CAMPAGNE ELECTORALE A MBACKE : Les libéraux en désordre, Maky menace

La campagne électorale pour les élections législatives du 3 juin est bien lancée. La Coalition Sopi 2007 que dirige le Premier ministre, Macky Sall, tête de liste était hier à Mbacké. Une première manifestation dans le désordre et la divergence au point que le Premier ministre n’a pas manqué de menacer ses « ouailles ».

Les Libéraux de Mbacké ont étalé leurs divergences hier, dimanche 13 mai, lors de l’ouverture de la campagne électorale pour les élections législatives. Le ministre du Travail, Abdoulaye Babou a accusé le maire de la ville Iba Guèye de l’avoir fait huer. Le président Abdoulaye Wade qui s’était déplacé dans ce département n’a pas assisté au meeting finalement.

Le n° 2 du Parti démocratique sénégalais (Pds), tête de liste de la coalition Sopi a interpellé les responsables et militants et leur a demandé de mettre fin au sabotage et au boycott durant la campagne électorale. Face à une floraison de pancartes et des militants surexcités roulant, qui pour Me Abdoulaye Babou, qui pour Iba Guèye, ou Moussa Sakho, les trois investis dans la fédération de Mbacké, Maky Sall a averti ; « je m’adresse à vous au nom du Secrétaire général du Pds, le parti n’acceptera pas que durant cette campagne, des comportements inavoués se manifestent que l’on hue des candidats que ce soit l’occasion de règlement de compte ». Le parti appréciera a prévenu Maky Sall .

Le Pr. Iba Der Thiam, Abdourahim Agne, cheikh Béthio Thioune et plusieurs autres responsables ont embouché la trompette de l’unité pour donner une majorité confortable au président Wade à l’Assemblée nationale. L’objectif, c’est de dépasser la barre des deux millions de votants pour la coalition Sopi ,selon iba der thiam.

Pour cela relève, Maky Sall, il s’agira de combattre le front Siggil Sénégal qui prône le boycott des élections. Mais le Pds devra d’abord tuer ses démons car la place de doyenne qui a abrité le meeting d’ouverture n’a pas fait le plein. On était très loin des vagues humaines qui avaient envahi la ville de Mbacké lors de l’ouverture de la campagne des présidentielles le 3 février dernier. Bien des responsables de Touba et de Mbacké écartés des listes électorales n’ont pas fait le déplacement de Mbacké.