En 2007, un des malheureux candidats à la présidentielle, Alioune « Petit » Mbaye, s’était exilé aux Usa, quelques mois après les joutes. Il était assailli par ses créanciers. En 2012, même si les raisons ne sont pas identiques, des candidats à la dernière présidentielle, ont totalement disparu de la circulation. Ces derniers, ont non seulement déménagé leurs sièges, mais ils sont subitement devenus introuvables et injoignables. Un tour chez d’anciens candidats portés disparus.
Quatorze (14) candidats étaient sur la ligne de départ, lors de la dernière élection présidentielle sénégalaise. Au sortir de cette compétition, le candidat de la coalition « Macky 2012 », soutenu par tous les recalés coalisés contre le président sortant, Me Abdoulaye Wade, a été déclaré vainqueur, au second tour. Mais, malgré sa défaite, le prédécesseur de Macky Sall n’a pas baissé la garde. Au contraire, il a essayé de rendre la vie dure au vainqueur. Me Wade s’est même permis de brandir la menace d’improviser une marche à la Place de l’indépendance. Toutes ces initiatives lui ont valu bien des titres de la presse locale, contrairement à certains autres candidats malheureux qui eux, ont tout bonnement préféré s’éclipser En fait, certains parmi les anciens prétendants à la magistrature suprême, ont aujourd’hui totalement disparu de la circulation. Un petit tour dans les quartiers généraux de ces « malheureux candidats » a permis de mesurer l’ampleur des « dégâts ». Sacré-Cœur 3. En cette mi-journée, la pendule affiche 13 heures passées de quelques minutes. Le soleil dakarois darde ses rayons brûlants. À une centaine de mètres, après le rond-point dit « JVC », trône encore l’immeuble qui servait de quartier général à la candidate Diouma Diakhaté. Un calme plat règne sur les lieux. Des couches de poussière enveloppent les vitres de cette belle bâtisse, qui n’attire plus. Tout laisse croire que cet endroit est resté des jours sans recevoir le moindre coup de balai. « Diouma n’est plus là. Elle a déménagé. Si vous voulez des informations, faites un tour à son atelier de couture », nous lance une jeune femme, trouvée à quelques encablures des lieux. Visiblement « dérangée » par notre présence, notre interlocutrice qui n’avait pas le temps de discuter coupe court : « tout ce que je peux vous dire c’est que Diouma n’est plus là. Je ne sais pas où elle se trouve actuellement. Même ces posters ont été enlevés ».
Ibrahima Fall, invisible depuis la proclamation des résultats À deux minutes du siège de l’ancienne candidate du parti Initiative démocratique Jubël (IDD), le quartier général de l’ancien candidat Ibrahima Fall, s’impose derrière la « Boulangerie jaune ». Ici également, le décor est le même. Certes, les posters, en noir et blanc, du Pr Ibrahima Fall restent encore collés aux murs. Mais, l’homme aux « 25 mesures » a plié bagage. La porte principale fermée à clef, freine l’élan de tout visiteur. Un coup d’œil sur cet immeuble renseigne de « l’injustice » dont il est victime aujourd’hui. Interpellé, un jeune homme trouvé sur les lieux, renseigne que depuis la proclamation des résultats, le professeur Ibrahima Fall n’a pas remis les pieds sur les lieux. Interrogé sur ses relations actuelles avec le malheureux candidat, notre interlocuteur dira : « il est devenu difficilement joignable ».
Gadio déménage en laissant des factures impayées
Autre lieu, même décor. Nous sommes sur la Vdn, devant l’immeuble qui servait de siège au candidat Cheikh Tidiane Gadio. Le candidat malheureux, à l’élection présidentielle de février dernier, du mouvement politique citoyen « Louy Jot Jotna », a aussi déménagé, tout comme Diouma Diakhaté et Ibrahima Fall. L’immeuble qu’il occupait, nous souffle-t-on, est la propriété d’une ancienne députée. Mais, plus surprenant encore, Cheikh Tidiane Gadio aurait déménagé en laissant derrière lui des factures impayées d’électricité et d’eau. Une personne trouvée sur l’ancien siège de « Louy Jot Jotna », préférant garder l’anonymat, nous explique : « il y a de cela des mois, quand j’ai jeté un coup d’œil sur la facture d’électricité, le montant était à environ 500.000 francs Cfa. C’est ce matin (hier) que la facture d’eau est arrivée, elle se chiffre à 310.000 francs Cfa (TTC) ». Cependant, selon toujours notre interlocuteur, l’ancien ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, remettait l’argent à un tiers. Ce dernier aurait utilisé l’argent à d’autres fins. Pour ces faits d’ailleurs, la personne en question serait aujourd’hui en détention. Outre ces trois candidats à la dernière élection présidentielle, d’autres anciens prétendants sont également du lot des « portés disparus ». C’est le cas du Dr Djibril Ngom qui s’était présenté sous la bannière du parti Taxawu Askab Wi (TAW). Cet ancien Dg des Ics au temps du président Diouf est tout simplement « rentré » au Canada. Pour leur part, s’ils sont encore au Sénégal, les malheureux candidats Mor Dieng, du parti de l’Espoir Yaakaar, Doudou Ndoye leader du parti Union pour la République (Upr/Jammo), Oumar Hassimou Dia du Parti humaniste, sont retournés tranquillement à leurs activités, loin des électeurs. Enfin, sans doute plus « carriéristes », d’autres malheureux candidats à la dernière présidentielle se sont tout simplement alignés derrière le vainqueur. Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Bamba Dièye et Amsatou Sow Sidibé, Diouma Diakhaté etc… animent ce « courant ».
Quatorze (14) candidats étaient sur la ligne de départ, lors de la dernière élection présidentielle sénégalaise. Au sortir de cette compétition, le candidat de la coalition « Macky 2012 », soutenu par tous les recalés coalisés contre le président sortant, Me Abdoulaye Wade, a été déclaré vainqueur, au second tour. Mais, malgré sa défaite, le prédécesseur de Macky Sall n’a pas baissé la garde. Au contraire, il a essayé de rendre la vie dure au vainqueur. Me Wade s’est même permis de brandir la menace d’improviser une marche à la Place de l’indépendance. Toutes ces initiatives lui ont valu bien des titres de la presse locale, contrairement à certains autres candidats malheureux qui eux, ont tout bonnement préféré s’éclipser En fait, certains parmi les anciens prétendants à la magistrature suprême, ont aujourd’hui totalement disparu de la circulation. Un petit tour dans les quartiers généraux de ces « malheureux candidats » a permis de mesurer l’ampleur des « dégâts ». Sacré-Cœur 3. En cette mi-journée, la pendule affiche 13 heures passées de quelques minutes. Le soleil dakarois darde ses rayons brûlants. À une centaine de mètres, après le rond-point dit « JVC », trône encore l’immeuble qui servait de quartier général à la candidate Diouma Diakhaté. Un calme plat règne sur les lieux. Des couches de poussière enveloppent les vitres de cette belle bâtisse, qui n’attire plus. Tout laisse croire que cet endroit est resté des jours sans recevoir le moindre coup de balai. « Diouma n’est plus là. Elle a déménagé. Si vous voulez des informations, faites un tour à son atelier de couture », nous lance une jeune femme, trouvée à quelques encablures des lieux. Visiblement « dérangée » par notre présence, notre interlocutrice qui n’avait pas le temps de discuter coupe court : « tout ce que je peux vous dire c’est que Diouma n’est plus là. Je ne sais pas où elle se trouve actuellement. Même ces posters ont été enlevés ».
Ibrahima Fall, invisible depuis la proclamation des résultats À deux minutes du siège de l’ancienne candidate du parti Initiative démocratique Jubël (IDD), le quartier général de l’ancien candidat Ibrahima Fall, s’impose derrière la « Boulangerie jaune ». Ici également, le décor est le même. Certes, les posters, en noir et blanc, du Pr Ibrahima Fall restent encore collés aux murs. Mais, l’homme aux « 25 mesures » a plié bagage. La porte principale fermée à clef, freine l’élan de tout visiteur. Un coup d’œil sur cet immeuble renseigne de « l’injustice » dont il est victime aujourd’hui. Interpellé, un jeune homme trouvé sur les lieux, renseigne que depuis la proclamation des résultats, le professeur Ibrahima Fall n’a pas remis les pieds sur les lieux. Interrogé sur ses relations actuelles avec le malheureux candidat, notre interlocuteur dira : « il est devenu difficilement joignable ».
Gadio déménage en laissant des factures impayées
Autre lieu, même décor. Nous sommes sur la Vdn, devant l’immeuble qui servait de siège au candidat Cheikh Tidiane Gadio. Le candidat malheureux, à l’élection présidentielle de février dernier, du mouvement politique citoyen « Louy Jot Jotna », a aussi déménagé, tout comme Diouma Diakhaté et Ibrahima Fall. L’immeuble qu’il occupait, nous souffle-t-on, est la propriété d’une ancienne députée. Mais, plus surprenant encore, Cheikh Tidiane Gadio aurait déménagé en laissant derrière lui des factures impayées d’électricité et d’eau. Une personne trouvée sur l’ancien siège de « Louy Jot Jotna », préférant garder l’anonymat, nous explique : « il y a de cela des mois, quand j’ai jeté un coup d’œil sur la facture d’électricité, le montant était à environ 500.000 francs Cfa. C’est ce matin (hier) que la facture d’eau est arrivée, elle se chiffre à 310.000 francs Cfa (TTC) ». Cependant, selon toujours notre interlocuteur, l’ancien ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, remettait l’argent à un tiers. Ce dernier aurait utilisé l’argent à d’autres fins. Pour ces faits d’ailleurs, la personne en question serait aujourd’hui en détention. Outre ces trois candidats à la dernière élection présidentielle, d’autres anciens prétendants sont également du lot des « portés disparus ». C’est le cas du Dr Djibril Ngom qui s’était présenté sous la bannière du parti Taxawu Askab Wi (TAW). Cet ancien Dg des Ics au temps du président Diouf est tout simplement « rentré » au Canada. Pour leur part, s’ils sont encore au Sénégal, les malheureux candidats Mor Dieng, du parti de l’Espoir Yaakaar, Doudou Ndoye leader du parti Union pour la République (Upr/Jammo), Oumar Hassimou Dia du Parti humaniste, sont retournés tranquillement à leurs activités, loin des électeurs. Enfin, sans doute plus « carriéristes », d’autres malheureux candidats à la dernière présidentielle se sont tout simplement alignés derrière le vainqueur. Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Bamba Dièye et Amsatou Sow Sidibé, Diouma Diakhaté etc… animent ce « courant ».
9 Commentaires
Qui..
En Septembre, 2012 (12:10 PM)Down
En Septembre, 2012 (12:11 PM)Les Supers Lundis
En Septembre, 2012 (12:29 PM)Kilifa
En Septembre, 2012 (12:38 PM)Mamoudou1
En Septembre, 2012 (13:19 PM)Merci!
Papmaro
En Septembre, 2012 (18:28 PM)Ndioura
En Septembre, 2012 (19:46 PM)Senegalaisss
En Septembre, 2012 (05:57 AM)Retenez le Cheikh et le pays ne connaitra que des catastrophes; constatez vous même: accidents mortels en temps record, indondation, agressions et la liste s'allongera.wait and see
Mbaye Babacar
En Septembre, 2012 (10:43 AM)Participer à la Discussion