C’est dans son fief que les leaders de l’opposition ayant choisi de boycotter les législatives ont démarré leur campagne… pour le non. Bocar Sidikh Kane, tête de la liste départementale Pds de Guédiawaye, a choisi de porter la contradiction à ces opposants qui veulent saborder le processus électoral. Et, le mérite de ce député-maire, c’est de pouvoir présenter un bilan à la fois politique, économique, social, culturel … et même sportif pour annihiler cette campagne orchestrée contre Me Wade et son régime.
« La rencontre des leaders de l’opposition au Ravin n’est que la continuité des réunions de salon qu’ils tenaient chez Dansokho ». Pour Bocar Sidikh Kane, responsables des libéraux de Guédiawaye, « l’opposition aurait pu organiser un grand rassemblement si elle avait été majoritaire dans la ville. Le fait qu’ils se soient retrouvés dans une boîte de nuit est la parfaite illustration que leur campagne pour le boycott actif des législatives est un non-événement à Guédiawaye ». Pour le maire de Guédiawaye, il faut rappeler que « cette opposition qui se dit significative a été laminée dans le département par la Coalition Sopi, alors qu’elle cherchait à occuper le terrain politique. Ni Idrissa Seck, encore moins Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathily ou Amath Dansokho n’ont réussi une mobilisation digne de ce nom à Guédiawaye ». Simplement, explique-t-il, « parce que par la gestion de proximité que nous avons eue à faire, et tenant en compte l’ensemble des réalisations du président Wade, il est très difficile pour un parti d’opposition de développer un discours qui puisse accrocher les populations ».
Pour M. Kane, « entre le discours de contestation et les réunions de salon qu’ils ont tenues tout au long du septennat, nous avons riposté par des réalisations, par une réponse concrète à la demande des populations en termes d’infrastructures et d’appui à la jeunesse ». Qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé, des organisations communautaires de base ou des groupements féminins, « nous avons développé une stratégie qui a fait que nous étions en phase avec les populations. C’est ce qui explique le score de 60,98 % obtenu lors de la présidentielle ». Et le drame de l’opposition, souligne-t-il, « c’est son incapacité à s’expliquer cette victoire. C’est pourquoi, elle est en train de gesticuler pour parler de fraude. Et, pourtant, la seule explication à leur déroute, c’est qu’elle n’a pas été présente sur le terrain. Et, les Sénégalais, conséquents avec eux-mêmes, ne les ont pas suivis dans leur démarche. Mieux, malgré les problèmes, les populations ont senti que le Pds était là pour leur trouver des solutions ». En d’autres termes, Bocar Sidikh Kane soutient que « le discours démagogique de l’opposition pour tenter de déstabiliser le régime n’a pas réussi à détruire ce que nous avons construit depuis 2000 ».
Analysant le boycott, M. Kane soutient qu’il ne s’agit que d’une fuite en avant. « L’opposition a été surprise par notre victoire. Et, sachant que la défaite va être beaucoup plus cinglante aux législatives, ils ont choisi la voie du boycott pour chercher à saboter les acquis démocratiques de notre pays ». Alors, prévient-il, « nous allons contrecarrer leur stratégie de boycott, par le défi de la participation ». Car, précise-t-il, « la constance, aujourd’hui, c’est que les Sénégalais font confiance au président Wade à qui ils ont donné une majorité dès le 1er tour. Il en sera de même à l’Assemblée nationale pour qu’il puisse gouverner tranquillement ». Dans cette perspective, le maire de Guédiawaye pense que la tâche ne sera pas difficile, eu égard au coefficient personnel très élevé de Me Wade qui a toujours fait la différence aux élections. « Mieux, nous allons dire aux Sénégalais que nous sommes dans la deuxième partie de l’élection présidentielle… pour ne pas dire le deuxième tour », ajoute-t-il. À cela s’ajoutent les actions et autres activités développées à la base par les responsables locaux qui ont fait plus de 40 ans du régime socialiste. « À Guédiawaye, les populations sont fières de leur cité, de ce que nous faisons pour qu’elle devienne une ville économiquement viable, telle que déclinée dans la vision du président Wade ». Dès lors, « je demande aux Sénégalais et particulièrement aux habitants de Guédiawaye de faire confiance au président de la République, en se mobilisant le temps d’une journée pour lui permettre d’achever ses chantiers pour un Sénégal émergent. Mais, aussi et surtout pour qu’il puisse continuer à nous appuyer, nous autres élus locaux de la ville, afin de réussir notre projet, c’est-à-dire moderniser la ville ». Mais, « une chose est sûre, note M. Kane, c’est Abdoulaye Wade qui a gagné les élections. Nous avons essayé d’être de simples animateurs à la base. Et pour les prochaines législatives, nous allons travailler, titulaires et suppléants, en synergie pour gagner largement au soir du 03 juin 2007 ».
Le mérite de Bocar Sidikh Kane et de ses militants, c’est d’avoir prouvé que la banlieue ne pouvait, en aucune manière, être un bastion de l’opposition. « Car, Me Wade n’a pas servi des théories à la banlieue. Il a fait des réalisations concrètes au profit des populations. Savez-vous que c’est dans les zones d’inondations où il a fait le plein des voix. Il y a des gens qui vivaient dans l’eau et qui disposent aujourd’hui de maisons à Keur Massar dans le cadre du plan Jaxaay. Ceux qui sont restés sur place sont soulagés, grâce à l’ambitieux programme d’assainissement de la banlieue. Tant de choses qui font que les gens ont des raisons valables de voter pour Me Wade ».
Si la banlieue a été toujours amère avec le régime précédent, c’est parce qu’aucune action allant dans le sens de soulager les populations ou d’améliorer leur cadre n’a été entreprise. Tout le contraire de Me Wade qui, le 22 février dernier, rappelle M. Kane, « a pris l’engagement de trouver une solution à la seule doléance récurrente chez les populations : le branchement à l’égout pour l’évacuation des eaux usées. « Le président a fait de l’assainissement sa priorité. Il l’a répété au comité directeur pour demander au Premier ministre de diligenter ce projet pour que la banlieue soit assainie ». Et, au regard de la position géographique de Guédiawaye, avec l’arrivée prochaine de la Dn, la construction de l’hôpital Dalal Diam dont les études sont presque bouclées et la construction de la cité moderne du Golfe, Guédiawaye a radicalement changé de visage ». Elle sera une ville économiquement développée.
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