ces assises qualifiées de nationales, qui n’ont de national que parce qu’elles rassemblent l’ensemble des personnalités politiques issues de l’ancien régime, j’allais même dire les anciens barons du Ps", explique-t-il.
En gros, poursuit-il, "ces assises-là sont organisées pour comploter, pour monter un coup d’Etat et pour préparer -comme ils l’ont dit, ils l’ont réaffirmé à Ziguinchor, ils l’ont dit après l’ouverture des assises- le départ de celui qui avait été élu à 56% des suffrages", accuse le ministre, directeur de cabinet politique du président de la République.
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