Karim Wade, ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des infrastructures, de l’aménagement du territoire et des transports aériens semble entamer une vaste opération de charme de la classe politique et des personnalités influentes du Sénégal. Depuis quelque temps, il fait la tournée des leaders politiques et d’opinion du pays en leur rendant visite de courtoisie.
C’est ainsi qu’après ses « tontons » Moustapha Niasse de l’Alliance des forces du progrès (Afp), Amath Dansokho du Parti de l’indépendance et du travail, il était le week-end dernier chez Me El Hadji Amadou Sall, l’ex-porte-parole de son père de président de la République, pour lui présenter ses condoléances consécutivement au décès récent en France de son frère aîné Tidiane Sall.
Karim Wade qui était accompagné de son « frère » Samuel A. Sarr, le ministre de l’Energie et des biocarburants s’est acquitté ainsi de son devoir de « petit frère », a souligné Me El Hadji Amadou Sall interrogé, mais qui a refusé de s’étendre outre mesure sur le sujet. Soulignant simplement les liens forts qui existent entre lui et le père de Karim Wade, Me Abdoulaye Wade et entre les deux familles.
Hier, dimanche, c’était au tour de l’ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes), Me Mbaye Jacques Diop de recevoir la visite à son domicile dakarois de Yoff nord foire du ministre d’Etat comme l’appelle désormais ses affidés non sans pompe. Accompagné de son conseiller Cheikh Diallo, Karim Wade s’est présenté à la demeure du « retraité politique ? » Mbaye Jacques Diop.
Celui-ci entouré de son fils et de son neveu et homonyme, Me Mbaye Jacques Diop a accueilli le fils du chef de l’Etat venu lui présenter ses amitiés.
Saisissant l’instant, Mbaye Jacques Diop selon des sources présentes, dira à Karim Wade : « j’appartiens à la génération de ceux-là qui ont réclamé et obtenu l’indépendance du Sénégal. De ceux qui ont cherché à bâtir les socles de la nation et à instaurer la démocratie. Il vous revient, vous de la nouvelle génération de conforter la démocratie, de propulser le progrès et de fortifier la justice sociale et l’équité.
Nous vous accompagnerons sur ce chemin-là ». Sages paroles politiques ou passage de témoin ? Toujours est-il que Karim Wade semble s’inscrire pour sa part, dans une vaste opération de charme de ses concitoyens. Cela suffit-il cependant à conquérir les suffrages en 2012 si son père ne se présente pas ? Rien de moins sur. A moins que cela participe simplement d’un souci de décrispation de l’espace politique
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