ba Der THIAM accuse : NIASSE, TANOR, IDY, BATHILY...veulent déstabiliser le régime

Iba Der Thiam et ses camarades de la Cap 21 ne veulent pas entendre parler de report des élections législatives suite au boycott de douze partis de l'opposition. Au contraire, la Cap 21 invite les opposants à tirer les leçons de leurs actes. Mais, il demande surtout à la société civile de ne pas faire le jeu de l'opposition en demandant l'impossible.

La Cap 21 par la voix de son coordonnateur, Iba Der Thiam, a encore craché le feu, hier, sur les 12 ténors de l'opposition qui ont décidé de boycotté les élections législatives du 3 juin prochain. Iba Der Thiam et ses frères, qui disent ‘prendre acte de cette décision’, demandent surtout à Ouamane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Idrissa Seck et compagnie ‘de tirer toutes les leçons de leurs actes’. Mais la Cap 21 tient surtout à mettre en garde la société civile qui entreprend des médiations avec le chef de l'Etat pour un éventuel report des législatives. Ainsi, la mouvance présidentielle ‘demande à la société civile de ne pas proposer au gouvernement l'impossible en lui suggérant par exemple de violer sa propre légalité en reportant les élections. Une telle dérive serait dangereuse, elle serait une prime à la rébellion, au défi et à l'arrogance. Iba Der Thiam et ses frères de la Cap 21 demandent surtout à la société civile ‘de ne pas faire sien le combat de l'opposition pour ne pas sortir de l'impartialité qu'exigent ses fonctions’.

Si la Cap 21 est aussi radicale dans ses positions, c'est qu'elle estime que ‘c'est de façon délibérée et consciente et sur la base d'un calcul machiavélique que cette opposition catastrophiste s'est fourvoyée une nouvelle fois’. Et, par conséquent, martèle Iba Der Thiam, ‘en politique, chaque erreur se paie ‘.

De toutes manières, les souteneurs de Me Wade sont convaincus que ‘ni la démocratie du Sénégal ni son image ne souffriront en définitive des comportements irresponsables d'une fraction du pays rejettée par le peuple de façon massive et irréversible’. D'ailleurs, fait remarquer le coordonnateur de la Cap 21, cette opposition qui boycotte ‘n'a jamais représenté 45 %’. Et comme pour dissuader la société civile sur ses démarches de report des élections, la mouvance présidentielle se demande : ‘Que faire alors des 14 partis qui ont décidé de participer aux élections législatives du 3 juin ?

Seraient-ils alors considérés comme quantité négligeable ?’ Que non !, répond Iba der Thiam qui poursuit : ‘Que faire des érosions massives dans les rangs des partis qui boycottent ?’

La cap 21 lance, ainsi, un appel aux militants des partis signataires du boycott ‘pour qu'ils se débarrassent des chefs de parti qui ne craignent pas de sacrifier les intérêts de leurs mandants, sur l'autel de leur égo personnel ; que les militants se désolidarisent et osent se lever et dire ça suffit ! Ils doivent rapidement et sans délai rejoindre les rangs de la coalition Sopi’ .

Cependant, la Cap 21 souligne que le chef de l'Etat pourrait recevoir les signataires du boycott si ces derniers reconnaissent leur défaite et la victoire de Me Wade, s'ils reviennent sur leur décision de contester Me Ousmane Ngom et la Cena. Mais, cela ne signifiera nullement un report des élections.

Car, en contestant les résultats de la présidentielle de février 2007, la Cap 21 estime que l'opposition a défié, de manière délibérée, les institutions républicaines ‘en refusant la libre expression de la volonté populaire issue des urnes au terme d'élections libres transparentes et démocratiques comme notre pays n'en a jamais connues’.