Après cinq jours de présence dans la capitale du Sud, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck a rencontré la presse locale pour tirer le bilan d’étape de sa visite. Le candidat de Rewmi à la présidentielle du 25 février 2007 s’est dit "très satisfait de l’accueil, de l’engouement et de l’ambiance qui a régné pendant son séjour à Ziguinchor et Bignona".
Seulement aux interpellations des journalistes, Idrissa Seck s’est montré peu rassuré quant à l’avenir de son parti, notamment en ce qui concerne la délivrance du récepissé par le ministère de l’Intérieur. "Evidemment, je m’interroge sur la délivrance du récipissé de mon parti", a dit le maire de Thiès. Avant de poursuivre sur un ton ironique : "En tout cas, Cheikhou Diémé (Ndlr : le vice-président de la fédération Pds de Ziguinchor qui a démissionné pour rejoindre le camp de Rewmi) a pris le risque de soutenir le candidat d’un parti qui n’a pas encore son récepissé, contrairement au Pds qu’il vient de quitter". D’ailleurs, un éventuel refus des autorités de lui délivrer un récepissé ne devrait pas être une surprise pour Idrissa Seck. Surtout quand on sait que le parti de Yankhoba Diattara, les Forces intégrées pour la démocratie et la liberté (Fidel), n’est encore pas légalement reconnu. En outre, Idrissa Seck est revenu sur ce qu’il a appelé "les frustrations des populations du Sud abandonnées à elles-mêmes", mais aussi sur les difficultés liées au processus de paix, à la reconstruction... Non sans se féliciter de la "visite de courtoisie" que lui ont rendus les clandestins rapatriés d’Espagne. "Ils ne veulent plus être appelés clandestins, mais "clan destin", a ironé le patron de Rewmi. Parce qu’ils se mobilisent "en clan de Idy pour la réalisation de leur destin". Avant de conclure : "je convoite de Dieu de les aider à réaliser leur destin".
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