L'avocat sénégalais Boucounta Diallo
s’est dit prêt, jeudi à Dakar, à saisir la Cour pénale internationale
(CPI) pour statuer sur les ‘’exécutions sommaires‘’ effectuées par le
président gambien Yaya Jammeh et a lancé un appel au boycott de la
Gambie par la communauté internationale.
‘’La
question de la Gambie n’est plus une affaire de chefs d’Etat, mais une
histoire entre deux peuples solidaires. Nous sommes solidaires avec le
peuple silencieux de la Gambie’’, a-t-il déclaré à l’occasion d’une
manifestation organisée par des organisations de défense des droits de
l’homme devant le Haut commissariat de la Gambie à Dakar.
Il a affirmé qu'‘’il est temps que l’UA (Union africaine) règle son
contentieux avec ces dictateurs entachés de sang comme Yaya Jammeh’’.
Neuf personnes, dont deux ressortissants sénégalais, ont été exécutées
vendredi dernier en Gambie. La justice gambienne les avaient condamnées à
la peine de mort.
‘’Il est temps qu’il (Jammeh) comprenne qu’au moment où je vous parle
la dépouille du premier secrétaire de l’Union africaine Diallo Telli git
dans un charnier (Guinée). Ce n’est pas honorable pour l’Afrique’’, a
dit l’avocat.
Me Diallo tient ‘’à aviser la communauté internationale parce que, selon
lui, la Cour africaine des droits de l’homme qui siège en Gambie devra
disparaitre de ce pays ou disparaitre pour toujours. C’est est un enjeu
de taille pour l’Union africaine‘’.
''Il est intolérable, pour nous défenseurs des droits humains, que notre
siège se trouve dans ce pays qui, par son président de la République,
n’honore pas l’Afrique‘’, a-t-il affirmé.
‘’Lorsqu’on s’amuse à exécuter sous le prétexte que la législation
gambienne l'autorise, nous sommes d’accord. Mais pour la première fois
au monde plus particulièrement en Afrique, on voit des cascades
d’exécutions. Il s’agit près d’une cinquantaine de personnes’’, a dit Me
Diallo.
‘’Jusqu’à présent il y a une sorte de compromis lorsqu’il s’agit de
parler de la Gambie. Il faut maintenant noter qu’à partir de cet instant
le dossier gambien est ouvert non seulement au Sénégal, mais aussi au
niveau international’’, a-t-il révélé.
SC/FD/AD
18 Commentaires
Nabuchodonosor
En Août, 2012 (17:22 PM)You
En Août, 2012 (17:25 PM)Eid al-Fitr, the festival that marks the end of month of Ramadan, is one of the most important days in the Islamic calendar. In spirit, it is a celebration of forgiveness and reconciliation. Families break bread, communities come together and presidents of Islamic countries deliver long-winded addresses on state television calling for national unity and peace and all that good stuff
Not Gambia's President Yahya Jammeh this year. "Many people were glued to their radios and televisions expecting to hear announcement (sic) of general amnesty in order to reduce anxiety and cultivate the spirit of reconciliation," wrote an editorial in the local Foroyaa newspaper.
Resplendent in full military fatigues, the autocratic leader of this tiny West African country (little more on the map than a splinter in Senegal's side) took a more punishing approach.
"By the middle of next month, all the death sentences would have been carried out to the letter," the president said last Sunday. "All those guilty of serious crimes and (who) are condemned will face the full force of the law. All punishments prescribed by law will be maintained in the country to ensure that criminals get what they deserve."
The death penalty has not been officially carried out in Gambia since 1985, though reports of secret killings abound. Amnesty International had gone so far as to classify the country as "abolitionist in practice", meaning that while the death penalty remained on the statute books it had stopped being used. There are 47 people on death row, and if Jammeh gets his way (he usually does), they'll all be executed by the end of September. Of these, an estimated 11 people are political prisoners, while others are thought to be mentally handicapped. Given the state of Gambia's judicial system, none of the death row inmates will have had access to a fair trial or appeal.
In his speech, Jammeh, who has ruled Gambia since seizing power in a military coup in 1994, explained his sudden decision as a reaction against an increase in violent crime. "It is going too far and I am going to put a stop to it and I don't want any religious leader to come and beg for clemency. Where are we heading to? It is unacceptable. I will carry the rule of law to the letter. Brutal killings will not be tolerated here, enough is enough, the killing is on the increase here I will set an example on all those who have been condemned."
The international community was quick to respond. Britain and France issued strongly-worded condemnations, while Amnesty International described the decision as a "giant leap backwards".
For once, the African community was just as quick to respond, and just as outraged. Nigeria's President Goodluck Jonathan said Jammeh's policy could spiral into a Rwanda-like genocide. The African Union, meanwhile, was uncharacteristically blunt in explicitly calling for Jammeh not to carry out his decision.
Not that it made much difference. In his comments on the issue, Jammeh didn't give himself much room for a change of heart, telling religious leaders that if he didn't go through with his threat he would start eating pork and drinking alcohol (both of which are strictly forbidden in Islam). He's not known for taking criticism well, having once told the BBC that his critics could "go to hell" because he feared "only Allah".
Sure enough, by last Friday Amnesty International had already received credible reports that nine people, including one woman, had been removed at night from their cells in the notorious Mile Two prison and executed.
Although the government has denied these reports, it seems unlikely that Jammeh will be tucking into bacon and beer any time soon.
According to his political opposition, Jammeh's sudden hard line stance on executions is less to do with the crime rate and more to do with maintaining his own power. "It frightens people," said Halifah Sallah, long-time opposition leader, to The New York Times. "It makes people be careful. People live in a state of uncertainty. Everybody gets worried."
Judging by the furor his new policy has caused, Jammeh has already achieved that much.
Vive Yaya
En Août, 2012 (17:26 PM)Les Alioune Tine et compagnies ne sont que des intellectuels malhonnêtes. Ont-ils une fois demandé à la communauté internationale de transférer le siège de l'ONU et de toutes les autres institutions internationales qui se trouvent aux USA comme ils l'ont fait avec la Gambie? Ou encore saisit la CPI Pourtant chaque année les USA exécutent des Êtres humains. Concernant les exécutions des sénégalais, ils faut reconnaître que nous sénégalais nous sommes très indisplinés et notre mauvaise éducation nous suit partout. Prenez par exemple les pêcheurs ils sont toujours en conflit avec nos pays voisins et pourtant ce sont eux qui violent à chaque fois les espaces maritimes de ces pays. Les modou modou aussi en Europe et ailleurs dans le monde ne respectent pas les lois de leurs pays d’accueil et surtout les pays africains comme la Gambie, la Guinée
Si vous dites que la peine de mort est un acte barbare alors que diriez de notre SEIGNEURS ALLAH(qu'il soit loué) qui l'a lui même instituer. Nous crions partout que nous croyons en DIEU et pourtant nous rejetons sa loi, la charia et nous sommes le seul pays au monde où il y a trois Korité. Chose inimaginable à la Mecque berceau de l'ISLAM ou encore en Gambie, en Irak,en Iran etc.
Soit on est croyants et on applique la loi de DIEU(qu'il soit Loué) sois on ne l'est pas et on ne l'applique pas. Il ya pas de demi mesure. Alors je vous pose la question: quels types de musulmans sommes nous?
C'est la charia qui le dit si tu tues, tu sera tué à ton tour mais pour plaire aux blancs et se faire admettre dans le cercle véreux des soit disant pays "démocratique" on rejette la loi de DIEU et traitant de Barbare toute personne osant réclamer son application. On préfère l’appellation pays démocratique à celle de pays musulmans. On prône un islam modéré par opposition à l'islam pratiqué dans d'autre pays en oubliant que l'islam, le Coran sont intemporels et qu'ils sont plus moderne que nous pour avoir évoqué et expliqué clairement des vérités humanistes, scientifiques, anatomiques, astronomiques etc.
Chers compatriotes, il est grand temps que nous réfléchissons sur l'islam que nous pratiquons et sur les lois autres que celle de d'ALLAH notre créateur que nous appliquons. Car au jour du jugement dernier il y aura pas de quartier pendant 50000 ans. Frère musulmans, où que vous soyez, garder en tête ce jour fatidique.
Que la paix soit avec vous et qu'ALLAH(qu'il soit loué) guide nos coeurs
Cheikhtcisse
En Août, 2012 (17:35 PM)Ypape
En Août, 2012 (17:42 PM)Paulus
En Août, 2012 (17:51 PM)Kill A Killer
En Août, 2012 (17:51 PM)«Yaya Jammeh est naturellement lourdaud», me racontait, lors d’un séjour à Banjul, un ami d’enfance du Chef de l’Etat gambien. Suffisant pour comprendre que l’homme fort de la Gambie aime les défis et ne recule jamais. Cet ancien militaire putschiste reste coriace et toujours imprévisible. Il ne connait que les rapports de force.
Avant-hier, de retour d’un voyage en Afrique du Sud, le président de la République, Macky Sall, a fait une déclaration diffusée en direct par les médias pour s’exprimer sur la situation nationale marquée par deux événements majeurs : les inondations et l’exécution de deux des trois Sénégalais condamnés à mort en Gambie.
Sur ce dernier mot, Macky Sall a été clair, concis mais surtout ferme. Il a demandé à son Premier ministre, Abdoul Mbaye, de convoquer l’ambassadeur de la Gambie sur pour lui notifier de la «vive réprobation» et de «la consternation» du gouvernement Sénégalais, suite aux «conditions d’opacité» qui ont entouré l’exécution de ses ressortissants en Gambie. Avec fermeté, Macky Sall assène : «demain s’il (l’ambassadeur de la Gambie) n’est pas là à l’heure de la convocation, qu’il quitte le Sénégal».
Selon notre source (proche de Yaya Jammeh), le président gambien, après avoir suivi en direct cette sortie musclée de l’homme fort du Sénégal, serait entré dans une colère indescriptible. «Pour qui se prend-il pour me dire comment je dois gouverner mon pays. Mais, dois-je recevoir des leçons de… (Il ne termine sa phrase)», aurait lancé Jammeh avant de s’isoler un instant. Puis, il revient avec cette phrase pleine de sens : «à l’image de ses prédécesseurs, Macky saura de quel bois je me chauffe».
Paix en otage
A en croire notre source, Yaya Jammeh ne voulait même pas que Gibril Seman Joof, le Haut commissaire de la République de Gambie au Sénégal, aille répondre à la convocation d’Abdoul Mbaye. Ce n’est que tard dans la soirée que ses partisans sont parvenus à le faire fléchir. Hier matin, un peu avant 9h 30, le diplomate gambien était déjà dans la salle d’attente de la Primature. Quels moyens de pression dispose la Gambie contre le Sénégal ?
Notre source est formelle : c’est sans nul doute la crise Casamançaise et la construction d’un pont sur le fleuve Gambie dont le financement est déjà acquis. «Les travaux d’érection d’un pont sur le fleuve Gambie et la construction d’un tronçon routier vont démarrer cette année», avait annoncé, début aout, Mam Bury Nji, ministre gambien des
Affaires étrangères, de la coopération internationale et des Gambiens de l’Extérieur. Un projet en sursis ?
Par ailleurs, concernant la crise Casamançaise, l’accalmie relative constatée dans le maquis, depuis quelques mois, risque d’être bientôt perturbée. Yaya Jammeh aurait déjà échangé avec certains éléments du maquis qui, pour la plus part, sont ses parents. La recherche de la paix sera –t- elle prise en otage ?
Toutefois, notre source n’exclut pas que la médiation des bonnes volontés puisse ramener Jammeh à de meilleurs sentiments. Après sont élection à la magistrature suprême de notre pays, Macky Sall a réservé sa première visite au voisin immédiat, la Gambie sur qui, il compte s’appuyer pour un retour définitif de la paix en Casamance.
Véritable plaie pour l’unité nationale, Macky Sall considère que s’il termine son mandant sans pouvoir résoudre ce conflit qui n’a que trop duré (plus de trente ans), il aurait échoué. Ce qui fait que sa volonté de résoudre cette crise est obsessionnelle. La guerre Macky-Yaya aura-t-elle lieu…?
MAKE DANGNOKHO
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Fatou Gaye Seck
Maké Dangnokho
Le Camion
En Août, 2012 (18:03 PM)De la pub gratuite il a un article sur le Web et lui être content !
Lui grand et bon avocat à la recherche de Francs CFA.
Cpi De M E R D E
En Août, 2012 (18:16 PM)@ Le Camion
En Août, 2012 (18:19 PM)Reply_author
En Août, 2023 (12:55 PM)Reply_author
En Août, 2023 (13:01 PM)Reply_authormarko
En Août, 2023 (13:04 PM)Hé!
En Août, 2023 (13:37 PM)à chaque fois vous demandez "des preuves": certificat médical, papier OFFICIELLEMENT signé par l'autorité, "qu'on nous montre la vidéo", échographie de la Députée battue à l'Assemblée par 2 de ses collègues...
Et quand Le Tribunal diffuse un montage vidéo qui met les horreurs de votre leader en évidence, vous dites que c'est un réquisitoire, un jugement avant l'heure, un biaisement des procédures...
De toutes façons, JA MAIS c'est vous les fautifs ! JA MAIS !!! La communication, c'est pas facile. A en trop faire, vous êtes dévisagés vous-mêmes. Surtout avec vos mensonges (j'ai reçu du liquide chimique aux yeux qu'on va analyser), diffamations (MM Niang), conneries (le coup à la Ouattarra de Diop) et j'en passe !
Reply_author
En Août, 2023 (13:38 PM)Kanilai
En Août, 2012 (18:56 PM)Fa
En Août, 2012 (19:33 PM)Sdf
En Août, 2012 (21:13 PM)Fatou Diallo
En Août, 2012 (22:38 PM)Ely
En Août, 2012 (00:29 AM)Comment se fait-il que c'est après tant d'exécutions commises en Gambie de manière soit disant inappropriée au vues des règles nationales, internationales et communautaires , c'est à ce jour que ces politiques dont des diplomates Gambiens et/ou sénégalais en poste, en retraite ou en exil nous disent que Yaya Djameh n'a jamais informé aux pays concenés l'exécution de leur ressortissant et qu'en outre aucun média, aucun journaliste sénégalais, gambien, américain, français ne l'a jamais dénoncé.
YAYA a BON DOS certes, mais il ne faut pas que ces politiques prennent les peuples comme des IDIOTS: un bébé qui naît dans deux jours saura à 6 mois qui est DSK !!!
Durant 12 ans, tous ces 110 Minitres d'Etat et PM wadistes (environ 80 nommés/An) étaient officiellement informés des massacres de casamançais commis par les rebelles protégés par DJAMEH et les centaines d'exécution de condamnés à mort.
Seulement ces MINABLES WADISTES étaient plus préocupés par leur enrichissement illicite que de la vie de leur concitoyens.
Il y a eu plus de 2000 tués parmi les citoyens sénégalais de'' seconde zone'' habitant les bordures des frontières Nord-Sud de la Gambie et ces meutres ont été commis par des BANDITS nourris, logés, armés par A. WDE ET Y. DJAMEH !!!
Papis
En Août, 2012 (01:50 AM)un vrai faux débat,on a besoin d'aide pour les inondations
contacter le pam ou les israeliens pour venir nous aider a assainir le pays cé mieux m diallo
Famille
En Août, 2012 (02:39 AM)Gagnez du temps, Economisez de l'argent. Gérez les envois d'argent avec WWW .SUNU D IS COUNT .COM. Commandez et Faites vous livrer au SENEGAL dans les 48H.
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Dr Falilou Senghor
En Août, 2012 (07:51 AM)Non Noon et Nabu?
Le débat n'est pas Diallo mais Diammeh.
Yahya Diammeh n'est qu'un diamm, apprenti de la magie funeste.
Désormais, je l'appelle le chacal de Kanilaï.
Comment peut on prétendre devoir faire exécuter dans la précipitation des détenus qui sont là depuis 15 ans.?
Fussent-ils des criminels!!!!!!!!!
Comment ????????????
Il n'a pas respecté l'indépêndance de la justice ni les conventions du Droit International que la Gambie a ratifiées.
S'il est logique il n'a rendre les dépouilles des suppliciés qu'il voudrait utiliser à des fins de magie .
Yahya jure sur le Koran alors que les vrais Musulmans ne jurent pas comme cela. Tous savons qu'il sera arrêté dans quelques semaines , s'il vit encore .
Ce chacal de Kanilaï , est illuminé et enfermé dans ses convictions sataniques , diaboliques et croit qu"avec ses pratiqes sacrificielles , il va se mainteneir au pouvoir.
Ses devanciers qui s'appellaient Sese SekO Wa Mobutu et Nguema Biyigo MLacias ont eu comme successeur Charles Taylor.
Vive l' Afrique avec sa jeunesse qui dit non au chacal de Kanilaï.
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